J’ai facilement trouvé le métier que je voulais faire dans la vie. J’ai décidé de devenir journaliste vers l’âge de 10 ans, puis j’ai suivi cette voie sans rencontrer trop d’embuche.
La profession correspondait à mes capacités et à mes attentes en matière d’environnement et de rythme de travail.
Mais ce n’était pas ma passion.
Je l’ai compris quand j’ai rencontré, lors de mes études, de véritables passionnés de l’info. Du genre à écouter l’actu en continu, se lever à 4h pour faire de la radio… J’aimais mon métier, mais pas à ce point !
Quelques années plus tard, je ne m’épanouis plus dans les médias et je me pose une foule de questions sur la direction à donner à mon futur.
J’ai envie que ma vie soit en accord avec ce qui me fait vibrer. J’ai envie de trouver ma raison d’être, mon but, ma mission.
Mais quelle est ma passion ?
J’ai beau retourner le problème dans tous les sens… c’est le vide.
Et un dimanche matin, sur une brocante, ce livre :
La couverture me promet « un chemin sans efforts pour découvrir [mon] but dans la vie ». J’ai dit banco.
Moi, plus ça transpire le développement personnel, plus j’achète. Le vendeur me l’a laissé pour 1€, je prenais pas un gros risque.
J’ai donc passé le Passion Test et mon investissement s’est avéré extrêmement fertile.
Non pas que ce livre m’a révélée à moi-même ou apporté des réponses que j’ignorais totalement. Il m’a surtout aidée à identifier et à dépasser mes blocages !
Voici les trois idées fausses qui m’empêchaient de réaliser ce qui compte vraiment pour moi.
Fig.1 L’introspection
1. Il me faut UNE passion pour toute la vie
Je me suis longtemps considérée comme quelqu’un qui n’avait pas de passions. Fan de personne, transcendée par aucun sport…
Parfois, cette pensée me rassurait. Je me disais que les passionnés comblaient un vide dans leur vie par la pratique frénétique d’une activité, et que je n’avais besoin de ça.
Mais à d’autres moments, cela me faisait me sentir incomplète.
Je pensais qu’avoir une passion signifiait dédier tout son temps libre à s’éduquer et à pratiquer une activité en particulier. Ça n’avait jamais été mon cas.
Régulièrement, je m’enflammais, et je m’enflamme encore, sur des sujets qui deviennent une obsession… pendant quelques semaines. Mais ensuite je passais à autre chose.
Impossible de faire perdurer mon intérêt sur le long terme et de fournir les efforts nécessaires pour atteindre le niveau officiel de « passionnée », et la semi-expertise qui l’accompagne.
J’avais en fait une idée pré-conçue (et fausse) de ce que devait être une passion : une obsession pour un sujet UNIQUE qui t’a tout de suite séduit·e, dans lequel tu t’es jeté·e corps et âme, avec constance et sans effort.
Et que j’aurais découvert de préférence vers l’âge de 4 ans.
Mais le livre de Janet et Chris Attwood m’a ouvert les yeux sur deux points !
- TOUT peut être une passion
J’avais tendance à me demander ce qu’était ma passion à la seconde où je rencontrais la passion d’un•e autre. Je me mettais alors à me comparer, à me projeter et à avoir envie de l’imiter. Ce qui pouvait être une passion était délimité dans ma tête par les exemples de passionnés prestigieux que j’avais sous les yeux.
Faire des blagues, des mots croisés, parler de cul, regarder tous les films adaptés des bouquins de Stephen King…Pour moi, ce n’étaient pas des passions dignes de ce nom, dont ont fait une carrière.
Et même si ces sujets pouvaient compter comme des passions, je n’estimais pas avoir le niveau d’expertise requis. Je confondais la passion et le but.
Grâce à mes nouveaux gourous, j’ai compris que les passions sont simplement ces choses que l’on aime le plus, celles qui sont importantes pour nous et qui sont les plus indispensables à notre bonheur et à notre bien-être.
Et à ce titre, absolument TOUT peut être une passion. Même marcher. Même écouter, même parler. Regarde Oprah Winfrey !
Le seul but d’une passion
- Les passions évoluent
Je ne prenais pas non plus en compte le fait que les passions peuvent évoluer. Je regrettais la créativité débordante de mon enfance. Je me demandais pourquoi j’avais arrêté le dessin, la danse…
Ces questionnements s’achevaient souvent sur des verdicts décourageants : pas assez investie, pas assez persévérante, pas assez inspirée.
J’imaginais aussi qu’une passion était quelque chose qui allait obligatoirement me tenir en haleine des années durant.
Une idée fausse que je partageais, je pense, avec tous ceux que la question « Qu’est-ce-que tu veux faire plus tard ? » plonge dans le vide cérébral !
Trouver ma passion me semblait impossible, moi qui me lasse si vite. Mais en lisant le bouquin, j’en ai appris une bien bonne : nos centres d’intérêts, ce qui nous nourrit, ça change au cours de la vie, et c’est normal !
Le livre conseille d’ailleurs de passer le Passion Test tous les six mois environ, pour remettre les choses à plat.
Inutile donc de se flageller de n’avoir pas continué tel ou tel sport après le CM2. Pour trouver ma passion, je devais penser au présent.
Finalement, la seule chose qui définit une passion, c’est l’extrême niveau de joie qu’une activité/un environnement apporte à un individu !
2. Me dédier à ma passion, c’est impossible et je vais échouer
Le bouquin t’invite donc à faire la liste de TOUT ce qui te fais kiffer dans la vie, en te posant ce genre de questions :
Que ferais-je si l’argent n’entrait pas en ligne de compte ?
Qu’est-ce que j’aimerais que les gens disent de moi à mon enterrement ?
Quelles sont les choses pour lesquelles je suis douée et sur lesquelles on me complimente ? Qu’est-ce que j’ai l’air de faire mieux que les autres ?
Ce type de raisonnements invite à prendre beaucoup de recul et à ne pas se limiter intellectuellement.
J’avais intégré qu’il était utopique de rêver à devenir comédienne par exemple. Oser l’affirmer comme une passion, y croire sincèrement aurait fait de moi au mieux une naïve, au pire une prétentieuse.
Pendant des années, je n’ai pas fait de théâtre, en me disant que j’avais d’autres priorités, la flemme, pas de talent…
J’entretenais des scénarios-catastrophes, je me condamnais à l’échec et je m’imaginais même vieille et pleine de regrets, en commençant à accepter mon sort.
J’avais honte d’évoquer l’idée avec les autres. J’avais peur de ne pas réussir donc je ne préférais pas essayer. J’ai fini par cesser d’avoir cette idée tout court.
Puis j’ai dû lister ce qui me faisait vibrer, en étant honnête avec moi-même. Et j’ai repris le théâtre le lendemain !
3. Je trouverai ma passion plus tard
J’avais tendance à me laisser flotter au fil des évènements, à attendre que les opportunités se présentent à moi.
Je me sentais actrice de ma vie mais si je me suis lancée dans cette quête de mes passions, c’était pour en devenir la réalisatrice.
En lisant le livre, j »ai cessé de croire que quelque chose me tomberait dessus qui me révèlerait ma grande mission divine. Ou qu’une fois que j’aurais accompli ceci, dans un futur plus ou moins lointain, je pourrais me pencher sur mes vraies passions…
Le saviez-tu ? La vie est courte. J’ai donc pris le problème par l’angle de l’instant présent et j’ai fait un effort d’introspection pour cerner ce qui m’apportait vraiment de la joie.
En cherchant les éléments indispensables à mon équilibre, j’ai découvert que je devais apporter beaucoup de changements à ma vie. Des pans entiers de celle-ci ne correspondaient pas à ce que je voulais vraiment.
Aouch.
Bien souvent, nous passons à côté de nos passions parce que nous n’avons pas envie de faire ce travail déstabilisant, qui remet beaucoup en question.
Mais en faisant l’effort d’être sincère avec nous-mêmes et d’aligner nos actions sur nos aspirations, la vie prend plus de sens !
Namaste mes colibris !
Et vous, qu’est-ce qui vous fait vibrer dans la vie ? Si vous voulez découvrir The Passion Test, il est disponible sur Amazon !
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