Les trouvailles d'Internet pour bien commencer la semaine

TAISEZ-VOUS.

Je dois me concentrer

Comme vous le savez sûrement parce que vous me stalkez sur mon blog, mon Twitter, mon Instagram (vous remarquerez ici mes talents incroyables en community management), je suis en congé exceptionnel. Mais comme je suis SYMPA, plusieurs éditions de Trouvailles ont été préparées en avance pour ne pas avoir le goût de vos larmes sur la conscience.

Voici donc le Best-Of des Trouvailles.

Nooooooooooooooooooooooooon

« Un best-of n’est-il pas un peu facile, en ces temps de crise ? », me direz-vous, suspicieux que vous êtes. Négatif.

Cette décision est née d’un double constat.

(Je reste dans le thème « tube »)

La première, c’est que je vois régulièrement des gens poster des vieilles trouvailles sur les réseaux sociaux. Quand on sait que 95% des Français lisent les Trouvailles (je ne compte pas les bébés qui ne savent pas taper « trouvailles de l’Internet » dans la barre de recherche de Google) (ces nuls tapent toujours « trouvailes » ou « l4internet »), une seule explication à ce phénomène : la plupart d’entre eux consomment trop de shit.

« Faux. » — « Totalement faux. » — « Mon seul vice ce sont les chapeaux »

SI.

La deuxième, c’est que de toutes façons, comme le dit l’adage d’Internet : Everyday is a repost day (= « à chaque jour son repost »).

Le contexte : des amis jouent en réseau. L’un d’eux s’endort pendant la partie. Et se met à ronfler. Ses amis, le soupçonnant de faire de l’apnée du sommeil, se mettent alors à l’enregistrer.

Tim Fall Asleep, We Laugh est l’une de mes vidéos préférées d’Internet, avec celle-ci :

Si vous ne les avez jamais vues, c’est votre jour de chance.

Mais je sais que nombre d’entre vous travaillent dans un environnement nazi où ils ne peuvent pas regarder de vidéos dans l’open space.

OH MON DIEU. ILS FONT CA DANS L’ESPACE PUBLIC.

Et c’est pour eux que les gifs existent.

Quand des fans me reconnaissent dans la rue (tous les jours) (épuisant), la première question qu’ils me posent c’est : « Comment fais-tu pour être aussi géniale ? ». Mais je ne révèle mon petit secret qu’à ceux que je rencontre en vrai. La deuxième question, en revanche, est plus simple à répondre : « Comment fais-tu pour réaliser les Trouvailles ? ».

Un lundi matin se prépare comme ce qui suit.

Je vais chercher une chocolatine.

Je l’engloutis parce que pas de temps à perdre. Puis j’enfile mon casque à antenne lol.

Scan des environs

C’est-à-dire que je ne vais surtout pas sur 9gag.

Moi, quand je vois une trouvaille pas trop mal avec un watermark 9gag :

EEEEEEEEEEKKKKKKKK

Chaque semaine, le principe est le même : je guette la moindre photo, découverte, vidéo, le moindre tweet méga RT, thread Reddit, mème susceptible de vous intéresser.

Oouuuh et ça, kesskecé ?

Avec à chaque fois, une obsession qui croît au fil des numéros : ai-je déjà posté cette Trouvaille ?

Peut-être que je l’ai fait. Peut-être que je l’ai pas fait.

(Malheureusement, sachez que c’est déjà arrivé)

(NON, mon obsession n’est pas le old, je me fiche bien du old car…)

Mes cheveux sont un oiseau.
Ton argument ne tient pas.

Le but, c’est de préserver au maximum la surprise.

CHÉRI JE SUIS REN–
QUOUA

De garder toujours une chute à l’histoire.

Au sens propre comme au sens figuré.

Mais il peut bien sûr arriver qu’une Trouvaille trouve sa place ici malgré sa simplicité.

Une seule devise : pas de censure.

Viennent ensuite les allégories du lundi matin.

Les petites vérités de la semaine :

Il existe deux catégories de personnes dans le monde.

Des instants d’amitié inter-espèces :

Des moments d’une intensité rare :

Et de temps à autres, de vrais coups de gueule.

Il peut arriver que je garde une Trouvaille en stock pendant des semaines avant de la passer, simplement parce que j’attends le moment opportun.

Je me souviens aussi d’une histoire dont j’avais parlé ici et qui m’a marquée.

OUH YEAH.

NON pas toi.

C’est celle de l’écologiste Damian Aspinall qui, en 2005, relâche Kwibi dans la forêt du Gabon. Kwibi est un gorille qui avait jusque-là passé sa vie dans un parc zoologique du Kent, en Angleterre. Il est né et a grandi dans ce parc où Damian Aspinall lui rendait visite en espérant pouvoir un jour le ramener dans son environnement naturel.

Cinq ans plus tard donc, Damian et Kwibi prennent un avion direction l’Afrique et se quittent là-bas. En 2010, Aspinall retourne au Gabon, et appelle Kwibi.