Bonjourrrrr,
Le soleil est revenu, et avec lui les pots de feta au supermarché. J’ai donc envie de dire :
(Via)
Et aussi :
Sers-nous donc un petit verre de ta cuvée spéciale, José, l’été approche et j’ai besoin de me détendre !
Car l’autre jour, j’ai assisté à une petite scène de violence ordinaire. Nous étions dans le train, tout allait bien. Mais vous savez comment ça se passe : les gens sont fatigués d’avoir leurs fesses posées là pendant deux heures, du coup ils cogitent, ils pensent à leurs frustrations quotidiennes, et ils s’excitent la bile en mangeant leurs Maltesers®.
Une fille s’était assise à côté de moi parce que quelqu’un dormait à sa place. Elle lisait tranquillement depuis une heure lorsqu’un type à la mine patibulaire surgit avec sa mère et lui cria de DÉGAGER, POUR QUI ELLE SE PREND DE PRENDRE UNE PLACE RÉSERVÉE ? Il ressemblait un peu à ça :
Allez-vous faire voir les bébés, c'est l'heure de danser.
La zizette à l’air en moins (heureusement sinon cette histoire serait devenue un scénario pour film d’horreur).
Moi au début, c’était tellement gros, je pensais qu’il rigolait alors j’étais un peu comme ça :
Et puis en fait il plaisantait pas, même que sa mère au sale type, elle en menait pas large.
La fille, pendant ce temps, elle faisait semblant de pas entendre le gars tellement il était malpoli (il se la racontait un peu parce qu’il avait une bague de pouce) :
Je continuais à faire comme si tout allait bien, pour dédramatiser la situation…
Mais la fille répondait : « Vous avez pas à me parler comme de la merde » et le gars rétorquait : « Ouais et alors ? ça vous dérange que je vous parle comme à de la merde ? » et il la regardait comme ça :
Parce que bon, les sales types, ils se repèrent vite, et puis surtout j’étais entre les deux :
Je me disais que ça allait mal finir, du genre l’un qui devient la biatch de l’autre sur la plateforme SNCF
J’espérais encore que quelqu’un, quelque part, préparait un coup en douce pour éviter l’affrontement final :
Regarde bien la photo.
Mais tout le monde regardait la scène de derrière son siège :
Sûrement en commentant en silence le moindre geste des protagonistes.
Faut dire qu’en voyant la fille stoïque face au sale type aux bagouzes, c’était comme assister à un instant effrayant (« S’il vous plaît, faites que personne ne perde son sang-froid« ) et libérateur (« Faites qu’elle soit judoka« ).
Tandis que tout le monde se regardait en chiens de faïence et que le sale type serrait le poing, j’essayais de m’évader en me rappelant un tas de choses joyeuses.
NAGER EST JUSTE… FABULEUX !
Par exemple, mon dernier tour du Gers en scooter avec mes amis :
Ou encore le fait que les gens bien existent vraiment :
Et que d’autres font de la magie :
Comme cette artiste allemande, Cornelia Konrads, qui travaille (entre autres) sur le principe de lévitation (via).
Je m'ennuie. Fais ton truc.
(Via)
Et finalement, quand tout le monde a vu que cette altercation ne servait à rien, si ce n’est à jouer au dur :
Alors qu’il y a des problèmes plus graves sur Terre, comme :
Et aussi :
Un joli écureuil empaillé
(Via)
Et surtout :
(Via)
Et que le seul moyen de les départager serait de voir qui serait capable d’accomplir « la promenade de la foi », dans le parc naturel de la montagne Tianmen, en Chine :
(Pour plus de renseignements pour ce passage en verre, allez ici.)
Tout le monde a récupéré sa place dans le calme et sans la bonne humeur.
Et pour finir sur une note joyeuse, la vidéo bonus du jour :
Bonne semaine !
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
Les Commentaires