Live now
Live now
Masquer
trepalium-serie
Culture

« Trepalium », une ambitieuse série de science-fiction française qui interroge notre rapport au travail

Trepalium nous catapulte dans un monde dystopique où les inégalités au travail ont créé, littéralement, un mur dans la société.

Il y a l’air d’avoir un beau mélange dans Trepalium, une série d’Antarès Bassis et Sophie Hiet prochainement sur ARTE. Une pincée de Gattaca, un soupçon de 1984, une belle louche de Black Mirror, dix gouttes de Barjavel

, le tout dilué dans l’inventivité des créateurs de ce tout nouveau programme : j’en ai l’eau à la bouche.

Dans le monde selon Trepalium (le mot latin à l’origine de « travail », qui signifie « torture »), un immense mur sépare la société en deux catégories bien distinctes : les Zonards, sans emploi, composant l’écrasante majorité de la population, et les Actifs. Au vu des tensions grandissantes et de la rébellion qui gronde chez les chômeurs, le gouvernement fait un geste en direction des Zonards : quelques milliers d’entre eux pourront joindre les Actifs et accéder enfin à l’emploi. Parmi ces élu•e•s, Izia, l’héroïne, qui va découvrir un monde de nanti•e•s fort déboussolant…

Trepalium promet de la science-fiction française de qualité (ça faisait longtemps, non ?), un scénario ambitieux et surtout une belle réflexion sur la place du travail dans notre société. Ça se passe dès ce soir, le 11 février 2016, sur ARTE à 20h55 !

big-revenu-de-base

Clique pour découvrir le revenu de base, une alternative au modèle actuel


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Les Commentaires

15
Avatar de Denderah
21 février 2016 à 14h02
Denderah
@Probation worker killer

Contenu spoiler caché.


Sinon, moi aussi, j'ai vu l'intégralité, et j'ai bien accroché.
Le jeu des acteurs, qui peut sembler de prime abord un peu artificiel (ou mauvais disons le, avec un côté "récitant", finalement, participe activement à l'atmosphère et à la mentalité développée dans cette société, où l'on cherche à tout prix à casser les émotions apparentes, où chacun "joue" une façade. C'est un vrai parti pris, et qui fonctionne.

Sur le fond, l'histoire est vraiment perturbante, parce que même si c'est poussé à l'extrême, ça ressemble terriblement aux types de mentalité qui existe déjà dans notre société vis à vis du travail. Ils ont juste poussé les curseurs au maximum du "Et si ça continuait comme ça", et c'est bien ça qui est effrayant.

Le seul petit point "logistique" que j'aurais aimé voir explicité,
Contenu spoiler caché.

Côté réflexion générale sur les personnages,
Contenu spoiler caché.
3
Voir les 15 commentaires

Plus de contenus Culture

[Image de une] Horizontale (26)
Vie quotidienne

Black Friday : le guide ultime pour trouver l’aspirateur laveur fait pour vous et enfin mettre le Swiffer au placard

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-15T163147.788
Livres

Samah Karaki : « C’est la culture sexiste qu’il faut questionner, pas la présence ou l’absence de l’empathie »

[Image de une] Horizontale (24)
Culture

3 raisons de découvrir Agatha, le nouveau thriller psychologique à lire de toute urgence

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-16T173042.478
Culture

Louise Chennevière (Pour Britney) : « La haine de la société pour ces femmes est immense. Cela m’a donné envie de la décortiquer. »

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-17T105447.652
Culture

Pourquoi on a adoré Culte, la série qui revient sur la création de Loft Story ?

4
© Charlotte Krebs
Féminisme

Mona Chollet : “Se sentir coupable ne mène vraiment à rien”

3
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-09-19T102928.481
Santé mentale

« Toutes ces musiques ont été écrites sous antidépresseurs » : Lisa Pariente raconte sa dépression

[Image de une] Horizontale (18)
Vie quotidienne

Ménage de rentrée : la serpillère 2.0 existe et avec elle, vous allez mettre le Swiffer au placard 

Geek Girl
Mode

Cette série Netflix à binge-watcher en une soirée est numéro 3 en France et dans le monde

3
Culture

« Si mon histoire peut déculpabiliser ne serait-ce qu’une seule femme, j’aurai gagné » dans Archéologie de l’intime, le tabou de l’accouchement raconté en BD

La pop culture s'écrit au féminin