— Publié le 7 octobre 2019
J’ai passé 19 ans de ma vie à l’école. Si toutes les années ne furent pas bonnes, je garderai tout de même un très bon souvenir de ma scolarité en général.
Mais s’il y a bien UNE chose que j’aurais souhaité éliminer de ces 19 années, une chose infligée à nombre de collégiens, lycéens et étudiants, et qui pourtant a l’air de déplaire à tout le monde, c’est… les travaux de groupe !
Les travaux de groupe, la pire invention du monde
Je ne COMPRENDS pas qui a décidé que faire travailler les élèves par groupes était une bonne idée. DÉNONCEZ-VOUS !
Honnêtement, est-ce que quelqu’un a déjà pris le temps de bien y réfléchir ?
Dans un cas, les élèves qui travaillent ensemble ne se connaissent pas, voire pire, ne s’apprécient pas, et n’ont pas choisir de partager le même groupe.
Ça devient alors très difficile pour eux de s’adapter aux habitudes de travail de chacun, et surtout de supporter les différentes personnalités présentes.
Dans l’autre, le groupe se forme à partir des affinités pré-existantes dans la classe, et le moindre accroc dans le projet peut ruiner la plus belle des amitié.
Je ne sais pas lequel est le pire des cas, mais ce qui est sûr, c’est que tout cela doit CESSER.
Afin de mener à bien ma campagne anti-travaux de groupes (ben quoi ? Il y en a bien qui marchent contre les droits d’autres personnes), j’ai décidé de résumer dans la liste ci-dessous les pires types de personnes avec qui j’ai eu l’occasion de travailler en groupe.
Pires personnes en travaux de groupe : celui qui oublie qu’on devait bosser
Quand on travaille en groupe, il y en a toujours un, appelons-le Grégoire (c’était le nom de mon premier copain, bisou à toi Grégoire si tu passes par ici), qui a la fâcheuse habitude d’oublier que les autres devaient se voir pour bosser.
Il faut dire que Grégou ne possède pas d’agenda, ce qui rend son organisation quelque peu… approximative.
Pourtant toi tu y mets du tien, tu lui rappelles une semaine avant, puis deux jours avant, puis la veille.
Puis le jour même.
Et tu as beau le contacter par téléphone, Facebook, Whatsapp, pigeon voyageur, et tous les moyens de communication existants à ce jour, rien n’y fait, Grégoire ne répond pas.
Mais Grégoire a sans doute perdu son téléphone, ou oublié de le charger dans la nuit ! Ou alors son hamster nain l’a mangé. Ou alors toute sa famille est victime d’un cataclysme micro-localisé.
Qui sait ?
Grégoire est un mystère, et se le coltiner dans son groupe de travail, c’est finalement devoir accepter que
le groupe en question comprendra une personne de moins que prévu.
Pires personnes en travaux de groupe : celles qui s’engagent, jusqu’à un certain point
Dans la même vaste catégorie que je nommerai « les branlos », il y a également les personnes qui, de prime abord, semblent tout à fait motivées à participer au travail.
Elles sont bel et bien présentes (du moins au début), s’intéressent, prennent des notes.
Mais ne te laisse pas avoir par cette sournoise espèce qui n’hésitera pas à te laisser tomber au moment le plus inopportun !
Eh oui, car ces vils individus aiment l’engagement, mais jusqu’à un certain point. C’est-à-dire qu’au moment où tu leur demanderas de concrétiser leur participation, ils se défileront telle une eau claire entre tes doigts.
C’est ainsi que tu te retrouveras, la veille de la date à laquelle vous êtes censés rendre le projet, à taper frénétiquement les 14 pages qui auraient dû être rédigées par quelqu’un d’autre.
Et le pire, le PIRE, c’est que le jour de l’oral, cette personne se pointera sans une once de culpabilité et te fera tellement de peine que tu lui feras un résumé de ton travail pour qu’elle sache quoi dire et ne passe pas pour une imbécile.
Ne te fais pas avoir, tu mérites mieux que ça.
Pires personnes en travaux de groupe : celles qui veulent décider de TOUT
Et puis il y a les mini-tyrans, ceux qui s’auto-proclament chef de groupe et qui décrètent que chaque décision doit leur revenir.
Et toi, toi qui n’as rien demandé, toi qui veux juste te débarrasser de ce travail aussi vite que possible pour pouvoir continuer à vivre ta vie et voler libre tel un joyeux pinson, tu te retrouves à devoir obéir aux ordres d’une personne que tu détestes profondément.
Alors, le projet devient un enfer.
Ce que tu fais ne semble jamais suffisant pour le dictateur qui te sert de compagnon de groupe et qui justifie ses ordres incessants par une pseudo-exigence pour laquelle tu devrais te sentir éternellement reconnaissante.
Je hais ces connards, ils mériteraient de se retrouver tous dans le même groupe, dans lequel ils s’engueuleraient à l’infini sur le choix de la police du titre du diapo et sur la formulation de la problématique.
Jusqu’à ce qu’ils en viennent aux mains et que mort s’ensuive.
Pires personnes en travaux de groupe : celles qui t’empêchent de participer
Dans le même genre (il peut d’ailleurs s’agir de la même personne), les gens qui partent du principe qu’ils savent mieux que toi, et qui préfèrent donc tout faire à ta place.
Pourtant vous assistez aux mêmes cours, vous passez les mêmes examens et avez des notes similaires. Mais non, Joséphine a visiblement pesé son cerveau et le tien récemment car elle SAIT qu’elle sait mieux que toi.
Elle décide donc deux jours avant la deadline de réécrire toute ta partie du projet, et le jour de l’oral, elle n’hésite pas à largement faire déborder son temps de parole sur le tien car après tout, c’est un sacrifice nécessaire.
Joséphine est selon moi la pire de tous, car elle sera la première à te faire culpabiliser à la fin du projet de groupe en te faisant comprendre que sans elle, tu n’aurais sans doute pas eu une aussi bonne note.
Tu te sens donc comme un gros caca, persuadée de n’être qu’une bonne à rien qui a fait perdre du temps aux autres membres du groupe qui se seraient bien passés de ton existence.
Mais je te chie dans la bouche, Joséphine, tu es qui pour enlever de la valeur à mon travail et à ma personne ? Le karma te rattrapera, Joséphine, et tu finiras seule avec ton cerveau de 6,5 tonnes dont personne ne voudra.
Travaux de groupes : savoir en tirer le positif
Tu l’auras compris, les travaux de groupe, c’est globalement l’angoisse.
Mais l’avantage avec les moments chiants de ce genre, c’est qu’ils te permettent aussi de grandir et de travailler ta patience, ta capacité à cerner les gens, et celle à faire abstraction des choses pénibles.
À force de travailler en groupe avec des gens insupportables, tu sauras les reconnaître à dix kilomètres à la ronde et les éviter, et tu sauras te concentrer sur ce qui est en ton pouvoir, notamment le travail, plutôt que de pester dans ton coin sur leur incompétence.
D’ailleurs, il est très probable qu’aux yeux des autres, tu fasses partie d’une des catégories ci-dessus.
Je t’invite donc à commencer par prendre conscience de tes propres difficultés lors des travaux de groupe, et tu verras que ça demande un peu plus d’efforts que de critiquer celles des autres.
Dans tous les cas, si tu es toi-même encore à l’école, je te souhaite bien du courage pour supporter ces moments (et ces personnes) fort désagréables.
C’est comme l’EPS, ça finit par passer, et tu verras qu’au fil des années, tu deviendras une experte en travaux de groupes !
Partage toi aussi ce que tu penses être les pires personnes avec qui travailler en groupe, et envoie cet article à des gens qui t’ont saoulée pendant ta scolarité (hâte que quelqu’un me l’envoie) !
À lire aussi : Les comportements INSUPPORTABLES à la piscine municipale
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Les Commentaires
J'ai adoré et mes camarades aussi, mais faut vraiment tomber sur un groupe avec des gens qui ont envie de coopérer.
Quand c'est pas le cas généralement je fais un projet seule et je fais juste le taff technique genre corriger des images chez moi et je leur envoie le plus vite possible pour qu'ils puissent travailler sans moi.
Je pense qu'il faut connaître ses qualités et ses défauts, mes défauts c'est que j'aime pas coopérer avec des gens qui veulent diriger, et mes qualités c'est que je suis forte niveau technique et plutôt rapide donc j'essaie de perdre le moins d'énergie possible.