Rien ne sert de tirer sur une ambulance.
On le sait tous : Cats a été un bide absolu, qui a même légèrement, voire carrément fait rougir de honte tous ses participants, de son casting à son compositeur…
Le compositeur de Cats achète un chien
Rappelez-vous.
Cats, c’était sur le papier un projet faramineux jouissant de :
- 100 millions de dollars
- Un casting de rêve composé entre autres talents de Judi Dench, Idris Elba, Taylor Swift, Ian McKellen, James Corden, et même Jason Derulo
- Un réalisateur oscarisé pour son chef-d’œuvre Le Discours d’un Roi
- Le compositeur de la comédie-musicale originale, j’ai nommé Andrew Lloyd Webber (vous savez, le némésis de Monsieur Sheffield dans Une nounou d’enfer et accessoirement l’un des plus grands compositeurs de Broadway)
Plutôt pas dégueu, au vu de cette liste à puces.
Rien ne laissait donc présager que le produit final serait un tel désastre, entrainant la moquerie généralisée.
Les effets spéciaux d’une laideur peu commune ont joué pour beaucoup dans l’horreur globale qu’est ce film, qu’on a personnellement dû couper au bout de 20 minutes tellement on était mal à l’aise.
Et on est manifestement loin d’être les seules, puisque le compositeur de la comédie-musicale originale et du film a presque été en choc post-traumatique suite à la sortie du film.
Il a récemment expliqué au magazine Variety :
Cats était mauvais dans tous les domaines. […] C’était la première fois en 70 ans que je suis sorti d’un film en ayant envie d’acheter un chien. La seule chose positive qui m’est arrivée grâce à Cats, c’est ce petit Bichon havanais. »
Ironique pour une « cat person ».
Le compositeur a été si traumatisé qu’il lui a été impossible de se séparer de son chien, désormais symbole de sa rupture avec la comédie-musicale Cats, même pour un trajet en avion :
J’ai écrit à la compagnie aérienne pour lui dire que j’avais besoin de lui avec moi tout le temps parce que j’étais émotionnellement en souffrance et que je devais avoir ce chien de thérapie à mes côtés. La compagnie aérienne m’a répondu et a dit « Pouvez-vous prouver que vous en avez réellement besoin ? » et j’ai répondu « Oui, vous n’avez qu’à regarder ce que Hollywood a fait de ma comédie musicale Cats ». J’ai ensuite reçu une réponse positive accompagnée d’une note disant « Pas besoin d’un rapport médical ».
Même si l’on compatit avec ce pauvre Andrew Lloyd Webber, on avoue que cette déclaration est sans doute l’une des plus drôles qu’on a pu lire cette année.
On espère qu’il se remettra au plus vite et nul doute que ce petit bichon havanais sera d’une grande aide pour traverser ce tunnel de la honte.
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Les Commentaires
* recrache son thé par les narines *