Publié initialement le 15 mai 2016
On va pas y aller par 4 chemins : je suis le genre de personne qui sue de manière totalement disproportionnée. Et laissez moi vous dire qu’au quotidien, c’est RE-LOU.
Pour vous donner un ordre d’idée, dès qu’on dépasse les 18°C et que j’ai un petit bout de chemin à faire avant d’arriver à destination, c’est bien simple, les gens me demandent s’il pleuvait sur la route.
Ça peut avoir des avantages.
Par exemple, en sentant des gouttes de sueur couler, je peux découvrir des parties de mon corps que je ne soupçonnais pas aussi sensibles, comme le derrière des genoux (bisou à Moundir) et le bas du dos.
Mais globalement ça reste assez chiant.
La goutte de sueur qui fait déborder le vase du seum
Je maudis CHACUNE de ces enfoirées de gouttes qui mettent une éternité à tomber. Parce que ce qui est vicieux avec la transpiration, c’est que ça ne va pas tomber d’un coup, ou juste être humide, ou discret, non, ça serait bien trop simple !
La sueur tombe au goutte-à-goutte. Au ralenti. Un peu comme quand ton robinet fuit et que ça te stresse… sauf que là, ça vient directement de ton corps.
J’en suis à un stade ou j’ai carrément des gouttes préférées, et d’autres que je déteste, parce qu’on est intimes, elles et moi.
La pire c’est la goutte du soutif.
Celle que tu sens se former à la base du cou, qui glisse en tellement, tellement, tellement de temps et finit tranquillement sa route entre tes seins sans y avoir été invitée, comme si ton entre-boobs
était ni plus ni moins qu’une petite autoroute à sueur.
Déso la goutte, mais mon corps, c’est pas le périph’ alors la prochaine fois, merci de t’abstenir.
C’est aussi valable pour les gouttes qui ruissellent absolument partout alors que je tente de dormir, et m’énervent parce que j’ai toujours l’impression que c’est des araignées ou des moustiques alors que c’est juste de la transpi.
Je me dis que la fois où je ne taperai pas vigoureusement à l’endroit où ça me chatouille, ça sera la fois où je servirai réellement de casse-dalle un moustique, parce que le karma, c’est un gros tarba, voilà.
Ça donne donc moi, en train de cuire dans mon jus à 2h du matin, sur mon lit, et à me taper de partout « au cas où ». C’est aussi ridicule que vous l’imaginez. Merci la vie. Merci la sudation.
La sueur, ce bon vieux générateur de gêne
Je suis incapable de retenir un pic de jalousie quand je rencontre une personne désespérément sèche. Pourquoi ? Comment ? N’avons-nous pas les mêmes glandes sudoripares ?
C’est toujours légèrement la gêne de devoir serrer la main de quelqu’un qui les a clairement arides (les mains) (on se calme), ou de faire la bise en sachant clairement que le contact de l’entre-joue va créer un espèce d’effet scratch made in moiteur.
« As-tu essayé des remèdes ? », vous entends-je crier d’ici (car l’aisselle humide n’empêche pas d’avoir l’ouïe fine). Et oui !
J’ai essayé d’arrêter tout ce qui ressemblait de près où de loin à une activité physique (genre bouger), mais rien n’y fait. Ne serait-ce qu’en tournant ma chaise de bureau, j’ai des petites gouttes tombant de mes cheveux tel Nadal avant un service.
Et les anti-transpirants, moi je veux bien mais ils n’en font pas pour le front, ni pour la nuque (c’est une idée de business, ne me remerciez pas)… et de toute façon, ils n’empêchent absolument pas de transpirer.
Mes petits remèdes anti-sueur
Alors j’ai décidé de mette au point mes propres remèdes puisque personne n’est visiblement capable de me donner des conseils efficaces contre ce fléau. Je pense à vous.
- Mettre un sac de petits pois surgelés dans son slip. C’est bien connu, quand on frais au slip, on amasse pas mousse. En bonus, ça vous donne un super boule.
- Mettre des capteurs d’humidité et s’en servir pour arroser son jardin. Parce que quitte à produire du liquide, autant être une belle personne et en faire profiter ses plans de tomates !
- Ne sortir que sous la pluie. Voilà. Ça vous fera une bonne raison d’être trempé•e et si les gens vous demandent « T’as pris la pluie ? » vous pourrez répondre oui ! Parce que ça sera le cas. Bouffez-vous les rageux.
À lire aussi : Il existe une solution à la sueur sous les seins, ENFIN
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