Mis à jour le 28 juin
Retour en enfance garanti !
Toy Story 4 : rencontre avec Audrey Fleurot et Pierre Niney
L’un double Fourchette, nouveau jouet phare de la franchise, tandis que l’autre prête sa voix à la bergère Bo, qui a bien changé ces dernières années.
Quel était leur jouet préféré quand ils étaient petits ? Qu’est-ce que ça fait de rejoindre la bande à Woody ? Pierre Niney et Audrey Fleurot se sont prêtés au jeu des questions-réponses à l’occasion de la sortie de Toy Story 4, dont je te parle ci-dessous.
Publié le 26 juin
Je sais, les suites ça fait peur. Surtout quand la saga est en à son 4ème opus, et que le précédent avait déjà réussi l’exploit d’être un petit bijou.
Mais crois-moi, tu n’as rien à craindre avec Toy Story 4 !
4ème quart-temps réussi pour Toy Story 4
Après le succès de Toy Story 3, je ne pouvais m’empêcher de ressentir de l’inquiétude concernant le nouveau volet des aventures de Woody et de sa petite troupe.
Et si c’était le film de trop ? S’il venait ternir le troisième opus qui offrait une conclusion parfaite aux personnages ainsi qu’aux spectateurs ?
Si tu partages ces inquiétudes, tu seras ravie d’apprendre que Toy Story 4 les a balayées de la main une à une. Comme le précédent, il m’a émue aux larmes tout autant qu’il m’a fait rire.
Bien pensé et bien construit (outre quelques scènes longuettes sans grand intérêt pour l’intrigue mais qui en mettent tout de même plein les yeux), Toy Story 4 arrive encore à surprendre les spectateurs en empruntant des chemins inédits.
Des nouveaux jouets délirants dans Toy Story 4
Qu’ils sont nombreux les jouets à croiser le chemin de Woody dans Toy Story 4 !
D’abord Fourchette, jouet qui ne veut pas en être un, et compte plutôt vivre sa vie de déchet, bien au chaud dans une poubelle, puis Gaby Gaby (Angèle), poupée laissée chez un antiquaire, condamnée à prendre la poussière entre deux étagères.
Mais aussi Bunny et Ducky, inséparable duo de peluches épinglées dans une fête foraine, attendant qu’un enfant vienne les gagner.
Ou encore Duke Caboom, « roi des cascadeurs canadiens » plus doué pour prendre la pose que pour effectuer de longs sauts dans les airs.
Avec sa salve de personnages originaux, Toy Story 4 s’offre un lot de nouvelles situations délirantes, de très bonnes vannes, et prouve une fois de plus que le studio Pixar maîtrise à merveille le genre comique !
Jamel Debbouze, Franck Gastambide et Pierre Niney apportent une fraîcheur et une touche d’humour incontestable dans leur rôle respectif de canard et lapin en peluche, et de fourchette.
Le film d’animation ne manquera pas de te faire rire… mais aussi morver dans ton t-shirt, quand tu pleureras discrètement.
Toy Story 4, un film pour grands enfants
Ce n’est pas nouveau, les films d’animation comportent plusieurs niveaux de lecture, et s’adressent aussi bien aux petits qu’aux grands. Toy Story 4 ne fait pas exception à la règle.
Derrière ses belles images, la suite des aventures du cow-boy de Pixar va jouer avec tes méninges, en proposant des réflexions sur des questions existentielles voire philosophiques.
Qu’est-ce qui fait qu’un jouet est un jouet ? Quel est son rôle ? Pourquoi s’y attache-t-on ? Un jouet sans enfant est-il vraiment un jouet ?
Sous ses airs colorés et joyeux,
Toy Story interroge sur la peur de l’abandon, le renoncement, et même sur la quête d’un sens à la vie.
Rien que ça.
Bon, je ne suis pas ressortie du film en remettant en question toute mon existence non plus ! Mais j’applaudis le studio pour le talent avec lequel il jongle entre sujets si sérieux et scènes délirantes qui raviront tous les publics.
Les plus anciens, les vrais qui ont connu les débuts dégueu de l’animation 3D, prendront aussi le temps de s’émerveiller devant la prouesse technique du film. Des poils de Bunny et Ducky aux cils de Gaby Gaby, tout est détaillé avec le plus grand soin.
Magique !
Toy Story 4, la conclusion d’une belle histoire de jouets
Woody, Buzz, la bergère, Jessie, Rex, Monsieur et Madame Patate… Tout ce petit monde a vécu de bien belles aventures depuis 1996, année de la sortie du premier Toy Story.
En plus de 20 ans, ils auront su marquer des générations entières, et devenir synonyme du succès de Pixar.
Les retrouver à nouveau à l’écran m’emplit forcément de douce nostalgie, surtout que cette fois-ci ça sonne bien comme des adieux. Ou du moins je l’espère.
Sans en dire trop, je trouve en effet que ce 4ème volet conclut parfaitement cette belle histoire de jouets qui a bercé mon enfance.
Je m’étais fait la même réflexion avec Toy Story 3, mais je dois dire que cette nouvelle version, qui laisse les personnages à des endroits où je ne les attendais pas forcément mais qui font pourtant beaucoup de sens, me satisfait totalement.
Après des années à tenter à tous prix de contenter un enfant, Woody est enfin là où il doit être. Buzz s’est trouvé des amis, une famille. Bo (Audrey Fleurot) passe de petite bergère en porcelaine à aventurière intrépide, et symbole d’émancipation féminine.
Bref, une page se tourne.
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Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
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