Il y a des soirs, comme ça, où je n’arrive pas à m’endormir. Et j’en viens à penser aux mecs (comme c’est original, je sais), et ma pensée vogue, vogue, jusqu’à s’écraser contre quelques récifs que j’aurais préféré laisser dans le passé. Et comme je ne les oublie pas, je vais te présenter les phénomènes humains qui ont jalonné mon parcours…
L’amour d’enfance
(soupir) Que de souvenirs… On se voyait si souvent ! (En même temps, il habitait en bas de ma rue…) Il m’offrait de si beaux cadeaux ! (En même temps, c’est sa mère qui les choisissait…) Je fus si triste quand il déménagea ! (En même temps, depuis que je l’ai retrouvé sur Facebook, je me dis que j’ai vraiment rien raté…).
L’amour inoubliable
Lui, je suis persuadée que je m’en souviendrai encore quand je ferai des gâteaux à mes petits-enfants. Faut dire, j’ai été tellement amoureuse de lui que si je le croisais aujourd’hui, je flancherais sur mes gambettes-guimauve, comme en ‘40. Je me rappelle : les petits regards, les sourires, les conversations un peu gênées, tous doigts tremblants sur mon clavier quand je lui parlais sur msn… Et rien ma p’tite dame, jamais il n’a su mes sentiments. Enfin, sauf s’il s’est rendu compte que je m’exprimais comme une débile quand il était dans les parages. En tout cas, quel gâchis…
L’amoureux-vitrine
Une vraie galère, celui-là. Enfin, je l’avais bien cherché, puisque c’était moi qui l’avais démarché. Ca a duré sept jours ! Une semaine où on se voyait 5 minutes quotidiennes, une semaine où je savourais ces mots « j’ai-un-copain-euh ». Argh, y’avait pas de quoi se réjouir. Au terme de cette féerique période de fierté, j’ai rompu la relation comme je l’avais commencée : par quelques mots en sortant du bus. « J’préfère qu’on arrête de sortir ensemble… Allez, bonne semaine hein ! ». Hé oui, la pré-adolescente est assez expéditive (et garce).
L’amoureux indécis
J’ai rempilé pour une semaine, ça doit être une durée qui me plaît, inconsciemment… Sauf que cette fois, c’est le temps qu’il lui a fallu pour se décider à répondre à mes INSISTANTES avances ! Bon, même si je joue la fille outrée, c’est quand même le meilleur copain que j’ai eu pour l’instant (1 sur 3, euh, j’peux rejouer ? ). Je me souviens, j’en avais été malade pendant un mois, à ne pas oser aller lui parler de mon incandescent amour. En plus, il sortait d’une rupture difficile. Gros challenge, hein ! Mais au final, pendant 2 mois, ça a été parfait. Parfait… Jusqu’à l’été, où on ne s’est plus vu. Et tu sais ce qu’on dit : loin des yeux, loin des yeux… Foutu gâchis.
L’amoureux-piédestal
Oui, j’ai essayé de me soigner, mais on m’y reprend toujours. Je tombe tout le temps amoureuse de mecs inaccessibles. Plus vieux, trop beaux, trop sociables (et donc trop de concurrentes)… Et ça me rend (encore une fois) malade… Espoirs, déceptions, espoirs, grosses déceptions. Life is a bitch, mes amies… Au final je tombe de mon nuage – comme un fruit pourri de son arbre -, et je finis par accepter ma condition de simple amie. Hé, c’est pas si mal ! (Comment ça «non, c’est la loose », eh oh !)
L’amoureux-erreur
Oulalah, celui-là, il me reste en travers de la gorge. Mais tu le connais hein, ce genre d’amoureux là (pitié, dis oui, je te paierai).
Est-ce que toi aussi, au bout d’un an (=8760 heures) de célibat, tu te prends à trouver ce mec, « pas si moche » ? Et puis il est têêêllement gentil ! » Bien sûr qu’il est gentil ! Il vient enfin de trouver une fille qui semble d’accord pour mélanger son physique au sien, encore heureux qu’il est gentil ! Enfin, deux mois après, on ouvre enfin les yeux, on dit STOP, on dit « on restera amis ! » (ah ah la blaaague) et on passe à autre chose. En tout cas, quand je le revois… j’avoue, j’ai honte. Putain, mais comment ai-je pu ?! (Depuis j’ai lu un livre très bien sur « la pédagogie par l’échec ». Ca m’a beaucoup aidé…).
L’amoureux à distance
Ca avait pourtant bien commencé ! On se rapproche, on se rapproche, et puis, tiens, 2 semaines après, on apprend qu’il s’en va. Loin. Très loin (oui on exagère souvent les distances dans ces cas-là, what a fuck). Alors on continue à se parler, on blague et on se titille, mais au final, c’est le mystère sur la définition de notre relation. Heureusement, il y a ses mails, et puis il y a mon super pouvoir d’imagination débordante que j’utilise quand je me rejoue nos retrouvailles… Mais quant à savoir s’il me prend pour une simple amie, ou plus (si affinités), c’est mystère et boule Quiès…
L’amour « no way »
Celui-là, c’est le genre mec déjà casé, qui t’a parlé d’amour au détour d’une conversation, l’air de rien, mais qui joue quand même sur les petites attentions, les sous-entendus, les sms très mignons… Celui-là me fait penser que s’il drague (un peu) d’autres filles alors qu’il est casé, qui me dit qu’il ne le fera plus si on se met ensemble ? N’empêche, j’en ferais bien mon goûter.
Ouhla, c’est que la liste est longue mine de rien ! Et encore, il y a plus de mecs qui sont restés de simples fantasmes que de relations abouties. Mon dieu… Finalement, ne faites surtout pas cette liste à votre tour, je crois bien que ça déprime …
…
En réalité, je suis curieuse : et vous, les filles, reconnaissez-vous un de vos ex-chéris dans cette liste (non exhaustive) ?
P.S: L’EcriveuZ de ce billet tient à préciser que depuis la rédaction de cette liste elle a trouvé un nouvel amoureux… qui ne rentre pour l’instant dans aucune catégorie ! Pourvu que ça dure…
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