Je me souviens avec émotion de toutes ces séances de sport au collège et au lycée, à l’époque où c’était obligatoire. J’étais nulle en tout, mais c’était encore pire dans les sports collectifs. J’étais toujours la dernière choisie et je sentais le désespoir poindre dans les yeux des membres de mon équipe, conscients du boulet qu’ils avaient désormais attaché au pied. Et quand on devait jouer au basket, c’est simple, je restais dans un coin du terrain, faisant semblant de chercher à attraper la balle que j’étais incapable de mettre dans le panier. Rien que d’y repenser, j’ai envie de pleurer. Le traumatisme est toujours présent, la blessure à vif.
Alors forcément, quand je suis tombée sur la vidéo qui tourne pas mal sur les eaux des Internets depuis 3 jours, j’ai sangloté. Elle nous montre Titus, un enfant, un tout petit enfant d’à peine deux ans qui met des paniers avec une facilité désarmante.
(Il est d’ailleurs beaucoup plus à l’aise avec un ballon rond que la personne qui joue la musique en fond sonore ne l’est à la guitare, si je puis me permettre). Ça me déprime :
ÇA ME DÉPRIME.
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