La vie. Elle n’est pas toute rose, elle ne vous fait pas de cadeaux. Mais parfois, quand vous avez de la chance, vous pouvez compter sur votre famille. Et c’est ce que This Is Us nous montre.
À l’origine de la série on retrouve Dan Fogelman, le scénariste de Crazy, Stupid, Love, qui a demandé à ses camarades réalisateurs du film de se mettre derrière la caméra pour le pilote de sa nouvelle série.
À la manière d’un Brothers and Sisters ou d’un Parenthood, le nouveau drame familial choral de NBC va vous faire sourire, vous faire pleurer, et surtout vous donner envie de faire un câlin à toute votre famille. De prime abord, j’étais un peu sceptique, car si j’avais adoré Parenthood, le feuilleton Brothers & Sisters m’avait beaucoup déçue, alors en lisant le synopsis, je ne savais pas quoi penser… mais l’épisode entier m’a tout de même convaincue.
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This Is Us et ses portraits peu banals
Les prémices de This Is Us n’annoncent rien d’extraordinaire. C’est l’anniversaire de quatre protagonistes, Jack (Milo Ventimiglia, a-t-il besoin d’être présenté ?), Kate (Krissy Metz vue dans American Horror Story), Kevin (Justin Hartley, l’Archer vert de Smallville) et Randall (Sterling K. Brown qui vient de remporter un Emmy pour American Crime Story : The People vs O. J. Simpson) qui sont nés le même jour. Soit.
La femme du premier (Mandy Moore) est sur le point d’accoucher, et ils sont franchement heureux. Kate, elle, lutte un peu dans sa vie car elle est obèse
et aimerait perdre du poids, ce pourquoi elle rejoint un groupe de soutien. Quant à son frère jumeau Kevin, c’est un acteur de série B qui a pourtant du potentiel mais qui méprise ce qu’il fait. Enfin, Jack, à la vie professionnelle et personnelle épanouie, a été adopté et vient de retrouver son père biologique.
Pour le moment, c’est l’arc narratif de Kate qui m’intéresse le plus. Je la trouve très drôle et très humaine, alors que pour Rebecca et Jack, je suis plus réservée. Mais ça n’empêche pas que tous les acteurs sont convaincants, et donnent envie d’en savoir plus.
This Is Us, un drame plein d’émotion et d’humour
Véritable dramédie comme on aime catégoriser ces séries ni 100% dramatiques, ni 100% comiques, This Is Us mélange bien tous les ingrédients qui font rire et pleurer. D’une part, on a des personnages bien écrits qui délivrent des répliques bien piquantes, placés dans des arcs narratifs qui semblent prometteurs, et d’autre part, le spectateur a envie d’en avoir plus sur ces familles.
Le truc, c’est que les personnages doivent faire face à des problèmes du quotidien. Des obstacles que toi, moi, les gens quoi, rencontrent tous les jours et qui parfois foutent un coup au moral pour de vrai. Alors forcément, quand l’authenticité transparaît autant, c’est que la série marche et ça nous fait chialer. Ou plutôt, ça nous fait chialer en riant…
En fait, les personnages s’écoutent entre eux, et ça change.
En fait, les personnages s’écoutent entre eux, et ça change des programmes où le héros monologue et les autres se contentent de hocher la tête d’un air entendu en considérant tout ce qu’il dit comme la parole d’un messie.
Alors peut-être que seuls les plus sensibles aux drames familiaux y trouveront leur compte, et perso, je sais que c’est ma came, mais les plus cyniques seront submergés de sentimentalité et de clichés, car oui, il y en a.
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Le twist final de This Is Us qui remet tout en question
Ohlala, j’ai rarement vu un aussi bon twist de premier épisode. J’avoue, je n’y avais vu que du feu. Surtout qu’en voyant la bande-annonce, j’étais frustrée de ne pas comprendre la connexion entre les divers personnages, et donc je ne voulais pas trop m’avancer.
Pourtant, il aurait semblé que Mandy Moore ait spoilé le twist depuis des mois, mais je n’avais littéralement rien capté. Donc en fait, Rebecca et Jack (alias Mandy Moore et Milo Ventimiglia) sont les parents de Katy, Randall et Kevin. Et du coup, quid de la ligne temporelle pour la suite ?
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À en croire Dan Fogelman, le créateur de la série (et de Pitch dont la critique arrivera sous peu, ainsi que de Galavant), la temporalité ne sera pas linéaire. Si pour ce premier épisode le scénario est remonté jusqu’en 1980, l’année de naissance des triplés, le deuxième se déroulerait en 1989 pour ensuite revenir au lendemain de leur naissance. Quant aux jeunes de l’époque actuelle, la chronologie normale devrait suivre son cours.
Certes, ce n’est que le premier épisode, et je ne suis pas encore émotionnellement attachée aux personnages, mais en tout cas, je vais continuer à suivre les aventures de cette famille où plus d’un d’entre nous se reconnaîtra, et je souhaite de beaux jours à This Is Us ! Même si, au final, cette série ne comble pas le manque laissé par Parenthood…
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