« Un conte populaire de la Nouvelle-Angleterre », promet le slogan de The Witch, film d’horreur prévu pour 2016 qui a valu à son réalisateur, Robert Egger, un prix au prestigieux festival de Sundance — une bien belle percée pour un professionnel plutôt jeune qui, après sa carrière au théâtre, n’a que quelques courts-métrages à son actif.
On peut espérer une percée pour les membres du casting également : la jeune Anya Taylor-Joy, qui incarne l’héroïne, débute dans le métier ; Ralph Ineson et Kate Dickie, qui jouent ses parents, sont principalement connus pour leurs (relativement petits) rôles dans Game of Thrones, respectivement celui de Dagmer Gueule-en-Deux, un Fer-Né (chez Theon là, les îles nulles) et celui de Lysa Arryn, la sœur de Catelyn Stark qui n’a pas assez lu Françoise Dolto.
The Witch nous plonge parmi les premiers colons américains, au cœur d’une famille puritaine
installée en Nouvelle-Angleterre, au Nord-Est des États-Unis, au XVIIème siècle. L’épaisse forêt près de laquelle le petit bourg s’est construit semble abriter des êtres un peu plus vénères que les cerfs et autres lièvres de la région : on soupçonne des sorcières de s’y planquer…
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Alors quand l’un des enfants devient possédé, les soupçons se tournent vers la jeune Thomasin : ne serait-elle pas une sorcière infiltrée ? Piques, pioches, le bûcher n’est jamais très loin pour qui est accusé•e de sorcellerie.
Avec une atmosphère qui rappelle celle du Village de Shyamalan et une relecture apparemment très efficace du mythe de la sorcière dans les bois, The Witch m’a fait claquer des dents en deux minutes trente seulement. Surtout lors du passage « peek-a-boo », un jeu si anodin qui devient facilement terrifiant…
Rendez-vous en 2016 pour voir The Witch sur grand écran !
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Les Commentaires
Ok, mais elle avait quelque chose de pas clair en tête cette chèvre, ça se voyait