Avant que le coronavirus n’emporte tous les festivals sur son passage, j’ai eu la chance de pouvoir aller en début d’année au festival du film fantastique de Gérardmer.
Un évènement vraiment spécial qui se déroule dans les monts enneigés des Vosges, là où personne ne vous entend crier…
The Vigil, la bande-annonce
https://www.youtube.com/watch?v=pKot8Z7GT-8&feature=youtu.be
L’endroit parfait, en somme, pour se glacer les sangs devant quelques films d’horreur ou de SF, bien au chaud dans le grand cinéma qui borde le lac gelé.
Cette édition 2020 a vu émerger quelques pépites comme Saint Maud, qui sortira en 2021 et The Vigil, en salles le 5 août prochain.
Ce dernier a été réalisé par Keith Thomas, un cinéaste américain dont c’est le tout premier long-métrage.
Bien sûr, je ne me suis pas fait prier pour aller découvrir cette nouveauté, dont les festivaliers sortant de la première projection faisaient déjà bonne presse.
Et je n’ai pas été déçue.
Dès les premières minutes, cette fiction déploie une grande mythologie autour de ses personnages et de leurs croyances.
The Vigil, de quoi ça parle ?
J’ai plongé immédiatement dans l’univers lugubre de The Vigil, dont l’intrigue se déroule à Brooklyn et se concentre sur le personnage de Yakov, un jeune homme qui après avoir quitté sa communauté juive orthodoxe, se retrouve à court de foi.
Un soir, alors qu’il accuse de sérieux problème d’argent, il accepte à contrecœur d’assurer la veillée funèbre d’un membre décédé de son ancien groupe religieux.
Sa mission ? Demeurer toute la nuit avec la dépouille du défunt et sa femme atteinte d’Alzheimer.
Mais peu après être arrivé, Yakov est sujet à ce qu’il prend pour des hallucinations…
The Vigil m’a beaucoup surprise de par sa grande sensibilité.
Loin de n’être qu’un film d’horreur bourrin rythmé par les jump scare, il parvient à analyser les traumatismes de son personnage principal avec beaucoup de finesse et d’émotion.
Résultat : le tout prend aux tripes.
The Vigil mêle effroi et délicatesse avec brio, tant et si bien que j’en suis sortie quasi-bouleversée.
J’aimerais souligner également de beaux efforts de mise en scène ainsi qu’un clair-obscur permanent qui apporte au film une esthétique quasi-picturale.
Je ne manquerai pas de retourner le voir au cinéma le 5 août !
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Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
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