En partenariat avec Wild Bunch (notre Manifeste)
Qui, mais QUI voudrait passer une nuit avec un cadavre ?
Moi apparemment, puisque le pitch de The Vigil me hypait énormément quand je l’ai vu sur le programme du Festival international du film fantastique de Gérardmer, en février dernier.
Et je n’ai pas été déçue, et par là j’entends que le film m’a tout bonnement terrifiée…
Alors si tu kiffes te faire peur au cinéma, voici pourquoi The Vigil est fait pour toi. En plus ça tombe bien, il sort le 29 juillet au cinéma !
L’incursion de The Vigil dans la tradition religieuse juive
New York, Brooklyn.
Après avoir quitté la communauté juive orthodoxe, Yakov, à court d’argent comme de foi, accepte à contrecœur d’assurer la veillée funèbre d’un membre décédé de ce groupe religieux, Monsieur Litvak.
Avec la dépouille du défunt pour seule compagnie, il se retrouve bientôt confronté à des phénomènes de plus en plus inquiétants…
J’ai vécu The Vigil comme une plongée vertigineuse au cœur de la tradition religieuse juive orthodoxe par le biais de l’horreur, qui s’y prête particulièrement via la figure du shomer.
Le shomer est un gardien, qui veille le défunt la nuit suivant sa mort, jusqu’à l’aube. Un job qui peut sembler déjà terrifiant de base, mais si on y ajoute un démon maléfique qui se balade dans le coin, c’est le cauchemar assuré…
Le réalisateur, Keith Thomas, confie :
Ça m’apparaissait fou que personne n’ait fait un film avec un tel concept. Je savais donc que je devais avoir un shomer seul avec un cadavre toute une nuit.
Je savais que ça devait avoir une unité de lieu, que ça devait se dérouler en temps réel. Je savais que ça allait créer de la tension.
En une nuit, The Vigil te transportera dans un univers encore méconnu du film de genre. Rien que pour ça, il est déjà culte !
The Vigil jongle avec l’horreur sous toutes ses formes
Si tu avais tremblé devant The Jane Doe Identity en 2017, tu retrouveras la même qualité de terreur chez The Vigil, avec cependant une atmosphère plus sombre et spirituelle, qui perso, m’a conquise.
Devant The Vigil, j’ai sursauté, j’ai détourné le regard, j’ai frissonné. Tout simplement parce que le film manie tous les genres de l’horreur avec une dextérité folle, grâce à une caméra qui entame une chorégraphie funèbre millimétrée.
Du gore, des jump scares, de la possession et de la terreur psychologique, tout y est !
Et la cerise sur le gâteau, c’est l’avènement d’un nouveau monstre, la figure du mazik.
D’abord terré dans le hors-champ, ce démon prend ses origines dans la tradition juive, mais Keith Thomas, le réalisateur, lui a trouvé une genèse particulière et non-manichéenne que je te laisse découvrir en allant voir le film.
Niveau huis clos angoissant, j’ai rarement vu aussi réussi…
The Vigil, un premier film extrêmement prometteur
Si The Vigil est produit par les producteurs d’Halloween et Insidious, le reste de l’équipe créative n’a pas forcément autant d’expérience.
Et tant mieux : quelle fraîcheur ! Keith Thomas dirige ce premier film avec ses tripes, il y met tout ce qu’il a, et chaque plan transmet cette envie.
En s’inspirant de L’Exorciste, de L’Échelle de Jacob ou encore de Possession, il réalise un véritable tour de force et transforme son premier long-métrage en bijou de l’horreur.
L’interprète de Yakov, Dave Davis, livre quant à lui une performance très convaincante tandis que le film repose presque entièrement sur ses épaules. Une vraie prouesse !
The Vigil s’illustre donc par ses jeunes talents prometteurs que je te conseille de suivre très près à l’avenir, lectrice.
Mais en attendant, fonce voir The Vigil au cinéma dès le 29 juillet !
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