La caméra filme l’agence façon feuilleton, en s’attachant à chacun des personnages du staff : Carole la boss que ses employés appellent soit « Auntie Carole » (tata Carole) soit « The witch » (la sorcière), les bookers divisés en plusieurs catégories : les bookers presse, les bookers homme, les bookers « new faces », les bookers commerciaux.
Jon, par exemple est « senior commercial booker » : il est chargé de trouver des modèles pour les publicités aux formes plus « normales » que celles utilisées pour les défilés. Capricieux et lunatique, il ne supporte pas la moindre remarque et déclenche un drame dès que quelqu’un se permet de lui dire quelque chose.
Paul, booker éditorial est un délicieux et facétieux anglais qui aime se déguiser et faire des blagounettes. Christophe, responsable de la section homme est un français calme et serein mais qui aime envoyer des petites piques dans sa langue maternelle quand Carole lui court trop sur le haricot.
Pourquoi c’est cool
– Chaque personnage est drôle et attachant et on se rend compte qu’une vraie agence de mannequins est loin de l’image glacée et hystérique qu’on peut imaginer. Carole va même jusqu’à dire à propos d’une de leurs mannequins qui débarque à l’agence qu’elle a beaucoup trop maigri et qu’elle ne peut pas la faire travailler parce qu’elle n’a pas l’air « healthy ».
– On s’aperçoit qu’il y a de vraies relations humaines entre un mannequin et son booker. Annie, booker responsable des « future faces » est complètement angoissée et paniquée à l’idée qu’une de ses protégées, India soit malade et perdue à New York. Après 3 jours à sangloter, elle décide finalement de prendre un vol pour rejoindre son poulain et la rassurer. Elle explique dans un des témoignages visage/caméra qui viennent entrecouper les épisodes que les bookers sont plus des grandes soeurs/frères pour les mannequins, ils doivent prendre en charge et planifier toute leur vie, y compris leur rendez-vous chez le gynéco !
– Carole la big boss est absolument hilarante tellement elle est à la fois hystérique et passionnée. Rien que pour assister aux terribles disputes entre son frère Chris et elle, le show vaut le coup d’oeil : ça hurle et ça s’envoie des noms d’oiseaux du genre « asshole idiot ». Absolument délectable.
– On voit que les nouvelles superstars de demain sont toutes au départ des petits choses terrifiées qui ouvrent leurs grands yeux éberlués sur le monde du haut de leur mètre 80 et ne savent pas trop quoi faire de leur grand corps.
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
Les Commentaires
Enjoy ladies! :small: