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Culture

The Mighty Boosh – Les meilleures séries UK #3

Régulièrement, nous vous présenterons les meilleures séries britanniques. Cette semaine, c’est au tour de The Mighty Boosh, une série à l’humour sans queue ni tête ni arme ni haine ni violence.

Si vous aimez les séries qui vous donnent envie de vous arracher les cheveux, de vous jeter à genoux devant votre télé et de hurler « JE COMPRENDS RIEN » en levant les yeux vers le plafond, alors vous aimerez The Mighty Boosh. Si vous avez envie de rire à gorge déployée en laissant entrevoir le fond de votre oesophage de velours, alors vous aimerez The Mighty Boosh. Et si vous êtes amatrices d’humour complètement déglinguo comprenant des animaux qui parlent, vous aimerez The Mighty Boosh.

Cette série est en réalité l’adaptation pour la télévision de trois spectacles (dont un mettant en scène Fielding et Barratt dans les rôles d’une baleine et d’un pénis géant). Je la range dans la catégorie des « Petits bijoux surréalistes et incompréhensibles » car il faut bien l’avouer : c’est du grand n’importe quoi. Mais du grand n’importe quoi qui donne envie de crier au génie.

The Mighty Boosh ne porte aucun message et n’a aucun intérêt sémantique car le pivot central de la série est l’imagination débordante de ses deux créateurs, auteurs et acteurs principaux, Noel Fielding et Julian Barratt. C’est un peu comme s’ils avaient sélectionné toutes leurs meilleures blagues pour les rassembler dans une série sans prendre le temps de les lier entre elles. (Note : si je m’amusais à faire pareil, je deviendrais la risée de l’Internet).

the-mighty-boosh

Le pitch

The Mighty Boosh, c’est avant tout l’histoire de Vince Noir (Noel Fielding) et Howard Moon (Julian Barratt), deux amis aux profils complètement opposés

: le très populaire Vince a la silhouette androgyne et un style mi-WTF, mi-fashion victim. Howard est un loser assumé, tellement ringard qu’il en deviendrait presque cool. Je sens les fans de The IT Crowd (une série dont je ne me lasserai jamais de vous parler, JAMAIS, vous m’entendez ? Ja-mais. Jamais.) frétiller des synapses, et pour cause : Noel Fielding y interprète Richmond, le jeune cadre dynamique et prometteur qui met en péril sa carrière (au point d’être caché dans les sous-sols de l’immeuble abritant le siège de Reynholm Industry) quand il devient gothique après avoir eu un coup de coeur pour le groupe Cradle of Filth.

Autour de ces deux figures emblématiques s’invitent également régulièrement un chaman et un gorille qui parle. (J’en profite pour vous rappeler l’air de rien que la drogue, c’est mauvais pour la santé.)

Quelques petits extraits pour vous accointer à l’univers de la série

L’humour de The Mighty Boosh étant relativement difficile à expliquer avec des mots, j’ai préféré vous sélectionner quelques extraits afin de vous faire entrevoir l’esprit (tordu) de la série.

Oh mon Djeu des globules blancs qui parlent et qui chantent !

Un crabe en colère qui parle et qui bouge sur un fond rose dans un estomac :

Ici, Vince et Howard se retrouvent dans une situation particulièrement inconvenante. Mais tout finit bien puisque Naboo le chaman et Bollo le gorille qui parle arrivent sur un tapis volant pour les sauver :

Si je vous conseille vivement de jeter un oeil à The Mighty Boosh et de regarder la totalité des épisodes disponibles, je ne puis que vous recommander de ne pas en abuser et de faire des pauses entre deux visionnages. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’en préparant cette revue, je me suis amusée à regarder plus de 40 minutes d’extraits. 40 minutes à l’issue desquelles j’ai cru entendre le papier toilette me parler quand je suis allée aux vécés.

The Mighty Boosh, plus fort encore que les champignons hallucinogènes et les Fisherman’s Friend.


Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.

Les Commentaires

6
Avatar de Xanthelasma
4 mai 2012 à 22h05
Xanthelasma
Je suis en train de m'avaler les saisons depuis quelques jours et c'est tout simplement génialissime! Bien que j'étais très, très sceptique en voyant le premier épisode, mais bizarrement tout est cohérent au fil du temps
A cause de The I.T. Crowd et de Mighty Boosh, je commence à trouver Richard Ayoade et Noel Fielding plutôt mignons
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