Ils sont imprévisibles et passionnants, pourtant, s’attacher aux personnages de The Last of Us est probablement une très mauvaise idée. Sortie en janvier, la série HBO de Craig Mazin et Neil Druckmann ramenait à la vie le genre du zombie dans une série aussi palpitante que bouleversante, qui annonce le meilleur pour les saisons suivantes. Attention toutefois : tirons des leçons de Game of Thrones et rappelons-nous qu’avec les séries HBO, mieux vaut se préparer à toutes les éventualités concernant le sort de nos personnages préférés.
« Personne n’est à l’abri de rien »
C’est ce qu’a confié le créateur de la série Craig Mazin, dans les colonnes du Hollywood Reporter. Dans une longue interview, le showrunner a rappelé que même si elle était adaptée du jeu vidéo culte, The Last of Us fonctionnait aussi comme une œuvre indépendante, les créateurs se réservant donc le droit de prendre des libertés par rapport au scénario du jeu :
« N’importe qui ayant joué au jeu et ayant regardé la première saison sait que parfois, nous respectons le scénario du jeu à la lettre, et parfois, nous proposons quelque chose de drastiquement différent. »
On l’a notamment vu dès le troisième épisode de la première saison, qui consacrait un épisode entier à raconter l’histoire d’un amour simple et magnifique sur plusieurs années, loin des exigences d’action qui caractérisent le genre zombie. Or, certaines décisions des showrunners peuvent s’avérer plus délicates, particulièrement lorsqu’elles concernent la mort des personnages. À ce propos, Craig Mazin n’y est pas allé par quatre chemins, rappelant à qui ne le savait pas encore que dans sa série, personne n’est à l’abri de La Faucheuse :
« Les gens ont compris en regardant la série que c’était le genre d’histoire où personne n’est à l’abri de rien. Il arrive parfois que des créateurs cherchent à faire durer leur série le plus longtemps possible et préservent donc leurs personnages principaux. Quand un acteur demande trop d’argent ou qu’il n’est plus en vogue, ils le tuent. Ce n’est pas comme cela que nous travaillons, et HBO non plus. Donc en ce qui me concerne, n’importe qui peut mourir à n’importe quel moment. »
Si l’on se réjouit que Craig Mazin fasse confiance à son instinct d’auteur, on ose espérer qu’il ne touchera pas un cheveu de nos personnages doudous qu’on est impatientes de retrouver, même s’il faudra a priori attendre début 2025 pour cela.
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
Les Commentaires
Heu ben je le sais bien et je n'ai jamais prétendu le contraire. Comme je disais ; "il y a des conséquences et des drames" qui découlent de ces morts. Du coup je ne comprends pas trop le pourquoi de ta réponse par rapport à la mienne vu que je n'ai pas dis que c'était juste pour choquer ?