Enfin ! Après des années d’attente, des annulations, des reports, The Last Guardian est enfin sorti. Le jeu vidéo incontournable, troisième création de l’équipe à l’origine de Ico et Shadow of the Colossus, a longtemps fait rêver les gameuses et les gamers. Après avoir joué quelques heures au bouzin, je vous fait part de mes premières impressions !
The Last Guardian raconte l’histoire d’un petit garçon qui se réveille dans une caverne inconnue. Son corps est couvert de tatouages, et à ses côtés repose une bête enchaînée. Cette bête, il la connaît : les Anciens l’appellent le Mangeur d’Hommes. Elle semble blessée et affamée, et se comporte de manière agressive uniquement pour se défendre.
L’enfant la libère, la nourrit, puis apprend à la comprendre et à communiquer avec elle. Très vite, une vraie amitié va naître entre la bête, renommée Trico, et le petit garçon aux tatouages.
Trico, ton nouveau meilleur ami
L’étrange animal, à mi-chemin entre l’oiseau, le chat, le chien et probablement plein d’autres trucs, devient bizarrement très vite attachant. Si son intelligence artificielle n’est pas au top du top (bon courage pour vous en servir comme escabeau), son comportement est extrêmement bien fait.
Ses hésitations et ses petites mimiques le rendent aussi attachant qu’un corgi. Et on sait tous combien un corgi est attachant.
Regardez-moi cette bonne bouille !
Trico n’a rien d’un élément cosmétique : il fait partie intégrante du gameplay. Tout va se jouer dans la coopération entre le petit garçon et la bestiole.
En se cramponnant aux longues plumes de Trico, on pourra se servir de lui pour sauter par dessus des gouffres, atteindre des chemins très en hauteur ou encore attaquer des ennemis puissants.
Quelques défauts…
Si au niveau du gameplay le jeu est intéressant, il pèche un peu côté calibrage de la caméra.
Celle-ci est légèrement orientée vers le sol, pour économiser de la mémoire. En effet, moins on en montre et moins le jeu est gourmand. On peut voir le ciel en orientant le joystick vers l’arrière, mais on ne le voit pas nécessairement par défaut.
C’est une astuce assez courante dans le monde du jeu vidéo, et qui ne pose pas obligatoirement problème.
Sauf que là, difficile d’expliquer pourquoi… Mais ça me colle la nausée ! En fait, je ne peux pas jouer à The Last Guardian plus de deux heures d’affilée. Assez frustrant, sachant que le jeu pourrait se consommer comme un film, tant il est mystérieux et fascinant.
…mais un univers fascinant
Le but ? Avancer, explorer, pour arriver à comprendre pourquoi on est là. Au milieu des colonnades, des ponts et de ce qui semble être les vestiges d’une civilisation perdue, nous allons retrouver petit à petit la trace d’un monde ancien.
Évidemment, le gros point fort du jeu, c’est son univers. C’est MAGNIFIQUE, sans exagérer : c’est d’ailleurs un des facteurs qui a freiné l’équipe. Il y a plusieurs années, quand le premier teaser de The Last Guardian a été dévoilé, on avait plus l’impression de voir la bande-annonce d’un film d’animation que d’un jeu vidéo. Les graphismes étaient trop ambitieux pour l’époque.
Aujourd’hui, on peut se permettre un tel sens du détail et de telles couleurs, et le résultat est vraiment joli.
The Last Guardian est finalement un jeu audacieux, à l’univers très travaillé. Si vous aimez les belles histoires, le côté touchant d’une amitié humain-animal, vous n’avez plus qu’à vous précipiter sur le jeu !
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires
à ce propos, j'ai été voir la critique sur JV.com, ils se faisaient carrément incendier pour n'avoir donné "que" 14 sur 20 au jeu, la moyenne des utilisateurs étant 17. Il faut dire que Trico nous rappelle tellement nos compagnons à 4 pattes qu'on lui pardonne sans problème ses temps de réaction un peu longs.
à tel point que j'ai été triste d'apprendre qu'il s'était mal vendu et qu'il avait quand même eu pas mal de critiques négatives (et ce malgré un score général plus qu'honorable), je n'avais jamais ressenti ça pour un jeu, comme si j'aimais Trico au même titre qu'un être vivant