Tu pensais que les nanas farfelues qui, à l’écran, parlent fesses et amourettes, avaient disparu avec le dernier épisode de Sex and the City ? Tu te fourrais le doigt dans le globe oculaire.
100 % filles, 100 % culte
The L Word, kézako ? Le programme retranscrit le quotidien d’un groupe de potines, pour la plupart lesbiennes. Parmi les personnages, on trouve Jenny (campée par Mia Kirshner), une jeune romancière torturée à la sexualité confuse. C’est à travers elle qu’on se glisse dans l’histoire. Fraîchement débarquée à Los Angeles, la demoizelle fait la connaissance de ses voisines, Bette (Jennifer Beals, héroïne de Flashdance) et Tina (Laurel Holloman). Ensemble depuis sept ans, le couple n’a qu’une envie : faire un minot, un vrai, qui bave et qui gazouille. Les deux femmes ont un cercle d’amies folichon : Alice (Leisha Hailey), journaliste bi, loufoque à souhait, Dana (Erin Daniels), joueuse de tennis au coming-out imminent, et enfin Shane (Katherine Moennig), coiffeuse tendance et accessoirement véritable magnet’ à gonzesses. Voilà pour le pitch.
5 bonnes raisons d’en pincer sec pour The L Word :
1) Le concept est inédit, résolument innovant : c’est la première fois qu’une série aborde sans retenue l’homosexualité féminine dans tous ses états (les mâles, eux, avaient déjà eu Queer As Folk en 2000). En évoquant des sujets sensibles tels que l’homoparentalité, l’intolérance ou l’acceptation de soi, The L Word a levé bon nombre de tabous en devenant un show culte non seulement aux yeux de la communauté gay et lesbienne, mais aussi aux yeux du grand public. Et oooouais, quand il s’agit d’amour avec un grand A (et pas un grand V cf. David-du-Loft-mais-si-souviens-toi), homos, hétéros, petits et gros se retrouvent … Pfiouh, c’est beau !
2) L’un des personnages précédemment cités mérite une attention toute particulière : c’est Shane (alias, en vrai, la cousine de Gwyneth Paltrow) ! Sapée comme un membre des Strokes, elle fait partie de ces filles qui ne laissent en aucun cas indifférent(e), qui en jettent, qui dépotent ! Son rôle est fouillé, abouti, son jeu, convaincant et subtil. A tel point que, oooui (!), elle constitue une raison à part entière de suivre le programme jusqu’au bout.
3) The Organ, Le Tigre, Leonard Cohen, Tegan and Sara, The Gossip… La bande originale de la série se mange sans fin, s’écoute jusqu’à plus soif. C’est un mix parfait de genres : rock, folk, pop, country, électro, etc. Chaque épisode est une mine d’or dont on ressort avec une liste comme çaaaaaaa de titres à acheter sur iTunes…
4) A l’instar de Catherine Deneuve dans Nip/Tuck ou de Sean Penn dans Friends, The L Word est un show TV qui fait appel à moults guest-stars. Ainsi, on y a déjà vu Rosanna Arquette, Snoop Dog et la chanteuse Peaches. Qui fera une apparition dans la quatrième saison ? Suspens … Quoi ? Quelle est la tourte qui a dit Carlos et Sim ?
5) Tu en as ras le bonnet des programmes dans lesquels les protagonistes sont détenus dans une prison et/ou enfermés sur une île infestée d’ours polaires ? Tu as envie d’un truc plus humain, plus hot, plus woooooouah ? Huit lettres (6 consonnes, 2 voyelles) : The L Word (CQFD)
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires
J'ai lu vos spoilers mais je savais d'avance ce qi se passait dans cette ultime saison , car j'avais lu des réactions dans un autre site.