Mardi soir, M6 diffusait les premiers épisodes de la saison 2 de The Island : seuls au monde. Dans cette seconde édition, les femmes et les hommes sont abandonnés sur deux îles différentes.
Revenons ensemble sur le concept de ce programme et sur les raisons qui font que, dorénavant, chaque mardi soir, je m’installerai tranquillement devant ma télé sous un plaid, une tasse de thé à la main, regardant tranquillement ces hommes et ces femmes lutter pour leur survie.
Le concept de The Island
Vous avez sans doute entendu parler de ce programme dont M6 a (très) largement vanté le succès l’année passée. The Island, c’est un concept novateur qui apporte un vent de fraîcheur dans l’univers quelque peu monotone et rébarbatif des émissions de survie. Lassé•es par Koh Lanta et par des épreuves de confort et d’élimination que vous connaissez par cœur ? Laissez-vous tenter par la dimension plus « vraie » et plus sauvage de The Island !
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Ce qui fait toute l’originalité du programme, c’est l’absence d’équipes techniques.
Les candidat•es y sont abandonné•es pendant 28 jours sur une île déserte à l’environnement hostile. Jusque-là, rien de bien nouveau, me direz-vous. Ce qui fait toute l’originalité du programme, c’est l’absence d’équipes de cameramen et autres technicien•nes : ce sont les candidat•es qui se filment.
Dès lors, l’émission devient beaucoup plus intéressante et beaucoup plus véridique. Et d’un coup, sans que vous sachiez vraiment pourquoi, vous vous retrouvez à parler tout•e seul•e devant votre écran et à donner des conseils divers et variés aux candidat•es, comme s’ils et elles pouvaient vous entendre !
https://youtu.be/DYHdovX_YT0
Ce qui donne son identité au programme, c’est l’intervention d’un professionnel de la survie, Mike Horn
Le second élément qui donne son identité au programme, et qui mérite d’être évoqué ici, c’est l’intervention d’un professionnel de la survie, Mike Horn. Tout au long de l’émission, ce dernier se place en véritable narrateur et nous donne ses conseils pour survivre sur une île déserte.
En plus de ses précieuses indications (et de son accent atypique qui me fait toujours rire), on notera sa capacité à donner un ton dramatique à l’émission et à maintenir le public en haleine.
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Une deuxième édition prometteuse
Si la première saison de The Island a connu un large succès, la deuxième édition apporte surprises et nouveautés. Ce qui m’avait légèrement (bon d’accord, beaucoup) ennuyée lors de la première saison, c’était l’absence de femmes parmi les candidats, et cette voix-off qui répétait sans arrêt « les hommes ci, les hommes ça… ».
Et nous alors ? Qu’est-ce que c’était que ce sexisme ? Sous prétexte que nous (ne) sommes (que) des femmes, nous sommes incapables de trouver les moyens de survivre pendant un mois ? Le programme, malgré son succès, avait d’ailleurs essuyé de nombreuses critiques à ce sujet.
Cette année, ô joie, quinze femmes sont présentes, prêtes à prouver que nous sommes capables de nous surpasser au même titre que les hommes… voire mieux d’ailleurs, puisque l’aventurier de l’extrême Mike Horn a affirmé que les femmes seraient plus adaptées à la survie que les hommes, notamment « parce que ce sont elles qui donnent la vie », ce qui leur confèrerait un instinct protecteur.
Dit-il vrai quant à la supériorité des femmes ? Il faudra attendre les prochains épisodes pour le savoir… Débriefing mercredi prochain !
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Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires
Bref je regarderais volontiers la suite je pense