Michael Schur a dit au revoir à The Office, à Parks and Recreation, pas encore à Brooklyn Nine-Nine, mais il vous salue surtout avec The Good Place qui vient de démarrer il y a quelques jours. La nouvelle comédie de NBC débarque avec toute la bonne humeur et le bon humour dont Schur sait faire preuve.
The Good Place commence avec un double épisode qui donne le ton, entre rires et positivisme.
https://www.youtube.com/watch?v=oFthRe5acxQ
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The Good Place, en résumé
Kristen Bell n’aura pas chômé après la fin de House of Lies ! On a pu la voir dans Bad Moms, la comédie féminine qui était un véritable coup de cœur pour moi, dans l’actu actuellement avec sa super vidéo parodique sur l’égalité salariale, et elle enchaîne directement avec The Good Place qui était l’une de mes séries les plus attendues de la rentrée.
Ce que vous ne savez probablement pas c’est que tous vos faits et gestes sont suivis par Big Brother qui calcule votre score de bonté en additionnant les bonnes et mauvaises actions.
Après sa vie terrestre, Eleanor Shellstrop (comment ont-ils trouvé ce nom ?) atterrit au « bon endroit », aka The Good Place, et mettons les points sur les i, ce n’est PAS le paradis ! Ce n’est pas forcément au ciel, même si le lieu est en opposition avec le mauvais endroit où les gens crient pas mal. Bref, le bon endroit, c’est juste un coin de paradis pour l’élite des êtres humains, ceux qui ont fait du bien dans leur vie.
Car oui, ce que vous ne savez probablement pas c’est que tous vos faits et gestes sont suivis par Big Brother qui calcule votre score de bonté en additionnant les bonnes et mauvaises actions.
Une bonne action = faire un câlin à un ami triste (je peux vous assurer que ce n’est pas grâce à ce point que j’augmenterais mon score) ou encore éradiquer l’esclavage. Une mauvaise action = dire à une femme de sourire (oui, ils réussissent à sortir des petites piques comme ça). Résultat ? Au bon endroit, il n’y a que la crème de la crème : des personnes qui ont fait de l’humanitaire, sauvé des chiots, bref, qui ont vécu une vie parfaitement admirable sur Terre et qui méritent de trouver leur âme sœur.
BORDEL LES LOUTRES, trop de mignonnitude
Sauf qu’Eleanor n’entre pas vraiment dans la catégorie des saints. Elle pense qu’il y a eu erreur dans la sélection et que sa place n’est pas ici
. Mais elle ne veut pas aller au mauvais endroit non plus. Alors ni une, ni deux, elle va commencer à prendre des cours pour devenir gentille.
Le meilleur des monde dans The Good Place, mais…
L’univers de The Good Place est tellement what the fuck ! Des couleurs qui pètent à la limite du kitsch, des décors absurdes et grandiloquents, nous voici dans un lieu décalé.
Déjà, les gens qui peuplent le quartier sont tous quasiment moralement parfaits, mais en plus toutes les langues y sont automatiquement traduites pour que tout le monde puisse se comprendre, et puis il y a littéralement tout ce dont on rêve. Comme une boutique de yaourt glacé à tous les coins de rue, merci, et c’est gratuit.
Mais visiblement, son concepteur Michael n’est pas imperméable aux erreurs car il y a quelques bugs dans son quartier… Du genre, des coccinelles géantes qui viennent semer la terreur dans les rues.
Le responsable de la ville est incarné par Ted Danson qui vient insuffler une très bonne énergie dans la série. Je ne sais pas si on l’oublie parfois, mais le monsieur a quand même fait ses armes dans Cheers, Larry et son nombril et Bored to Death avant de jouer dans des drames beaucoup plus sérieux comme Damages ou Les Experts.
L’humour savoureux de The Good Place
Pour le moment, mon truc favori c’est Janet (D’Arcy Carden), une sorte de Siri sous apparence humaine qui déboule selon les besoins des usagers et qui sait tout ! J’ai aussi aimé un gag récurrent : dans ce semblant de paradis, les habitants ne peuvent pas jurer et dire des grossièretés.
Pas de « fuck » à tout bout de champ, mais des « fork » pour le plus grand plaisir de nos oreilles !
L‘âme sœur d’Eleanor est vraiment chouette. Il s’agit de Chidi, joué par William Jackson Harper, qui arrive à apporter sa vision du bien sans pour autant faire culpabiliser les autres.
La question est maintenant de savoir si être une bonne personne est la même chose que de bien agir… Mais que ça ne te retourne pas le cerveau, car The Good Place ne se veut pas moralisateur mais plutôt pédagogue.
Pour le moment, ce qui m’étonne le plus, c’est le personnage de Tahani. Tout son comportement remet en cause sa place au paradis, donc peut-être qu’Eleanor n’est pas la seule à ne pas être au bon endroit…
En tout cas, je vais continuer à suivre assidûment The Good Place !
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