Remember : « They say this is all I need you to get by / The truth is, baby, it’s a lie-ie-ie-ie-ie ». Ie ie ie oui, puisque ce n’est pas le meme son de cloche sur le dernier album.
Si la plupart des morceaux sont des anthems punk nerveux et mélodiques (Square here I come, Bigger Hole To Fill, Returns to The Favour) leur classicisme est congestionnant : pas d’innovation artistique notable. Les guitares ne se lâchent pas, les riffs restent propres comme sur du rock FM, on s’ennuie.
Well All Right a une touche intéressante, plus sixties, plus raffinée et déconstruite, dommage qu’il soit coupé en deux par ce pont lunaire et raté qui sort de nulle part. T.H.E.H.I.V.E.S est un morceau radicalement funky et donc à la mode, spécialement conçu pour passer en radio en 2007 mais le résultat n’est pas là non plus tandis que Won’t be long semble avoir recruté le clavier de The Cure, mais on se demande vraiment pourquoi faire (ce morceau ne s’écoute pas jusqu’au bout.) Et si au départ elle devait être une ballade punk avec du potentiel, You Dress Up for Armageddon se casse la gueule, et le chanteur n’y est pas pour rien puisque lors du refrain on se croirait dans un pub blindé de hooligans en face du Wembley Stadium.
Au rendez-vous des freak-tracks qui n’ont rien à voir avec la mêlasse pseudo punk-rock qui constitue ce disque blanc et noir ; la famille Adams s’invite au complet sur le très gothique Puppet on a String (piano tristounet, fleurs violettes, portrait de la regrettée tante Irma au dessus de l’escalier) et l’influence est rappelée sur le grincheux et sympathique slow bontempi A Stroll Trough Hives Manor Corridors. Cette touche dark et poussiéreuse serait le seul truc marrant à sauver sur le disque !
Définitivement, préférez ré écouter un petit White Stripes si vous souhaitez rester d’humeur cotonneuse.
Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.
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