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Texas : un groupe de travail sur la mortalité maternelle omet de collecter 10 ans de données sur l’avortement

Alors qu’un groupe de travail doit présenter les conclusions d’un rapport analysant les causes de mortalité des femmes enceintes sur dix ans, au Texas, les informations sur les décès liés aux interruptions volontaires de grossesse ont été omises.

Après une loi promulguée en 2014, les États-Unis ont créé le Comité d’examen de la mortalité maternelle, chargé d’analyser les décès liés à la grossesse dans chaque État. Dix ans après, le rapport 2024 de ce groupe de travail sera le tout premier analysé, depuis que la Cour suprême a annulé Roe v. Wade, qui garantissait le droit à avoir recours à l’interruption volontaire de grossesse (IVG).

Dix ans de cas non répertoriés

Créé après une augmentation spectaculaire des décès maternels signalés au début des années 2010, il doit couvrir et analyser l’ensemble morts liées aux grossesses. Mais il semble qu’au Texas, les cas liés à l’avortement de ces dix dernières années ont été omis, les informations ne figurant pas dans le rapport, comme le relève Jezebel.

Ainsi, bien que le comité reçoive des informations sur presque tous les décès survenus pendant ou 12 mois après une grossesse au Texas – y compris les décès accidentels – les cas impliquant des IVG autogérées n’ont pas été portés devant le groupe de travail. Impossible pour l’heure de savoir si cette omission est volontaire ou pas.

Risque d’augmentation de 21% de décès liés à l’avortement

Pour l’instant, le comité ne sait pas non plus combien de décès ont été ignorés. Mais les certificats de décès de l’État dénombrent au moins 20 morts liés à l’avortement au Texas, entre 2014 et 2020. Des chiffres qui devraient monter après 2022 selon les chercheurs, à cause des restrictions au droit à l’avortement.

Et pour cause, une étude de 2021 a estimé qu’une interdiction générale de l’avortement entraînerait 21 % de décès liés à la grossesse en plus aux États-Unis, notant que leur projection était une estimation basse car elle n’incluait pas les décès potentiels causés par des avortements autogérés ou encore à risque.


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