En ce moment, Nintendo nous inonde de sorties toutes plus cool les unes que les autres sur 3Ds et Wii U. Mario & Luigi : Dream Team Bros. développé par le studio Alpha Dream ne fait pas exception et s’avère un être jeu bien sympa, surtout en cette période estivale.
L’histoire
Parce que y a pas de raison, dans le monde de Mario aussi c’est les vacances. La Princesse Peach a donc été invitée a visiter l’île Koussinos avec une partie de sa suite et tout ce petit monde embarque à bord d’un dirigeable, mené par un chien jaune et carré, équipé d’une télévision dans les fesses (?). On commence à comprendre que ça sent un peu le pâté cette histoire quand un monstre chauve-souris de l’apocalypse vient attaquer le ballon et le fait s’écraser sur la sus-dite île (on a eu du pot d’ailleurs, si on s’était écrasés en Corée du Nord on aurait moins fait les cakes).
Débute alors un long, très long tutoriel pour apprendre les ressorts du jeu : c’est d’ailleurs le défaut majeur de ce titre destiné à un public très jeune, les explications sont interminables et on laisse rarement le joueur en paix plus de cinq minutes, ce qui devient très vite lourd et casse complètement le rythme du jeu.
Ne te fie pas à ce petit sourire, cette bestiole est complètement insupportable.
Pour faire court, le peuple originel de l’île Koussinos a été emprisonné dans des cauchemars par un certain Antasma et c’est à nos deux héros en salopettes d’aller les libérer. Bien entendu, Bowser ne ratera pas l’occasion de ramener sa fraise et en profitera pour kidnapper la Princesse, ohlalala quelle surprise dis donc on l’avait pas vu venir.
Le souci c’est que les habitants sont emprisonnés dans un monde onirique, ce qui est moyen pratique, on en conviendra, pour aller les chercher. Heureusement, il semblerait que Luigi puisse servir de pont entre le monde réel et celui des rêves, c’est donc dans son inconscient un tantinet altéré par sa consommation excessive de champignons magiques que se déroule une bonne partie de l’histoire. Ce qui est intéressant dans ce titre c’est qu’on apprend que Luigi souffre d’un certain complexe d’infériorité par rapport à son frère : c’est pourquoi il se représente dans le monde des rêves comme beaucoup plus fort et courageux qu’en réalité, sous le nom d’Oniluigi.
Allez hop, à Créteil !
Les graphismes
Petite déception pour ma part parce que si l’ambiance est toujours aussi colorée et joyeuse, j’ai trouvé que les graphismes n’étaient pas forcément au niveau de ce que la console peut proposer, par rapport à Animal Crossing par exemple.
Il y a un effet de flou sur les personnages et certains éléments de décor sont un peu pixelisés, mais rien de bien grave non plus. Les animations sont top, les combats fluides et bien gérés et l’univers reste très mignon. La 3D n’apporte pas forcément grand-chose sauf dans certains combats où on peut esquiver des attaques venant de partout, et j’ai tendance à la désactiver quand elle n’est pas nécessaire pour économiser la batterie.
Le gameplay
Plein de bonnes idées et inventif, le gameplay fait toute la force du jeu qui mélange habilement plateforme et RPG. Après Paper Mario : Sticker Star ou encore Voyage au centre de Bowser, on sait que le cocktail est très efficace. On passe des phases d’exploration où il faut résoudre des énigmes et récupérer des objets pour les quêtes annexes aux combats, certes en tour par tour mais actifs, c’est à dire qu’on peut intervenir pendant le tour de l’ennemi pour esquiver ses attaques ou contre-attaquer, ce qui évite de se mettre les doigts dans le nez trop longtemps.
On ne s’ennuie donc pas une seule seconde (une fois que tous les personnages ont décidé de nous foutre la paix, après t’avoir expliqué ce qu’il faut que tu fasses, ce que tu es en train de faire et ce que tu viens de faire, mais bon PEGI 3, ne l’oublions pas) puisqu’il y a en plus de la quête principale de nombreuses missions annexes et un système de défis. Les personnages gagnent de l’expérience en combat – dont la jauge est symbolisée par le drapeau de fin de niveau, comme c’est maling – et donc des niveaux, mais peuvent aussi modifier leur équipement et combiner leurs attaques.
Bim !
J’ai en plus adoré
les interactions entre le Luigi endormi de l’écran inférieur et le monde onirique de l’écran principal : c’est-à-dire que si on triture la moustache de Luigi (non, aucun sous-entendu pervers là-dedans, promis) ou qu’on le fait éternuer, ça se répercute sur la map ou dans les combats. Il y a encore beaucoup de ces pouvoirs spéciaux à débloquer, mais je ne voudrais pas gâcher le plaisir de la découverte.
Quand Luigi éternue dans le monde réel, ça donne un pouvoir spécial dans son rêve.
Conclusion
Les Mario & Luigi sont toujours des valeurs sûres : c’est mignon et frais, on s’y amuse bien sans trop se prendre la tête mais il est quand même possible d’y passer du temps si on souhaite relever tous les défis proposés. Bien sûr, ni le scénario ni les graphismes ne font la force du jeu, qui réside essentiellement dans son gameplay astucieux et ses combats rythmés. En bref, le jeu est très sympa et fera un parfait compagnon pour cet été et ses longues soirées (oui parce que la journée si tu te mets au soleil tu vois rien sur l’écran, c’est bêta.)
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