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Tenir un journal alimentaire aiderait à manger moins de viande, mais n’est pas sans risques

Beaucoup de personnes souhaiteraient réduire leur consommation de viande sans forcément y parvenir. En consignant ce que l’on mange, on peut y arriver ! Mais attention aux dérives…

Les raisons de vouloir réduire sa consommation de viande sont nombreuses — la planète, le bien-être animal et sa propre santé ! Mais ce n’est pas toujours facile. Parfois, les habitudes sont bien ancrées et on galère…

Une étude récente suggère qu’en appliquant certaines techniques et notamment la consignation de ce que l’on consomme, la tâche peut se révéler moins ardue.

Pour réduire sa consommation de viande : un plan et de l’organisation !

Une étude de l’université d’Oxford estime que les méthodes d’auto-régulation, comme se fixer des objectifs journaliers et tenir un journal de sa consommation de viande, aiderait grandement à réduire cette dernière. Ce sont en fait des techniques inspirées des régimes, mais qui seraient utilisées ici à bon escient.

Les scientifiques ont développé une plateforme appelée Optimise meat tracker sur laquelle les utilisateurs choisissent chaque jour une stratégie pour réduire leur consommation de produits carnés, comme « essayer une nouvelle recette végétarienne » ou bien « ne manger aucune viande transformée ». Le lendemain, ils indiquent quelle quantité et type de viande ils ont mangé et reçoivent un retour. C’est en quelque sorte un programme d’accompagnement.

L’idée de tout cela est que lorsqu’on fait attention à son comportement, notamment en le consignant, on le modifie plus facilement. Cristina Stewart, qui a dirigé cette étude à l’université d’Oxford, l’explique au Guardian :

« Nous savons que les gens ont tendance à sous-estimer la quantité de viande qu’ils consomment, et son impact sur la santé et l’environnement.

Nous savons aussi que nos habitudes de consommation sont profondément ancrées en nous. Le processus d’auto-régulation prend donc en compte tout cela. »

Évidemment, plus on a conscience de sa consommation de viande et de ses conséquences, plus ça nous pousse à réfléchir et à agir !

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(© Unsplash/Kyle Mackie)

La réduction de la consommation de viande : un bienfait pour tous et toutes

Alors bien sûr, on le sait maintenant, la consommation de viande est nocive pour la planète. Et jamais auparavant elle n’avait été aussi haute — pour vous donner une idée, en 2017, 323 millions de tonnes ont été produites dans le monde, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture ! Cette production a un impact sur le réchauffement climatique, la consommation d’eau et la déforestation.

Donc tous les moyens (ou presque) sont bons pour tenter de réduire au global cette consommation.

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(© Unsplash/freestocks)

Pour la santé aussi, c’est important : une consommation importante de viande rouge et de charcuterie favoriserait certains types de cancers, notamment le cancer colorectal.

Des dangers de consigner ce que l’on mange

Noter ce que l’on mange permet de se rendre compte de sa consommation, se fixer des objectifs permet de les tenir. D’accord, certes… mais ce n’est pas non plus sans danger ! Ces techniques, qui sont issues de celles des régimes, peuvent avoir des effets pervers et mener à développer un rapport malsain à la nourriture.

Si l’on a tendance à avoir des troubles du comportement alimentaire, notamment, mieux vaut se tenir loin, très loin, de toute technique visant à se restreindre et à calculer et à limiter ce que l’on mange.

Les régimes visant à perdre du poids, en dehors de ceux préconisés pour raison médicale, sont de façon générale la porte ouverte aux troubles de l’alimentation : il faut les fuir comme la peste.

Vouloir sauver la planète, faire du bien à son corps, et être ferme sur ses résolutions, c’est cool ; être très stricte avec soi-même, tomber dans des calculs d’apothicaire à propos de tout ce qui passe par sa bouche, cela peut être dangereux. Prudence !

À lire aussi : Le saviez-vous ? Le premier régime à la mode était à base de picole et de barbaque

© Image en une : Cindie HansenHire/Unsplash


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Les Commentaires

12
Avatar de Devinette
7 mars 2022 à 17h03
Devinette
Perso ce qui m’a aidée à réduire ma consommation, c’est de me fixer un objectif : viande une fois par semaine seulement. Du coup je réfléchissais en amont à ma semaine et j’essayais d’anticiper : par exemple tel soir je vais au resto / chez des amis / etc. alors je me « réserve » pour ce soir là… et VG le reste du temps. Au début, je trouvais ça dur et contraignant. Et puis j’ai pris des habitudes, qui sont peu à peu devenus des réflexes (comme : regarder une carte de resto en ne lisant même plus les plats contenant de la viande). Et le une fois par semaine contraint s’est transformé en + ou - une fois par mois sans même y penser, juste lors d’occasions où ça me fait vraiment plaisir.
Je partage si ça donne des idées à certaines, c’est beaucoup plus simple que de s’astreindre à tout noter, et pour moi ça s’est avéré efficace !
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