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Féminisme

Je me suis interposée pour aider une femme victime de harcèlement de rue

Quand on est témoin de harcèlement de rue, on ne sait pas forcément comment réagir. Plusieurs lectrices de madmoiZelle expliquent comment et pourquoi elles ont décidé de ne pas rester passives.

En partenariat avec Stand Up (notre Manifeste)

*Certains prénoms ont été modifiés.

81%

: c’est le nombre de femmes qui ont déjà été victimes de harcèlement sexuel dans un lieu public. Et 20%, c’est le nombre d’entre elles qui déclarent avoir été aidées au moment où c’est arrivé, le tout selon une enquête menée par Ipsos et L’Oréal Paris en 2019.

La marque de beauté a créé en janvier 2020 le programme « Stand Up contre le harcèlement de rue » et a fait appel à des acteurs majeurs dans cette lutte pour le déployer à ses côtés : l’ONG américaine Hollaback! et la Fondation des Femmes.

La formation Stand Up est dispensée en ligne gratuitement pour apprendre à réagir face au harcèlement « de rue » (qui concerne les espaces publics en général : la rue, mais aussi les transports, les cafés et restaurants, les commerces, etc.), et madmoiZelle lance un appel à témoignages autour de ce thème !

Créé par L’Oréal Paris, en partenariat avec l’ONG Hollaback! et la Fondation des Femmes, le programme Stand Up a mis au point une formation basée sur la méthode des « 5D », testée dans les campus américains. En voici la liste :

  • Distraire
  • Déléguer
  • Documenter
  • Diriger
  • Dialoguer

Vous apprendrez grâce à la formation Stand Up à les utiliser pour désamorcer les situations de harcèlement et en protéger les victimes, via des mises en situation et des explication détaillées.

[cta lien="https://www.standup-international.com/fr/fr/training/landing?utm_source=madmoizelle&utm_medium=website_partnership&utm_content=oap_othr_branding_text_cv&utm_campaign=oap_othr_standup_launch2020_&utm_term=madmoizelle-article-sondage"]Commencer la formation Stand Up[/cta]

Vous avez été plusieurs dizaines à nous raconter la fois où vous avez agi pour aider une victime de harcèlement dans l’espace public — merci pour votre confiance ! Voici ce que vous nous avez raconté.

Les situations de harcèlement les plus courantes

La grande majorité des situations relatées par les témoignages concernent du harcèlement dans les transports en commun. Cela ne veut pas forcément dire qu’on y est plus harcelée que dans la rue ; c’est simplement que le contexte se prête davantage au sujet, à savoir les fois où quelqu’un réagit pour aider la victime. En effet :

  • Les transports en commun sont exigus, on est à proximité du harcèlement, donc on a plus de chances de le remarquer
  • On est statique dans les transports : on reste à proximité du harcèlement, et on a plus de temps pour rassembler son courage avant d’agir
  • Il y a du monde, des caméras, et le service de sécurité n’est jamais très loin, ce qui peut nous rassurer

Métro, RER, tramway, bus, ainsi que les arrêts ou zones d’attentes associés sont donc des lieux privilégiés par la majorité des témoignages que nous avons reçus ; le reste concerne du harcèlement dans la rue.

Il est important de rappeler que le harcèlement s’invite dans tous les espaces publics : transports, rue, mais aussi commerces, mairies, restaurants… ce n’est pas parce que ces situations ne sont pas représentées dans les témoignages reçus qu’elles n’existent pas, et que nous ne devons pas collectivement y faire attention !

Les harceleurs voire agresseurs étaient parfois visiblement ivres, sous l’emprise de substances, ou dans un état mental dégradé. Mais pas tous, loin de là. Il est essentiel de se souvenir que le harcèlement dans l’espace public n’est pas le fait de « déviants » : des hommes tout à fait classiques, en bonne santé mentale, propres sur eux, harcèlent aussi, comme peuvent en témoigner un grand nombre de femmes.

Quant aux personnes qui ont témoigné, il s’agit en grande majorité de femmes, même si quelques hommes nous ont raconté leur histoire. Gardons en tête que l’audience de madmoiZelle est dans sa quasi-majorité féminine : il est courant que nos appels à témoignages ne reçoivent que des récits écrits par des femmes !

Pourquoi décider d’agir face au harcèlement de rue ?

C’est le moment décisif : celui où, face à une situation, on se décide entre agir ou rester passive. S’interposer au risque de se mettre en danger, ou laisser les choses se dérouler ? Un choix difficile à prendre, et rendu malaisé par les moments d’incertitude où l’on ne sait pas exactement si on assiste bien à du harcèlement.

Mais comme le rappelait la militante féministe Emanouela du compte @disbonjoursalepute dans un live madmoiZelle x Stand Up au sujet du harcèlement de rue : « Quand y a un doute, y a pas de doute ». Même si on n’est pas sûre, vaut mieux se sentir un peu ridicule face à une erreur d’interprétation que laisser une victime seule avec son harceleur.

Pour beaucoup des personnes ayant témoigné, le déclic est venu du fait d’avoir vécu la même chose et de n’avoir pas été aidée. La plupart se remémorent des fois où elles-mêmes ont été harcelées, et où personne n’est venu à leur secours.

Mais parfois, c’est de penser à un proche qui les a décidées, comme le raconte Camille*, qui a fait mine de reconnaître une femme harcelée sur un quai de tramway pour l’extraire de la situation :

« Cette rencontre a été une bouffée d’oxygène pour moi comme pour elle je pense. Je suis fière d’avoir eu le courage de faire ce que personne n’a fait.

Même si personne n’était en danger physiquement, j’aurais aimé, à sa place, que quelqu’un vienne me tendre la main. Mon petit frère s’est fait agresser un matin en allant en cours en plein centre-ville, il y a plusieurs années. Il était avec un ami, il y avait du monde dans la rue, une boulangerie ouverte… et personne n’a réagi, même pas son pote.

J’ai été énervée pendant des années et m’en suis voulu de ne pas avoir été là. Aujourd’hui, je ne m’imagine pas pouvoir laisser faire quelque chose comme ça, je me dis que chaque personne pourrait être mon frère, ma grand-mère, une pote. »

Réagir au harcèlement de rue malgré la peur

Quasiment toutes les personnes qui ont témoigné ont eu peur de réagir, et c’est normal. Ça fait peur de s’interposer, de se mettre potentiellement en danger ; c’est l’empathie pour la victime qui nous permet de surmonter cette angoisse.

Pourtant, l’une de nos lectrices évoque un autre moteur émotionnel : la colère. Il s’agit d’Assya*, qui nous a raconté plusieurs occurrences où elle a aidé des femmes harcelées, toujours mue par sa colère face à l’injustice.

« [Face au harcèlement de rue] je ne ressentais pas de peur, seulement une énorme colère et un profond dégoût.

[…] j’ai toujours eu le réflexe de me défendre, parce que j’ai vite compris que personne ne le ferait à ma place, et je ne supportais pas l’idée de laisser des hommes me traiter comme un trou sur pattes (si je peux me permettre) sans broncher.

Depuis toujours, à chaque fois que j’ai été témoin d’une situation où une femme se faisait harceler, ou si je voyais qu’une femme était mal à l’aise face à un homme qu’elle ne connaissait pas, j’ai toujours réagi comme je le pouvais. »

Maïa* a aidé deux adolescentes importunées par un homme qui… l’avait aussi harcelée, elle, quelques dizaines de minutes auparavant ! Elle rejoint cette analyse :

« À chaque fois je passe toujours par les mêmes émotions : l’exaspération […], la frustration, puis la colère lié à un sentiment d’impuissance et de dégoût de cette société.

[…] En arrivant chez moi j’étais tellement en colère que je suis restée bloquée sur cette histoire pendant encore quelques minutes, à envoyer des messages à mes proches en leur expliquant à quel point ce n’était pas normal. »

Aider une victime de harcèlement en faisant semblant de la connaître

C’est une méthode classique et largement étudiée pendant la formation Stand Up : on ne confronte pas le harceleur, mais on fait semblant de connaître la victime pour l’extraire de la situation. De nombreuses lectrices de madmoiZelle ont eu recours à cette technique avec succès !

Camille*, qui parlait plus haut de son frère agressé, raconte comment cette astuce a fonctionné dans son cas :

« En attendant le tram, j’aperçois une fille assez mince, plutôt grande, sur le même quai que moi. Un homme assez âgé, qui avait déjà essayé de discuter avec plusieurs personnes, commence à lui parler. Elle sourit poliment mais on peut sentir sa gêne, son envie de ne pas être sollicitée.

Je le vois continuer à lui parler, essayant d’attirer son attention. Elle, elle recule, détourne le regarde, et porte des écouteurs : tout, dans sa posture, son attitude, sa tenue, montre qu’elle ne veut pas communiquer. […]

Après 5 ou 10 minutes, ne voyant pas la situation évoluer ni les gens autour de nous réagir, je décide donc de m’avancer sur le quai.

Je passe juste devant elle, juste assez loin pour que l’homme ne me voie pas. Je la regarde lourdement, elle finit par me remarquer. Je lui fais alors signe pour savoir si elle veut de l’aide, elle me répond oui par un franc hochement de tête que le type ne perçoit pas.

Je me dirige alors vers elle, je lui saute au cou, lui demande : “Comment ça va, tu fais quoi en ce moment ? Je suis trop contente de te voir, ça fait tellement longtemps…”, bla, bla, bla. L’homme finit par s’en aller, elle retire ses écouteurs et je vois un sourire soulagé se dessiner sur son visage.

Nous avons continué à discuter en attendant le tram, nous sommes montées dans la même rame, avons abordé différents sujets (études, boulot, sports, hobbies, harcèlement de rue) jusqu’à ce qu’elle descende. Elle m’a remerciée, et nous sommes parties chacune de notre côté.»

Si vous n’osez pas vous en prendre directement au harceleur et dénoncer ses actes, cette méthode peut s’avérer très utile car elle permet à la victime de trouver en vous une sorte de bouée de sauvetage, et la certitude qu’elle n’est pas seule !

Aider une victime de harcèlement de rue en créant un dialogue

Sans forcément faire semblant de connaître la victime, on peut tout bêtement créer une autre situation où elle pourra se réfugier. Ainsi, Béatrice* a aidé une adolescente harcelée par un homme paraissant ivre pendant qu’elle attendait le tram, simplement en… entamant une conversation normale !

« Sachant à quel point cette situation peut être désagréable, et étant donné que la personne a l’air plutôt jeune et vraiment gênée, je me lève, me dirige vers eux [l’adolescente et le harceleur, NDLR], et comme si de rien n’était, je demande directement à la jeune fille si c’est bien le tram qui passe par Jean-Macé.

Elle me répond, visiblement stressée par la situation, qu’elle ne sait pas, qu’elle n’est pas d’ici. Mais je vois dans son regard qu’elle me supplie de ne pas la laisser seule.

Je continue donc la conversation avec elle, l’air de rien. Petit à petit, l’homme commence à se détourner d’elle et commence à me parler directement. Je lui réponds le plus calmement possible, je rigole (un peu) à ses blagues, tout en priant pour ne pas qu’il s’énerve suite à mon intervention. Pour qu’il ne devienne pas vraiment agressif.

Enfin, le tram arrive ; nous montons toutes les deux, l’homme ne nous suit pas (merci mon Dieu), et on souffle enfin. »

Pour éviter que l’homme ne retourne son attention sur elle, Béatrice* aurait pu imaginer un stratagème permettant de s’éloigner de lui, par exemple proposer à la jeune fille d’aller voir avec elle le plan du tram, ou de l’accompagner demander son chemin à quelqu’un d’autre. Ce genre d’idées, c’est typiquement ce qu’on peut apprendre pendant la formation Stand Up !

Mais elle a déjà très bien agi, puisqu’elle a aidé une victime sans la laisser seule avec son harceleur.

Réagir au harcèlement de rue en mobilisant les gens

L’effet témoin est, selon Wikipédia« un phénomène psychosocial des situations d’urgence dans lesquelles le comportement d’aide d’un sujet est inhibé par la simple présence d’autres personnes sur les lieux » — en d’autres termes, on n’agit pas… parce que d’autres gens sont là. On se dit donc que l’un d’eux va s’activer, et la responsabilité se dilue, chacun étant persuadé que quelqu’un d’autre sortira de sa passivité.

C’est pour cela qu’on nous apprend, notamment lors de la formation Stand Up, à ne pas dire « Aidez-moi » de façon générale, mais à désigner une personne : « Vous, le monsieur au manteau rouge »« Vous, madame avec le sac à dos ».

En groupe, on se sent plus fort, surtout face à un danger isolé. C’est pourquoi il est parfois essentiel de mobiliser d’autres gens à nous aider quand on est témoin de harcèlement de rue ! Lily* raconte comment elle a motivé les autres passagers de son RER lorsqu’une inconnue a été importunée en pleine heure de pointe :

« Je voyageais seule, assise. J’ai rapidement remarqué qu’un type louche embêtait une jeune fille assise à côté de lui, coincée entre lui et la fenêtre, à quelques mètres à peine de moi. Elle bredouillait “Laissez-moi, laissez-moi” en regardant ses pieds, et les personnes installées juste en face n’ont eu aucune réaction…

Cette passivité m’a encore plus indignée que le harcèlement caractérisé dont nous étions témoins.

Moi, j’avais une place libre à côté de moi. Alors je me suis levée et j’ai dit à la victime : “Hé ! Tu peux venir ici, il y a une place libre avec NOUS !”

Ça a attiré l’attention d’autres gens : j’ai dit “nous”, comme si c’était normal qu’on s’implique tous et toutes. Du coup, la jeune fille est venue s’asseoir à côté de NOUS, et NOUS avons gardé l’œil sur l’agresseur, pour être sûrs qu’il garde ses distances. […]

En étant la première personne à se manifester, on peut initier un mouvement plus collectif de défense. Les gens osent plus participer, ou au moins regarder. Ils deviennent des témoins plus actifs, plus nombreux, ce qui intimide l’agresseur.

Je conseille de parler fermement mais calmement : ça montre que la situation peut être maîtrisée, il faut que tout reste calme, sinon les gens autour fuient et ça fait moins de témoins. Ça montre aussi qu’on n’a pas peur.

Quand je me suis levée au milieu des gens assis pour parler à la jeune fille, j’ai fait comme si c’était tout à fait naturel. Cette attitude persuade les autres qu’il est normal de prendre la défense d’autrui. Que ça peut être simple, aussi.

Et cet appel à agir en collectif, calmement mais fermement, il a encore plus d’effet quand c’est une petite nana comme moi (1m56) qui le lance. »

Diriger, déléguer… autant de bons réflexes côté Lily*, que vous pourrez vous aussi développer grâce à la formation Stand Up.

Prévenir la sécurité ou la police en cas de harcèlement

Bien sûr, si on ne le sent pas, on n’est pas obligé d’agir directement. Comme le disait là encore Emanouela de @disbonjoursalepute, écoutez votre instinct : parfois, il vous dit que ça craint trop pour se lancer tête baissée. Autant lui faire confiance.

Par contre, vous pouvez prévenir la sécurité du lieu où vous vous trouvez, ou bien la police : agressions et harcèlement sont interdits par la loi. Touria* avait un doute sur un groupe d’homme entourant une femme dans un couloir du métro, un beau matin, et n’a pas voulu prendre de risque.

« Au début, je suis repartie comme si de rien n’était, en me disant que ça ne me regardait pas, que je ne voulais pas de problèmes… Et puis je me suis dit que si demain, je lisais un article sur une femme violée dans un couloir de métro, je regretterais amèrement de n’avoir rien fait pour elle alors que j’ai été témoin de ce qui se passait.

Du coup, j’ai appelé le numéro d’aide que la RATP avait mis en place, j’ai expliqué à l’opérateur ce que j’avais vu et où. Le groupe s’était déplacé sur le quai en face du mien à ce moment-là, et la jeune femme avait l’air vraiment désorientée, en plus deux hommes s’étaient rajoutés à tout ça…

Je devais aller en cours, donc je suis montée dans mon métro, et une fois dedans j’ai vu des agents RATP s’approcher du groupe. J’espère qu’ils ont aidée cette femme et qu’ils ne l’ont pas laissée avec ces hommes. »

Le numéro en question est le 3117 (par téléphone) ou 31177 (par SMS) ; vous pouvez aussi utiliser l’application 3117 pour signaler un problème. Et la RATP s’est aussi associée à Stand Up pour lutter contre le harcèlement !

De l’utilité de se former pour réagir au harcèlement de rue

Une seule personne ayant témoigné explique s’être déjà formée à réagir au harcèlement de rue, après avoir agi « sur un coup de tête ». Clôturons cet article avec le récit de Lucille* :

« Au mois de juin, un jeudi vers 18h, j’ai pris le RER pour rejoindre des amis. Ce trajet, je le fais quotidiennement.

Je m’installe dans le wagon du haut, avec de la musique à fond dans mes oreilles. Derrière moi, je perçois du bruit, des gens qui parlent fort, je n’y prête pas vraiment attention. Et là, je vois une femme d’environ 25 ans partir, énervée, pour rejoindre le wagon du bas. Je comprends que quelque chose s’est passé, mais je ne sais pas exactement quoi.

Un instant plus tard, elle revient et passe devant moi, les larmes aux yeux. J’enlève mes écouteurs et je me retourne pour la suivre du regard. Elle remonte le wagon et s’arrête devant un homme d’une quarantaine d’années, qui l’ignore alors qu’elle lui répète “Efface les photos que tu as prises !” en pleurant.

Tout le wagon du haut, soit une vingtaine de personnes, l’ignore. Alors moi, je me lève, je lui demande si ça va, si elle a besoin d’aide.

Elle m’explique qu’elle a vu dans le reflet de la vitre que l’homme la filmait avec son téléphone. Je demande au type si c’est vrai ; il est mal à l’aise et cache très mal sa culpabilité, mais me répond “Non, j’ai rien fait.”

Évidemment, je ne le crois pas. Je demande à ce qu’il montre sa galerie photos. Il refuse. J’insiste. Je hausse le ton. Je demande à la jeune femme qu’elle appelle le service d’urgence de la RATP. Je mets la pression sur le mec pour qu’il efface les photos. Clairement, je lui crie dessus. Il cède, finit par dire “Ok, c’est bon” et me montre qu’il supprime bien les contenus.

[…] Être solidaire, c’est peut-être la meilleure des protections. À l’époque, j’ai agi de façon instinctive, en pensant juste aux fois où j’étais à la place de la victime. Mais depuis je me suis beaucoup renseignée sur comment aider les personnes subissant un harcèlement ! La technique des 5D (Distraire, Déléguer, Diriger Démontrer, Dialoguer) permet de garder la tête froide et de faire au mieux. »

Concluons bien évidemment avec un grand merci à toutes celles et tous ceux qui agissent face au harcèlement. Si vous voulez vous former à ce sujet, direction la formation Stand Up !

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Certains liens de cet article sont affiliés. On vous explique tout ici.

Les Commentaires

17
Avatar de Nastasja
23 novembre 2020 à 14h11
Nastasja
Je suis à la fois d'accord avec les commentaires des Mad'z qui disent que ce n'est pas aux victimes de s'adapter et celles (ou les articles) qui donnent des pistes de réflexion pour se protéger ou se défendre, en tout cas réagir (ou ne pas réagir d'ailleurs, si c'est ce qu'on sent le mieux).
Ce serait bien qu'il y ait de grosses campagnes officielles "agressives" (comme cela existe dans certains pays contre les violences conjugales) pour dire que tel comportement n'est pas OK et que les personnes s'y adonnant devraient se tenir à carreau. Et tant qu'on y est, ce serait un bon sujet pour des cours d'éducation civique à l'école.
Et encore, même là, ce n'est pas au pouvoir de s'occuper de ça à la base (même si c'est plus à lui de le faire qu'aux victimes, d'un côté), c'est aux gens au départ d'éduquer leurs gamins dans le respect des femmes (même si il y aura toujours des indécrottables qui sont mauvais de toute façon).
Pour les deux points précédents, je ne fais confiance ni au gouvernement qui montre bien le traitement qu'il accorde aux femmes (en sucrant les budgets par exemple) ni aux familles, parce qu'il ne faut pas se leurrer, les gens … bref, il y a encore pas mal de mauvaises pommes parmi ceux qui se reproduisent et éduquent (ou non) leurs enfants.

Un seul espoir: le féminisme <3
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