Cet été, j’ai décidé de partir sans rien prévoir à Bilbao, une ville située au nord de l’Espagne (un pays que je connais déjà bien).
J’avais deux semaines devant moi, toute une région à découvrir et bam, voilà qu’après à peine 24 heures dans la région on m’a proposé de faire un stage de surf d’une semaine, à raison de deux heures de pratique par jour.
Je n’en avais jamais fait, ça ne coûtait pas trop cher et l’idée me tentait bien. Alors j’y suis allée et, entre siestes dans le hamac et fiestas tous les soirs, j’ai appris à surfer.
Enfin, j’ai essayé (je suis à droite).
Et j’ai réalisé tout plein de choses.
Faire du surf signifie tomber sept fois (et se relever huit)
Dans ma vie, j’ai côtoyé quelques personnes qui ont un peu surfé et PERSONNE ne m’avait dit à quel point on passe notre temps à tomber. Personne, jamais.
J’ai parfois passé une heure à essayer sans cesse de choper une vague avant de me faire lamentable aspirer en mode lave-linge par la houle.
Le plus dur pouvant être d’ailleurs de rentrer dans l’océan, tant le courant était fort et les vagues hautes.
Mais il fallait continuer. Et c’est souvent alors que je perdais espoir que je réussissais finalement à tenir debout, portée par l’océan, et ce sentiment de plénitude était SI BON.
Faire du surf, c’est s’exposer à des (petites) blessures de guerre
Quand je suis revenue les jambes couvertes de bleus à force de tomber sans cesse sur ma planche, à peu près tous les gens qui ont déjà surfé ont haussé les épaules et m’ont dit :
« Ouais, normal »
50 shades of bleu qui fait mal sa mère
Le point positif ? J’ai appris à dire bleu, coupure et cicatrice en espagnol. Bah ouais, j’étais la pauvre seule française du camp et il fallait bien communiquer sur mes bobos.
S’entraîner au surf dans la vie de tous les jours, c’est presque possible
Ok, là je parle beaucoup de chutes mais en réalité, j’étais l’une des plus douées du groupe des débutant•es. Et ouais, j’ai un plutôt bon équilibre.
Et ça, je crois bien que je le dois à ma capacité à prendre les transports en commun sans jamais me tenir à une barre. Même quand ça bouge pas mal, j’arrive à tenir debout (ou presque).
La sérénité en un gif
Même seul•e sur une planche de surf, la présence des autres est bénéfique
Je me suis retrouvée dans un super groupe de sept femmes qui surfaient pour la première fois. C’était compliqué, on avait toutes parfois du mal. Mais si nous avons toutes continué jusqu’au bout, c’est parce que nous nous entraidions.
Dès que l’une d’entre nous tombait, on s’assurait qu’elle allait bien. Quand l’une d’entre nous se lançait pour prendre une vague, on lui criait des encouragements. Et quand elle réussissait à surfer correctement, on l’applaudissait.
On s’encourageait sans cesse et, mine de rien, dans un sport où tu passes plus de temps à tomber qu’à réussir, c’est plutôt cool, voire carrément primordial.
Même dans l’eau, on peut choper des coups de soleil
Voire développer une allergie au soleil. Story of my life.
Le surf, c’est TROP COOL (même si c’est compliqué)
J’aime l’eau, j’aime l’océan et ouais, j’aime l’idée de tenter de faire un avec les vagues.
JE TOMBE PAS LÀ REGARDEZ-MOI JE SURFE ENFIN JE CROIS LA NATURE ET MOI SOMMES UNIES
Alors, même si là je me suis retrouvée à surfer un peu par hasard, une chose est certaine : c’était peut-être la première fois que je surfais, mais ça ne sera pas la dernière !
À lire aussi : La surfeuse Silvana Lima refusée par des sponsors… car elle n’est « pas assez jolie »
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires
YOU GO GIRL ! C'est vraiment un très chouette sport. Je n'ai qu'une hâte : recommencer 8)