« Je suis grosse » : c’est ainsi que Lillian Bustle commence son Ted Talk intitulé Stripping Away Negative Body Image. Une déclaration couillue et un peu choquante tant le mot « gros-se » est devenu pour certain-e-s une insulte. Mais Lillian l’assume : être grosse fait partie de son identité, elle n’en a pas honte, pour elle c’est un fait.
« Je fais 1m60, donc je me dis petite. Je suis mariée, donc je me dis épouse. Je pèse 108 kilos, donc je me dis grosse. Et je suis belle, donc je me dis belle. Je suis tout cela à la fois. »
Lillian Bustle est danseuse burlesque, et même si aujourd’hui la danse lui a permis d’envisager l’existence de plusieurs types de corps et l’acceptation du sien, ça n’a pas toujours été le cas
. En montant sur scène pour se mettre en avant et se déshabiller devant une salle comble, elle a réalisé que la beauté se faisait dans la tête, et pas selon des critères préétablis.
« Être belle , c’est une décision que tu prends. »
Outre son impressionnante expérience avec le burlesque et l’image de son corps, Lillian Bustle complète cet excellent discours par des études sur les complexes, les troubles du comportement alimentaire et l’influence de la société sur l’acceptation de son corps. Selon une étude, le souhait le plus cher des jeunes filles de 11 à 17 ans est d’être plus minces…
La bonne nouvelle, c’est que selon une autre étude, plus l’on est exposé-e-s à différents types de corps, plus on les accepte, plus on tend à les préférer. Une jolie note d’espoir dans un discours puissant donné par une BELLE personne.
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Les Commentaires
Après, on pourra en rediscuter si tu veux, mais je ne me sens pas la force de refaire encore une fois le débat à l'identique.