Mise à jour du 3 septembre 2018 —
Tu meurs d’envie de voir une femme se déchirer en deux ? C’est possible.
Suspiria, une nouvelle bande-annonce terrifiante
https://www.youtube.com/watch?v=EnMpRozxOnU&feature=youtu.be
Enfin ce sera possible à partir du 14 novembre, date à laquelle sortira le remake éponyme de Suspiria, de Dario Argento par Luca Guadagnino.
Il s’agit du film que j’attends le plus pour cette fin d’année. Il faut dire que les Etats-Unis parviennent avec brio à faire monter la tension, grâce à des bandes-annonces bien montées et des images particulièrement glaçantes.
Si tu veux en savoir plus, je t’invite à lire le reste de cet article.
Mise à jour du 29 août 2018 —
Il y a quelques jours, le réalisateur Luca Guadagnino a confié à The Hollywood Reporter qu’il voulait que son remake du cultissime Suspiria soit :
« The most disturbing experience you can have. »
Comprends par là :
« L’expérience la plus dérangeante possible ».
Le créateur de Call Me By Your Name a donc oublié les romances sous le soleil franc de l’Italie pour s’adonner pleinement à l’art de l’angoisse.
Et c’est réussi : tous les médias américains ne parlent plus que de son nouveau film.
Suspiria, un extrait glaçant
Comme le génial Mother!, dont je t’explique la fin dans cet article, Suspiria se veut donc être une immersion turbulente et métaphorique au cœur de l’horreur.
Au programme, des femmes dont les chairs se découpent, des corps qui se déchirent en deux, du mystère et des danses mortelles.
Je te laisse en découvrir un extrait :
Pour l’instant, rien d’abominable ni de glauque. Juste les prémisses d’un univers étrange qui ne demande qu’à devenir sordide.
Pour plus d’informations sur le film au casting mille étoiles (Dakota Johnson, Mia Goth, Chloe Grace Moretz, Tilda Swinton), je t’invite à lire la suite de cet article écrit la semaine dernière.
Article initialement publié le 24 août 2018 —
Il y a quelques mois, je n’avais qu’un titre à la bouche :
Hérédité. Souviens-toi, c’était le premier film de Ari Aster, qui aussitôt présenté au festival Sundance avait commencé à bouleverser le monde.
Ou à l’effrayer, plutôt.
Le phénomène désormais derrière nous, un nouveau devait forcément pointer à l’horizon.
Le nouveau film à sensations fortes, c’est Suspiria, le remake du film éponyme de Dario Argento par Luca Guadagnino, créateur de Call Me By Your Name. Et il fait déjà parler de lui…
Le premier Suspiria, c’était quoi ?
Suspiria, c’est LE chef-d’œuvre du réalisateur du Chat à 9 queues. L’histoire de Suzy, une jeune femme américaine qui intègre une école de danse très prestigieuse.
Si l’atmosphère s’avère étrange dès son arrivée, les choses vont aller de mal en pis jusqu’à ce qu’une série de meurtres tous plus glauques les uns que les autres survienne.
Quel terrible secret cache cette école ? Et pourquoi ces horribles crimes continuent à perdurer ? Une histoire de sorcières sans doutes…
Suspiria, un remake subversif
Le revival de la danse macabre de 1977 sera entamé par un casting de prestige : Dakota Johnson, Tilda Swinton et Chloé Grace Moretz. C’est sur ces trois femmes que repose une version apparemment très glauque.
Et le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle a traumatisé plusieurs Américains lors du CinemaCon, qui s’est tenu en avril dernier :
Comprends :
« Quelqu’un à ma table a jeté sa serviette en papier par terre et a lancé un « Euh, non ! » et s’en est allé. »
Comprends :
« J’étais été traumatisée après avoir vu une scène du film dans lequel Dakota Johnson contrôle le corps d’une autre femme tandis qu’elle danse. Le corps de la femme se découpe littéralement en deux. Elle est complètement déchirée. Elle crache, urine, saigne. Ça fait… beaucoup. »
Eh oui, bienvenue dans le monde du cinéma de genre, qui n’épargne personne, et surtout pas ses téléspectateurs.
Après que Hérédité a choqué une partie de la population américaine, c’est donc au tour de Suspiria de faire sensation. Et d’après ce qu’en disent les rumeurs, cette version sera encore plus hardcore que celle de 1977.
Le magazine Collider explique :
« The footage shown at CinemaCon severely fucked up every person who saw it. »
Comprends par là : l’extrait diffusé lors du CinemaCon a sévèrement traumatisé chacune des personnes qui l’ont vu.
Toujours plus de drama les gars ! N’hésitons pas à rappeler que l’intrigue est FICTIVE, nul besoin donc de se ronger les sangs après en avoir ingéré quelques images.
Le cinéma d’horreur n’est pas là pour infliger des traumatismes, mais invite plutôt à une réflexion différente sur le monde, invite à le critiquer par le prisme de l’angoisse.
D’après moi les films de genre sont essentiels à un cinéma sain, qui ose créer et parfois taper là où ça fait mal.
Dans tous les cas, j’ai hâte de découvrir l’objet de tous les commérages et espère qu’il sera à la hauteur de mes attentes.
Hérédité, de son côté, avait fait un tel grabuge que j’étais persuadée qu’il me décevrait. L’inverse s’est produit, et je me suis prise une claque. Un BONHEUR.
Je t’invite d’ailleurs à regarder ma critique vidéo dudit film, tu pourras y déceler tout mon enthousiasme.
Tu aimes les films d’horreur ? Si oui, j’aurai peut-être une chance de te croiser au fond d’une salle de cinéma, dès le 14 novembre !
À lire aussi : Hérédité, le film d’horreur le plus DINGUE de la décennie débarque mercredi !
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
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