Vous l’avez peut-être vu passer dans les séries Sept à la maison, Sister Sister, Friends, Los Angeles Bad Girls, ou les films Dix bonnes raisons de te larguer, Elle est trop bien, American Girls, ou encore Bad Boys 2. Par ses rôles dans des séries familiales dès les années 1990, Gabrielle Union fait particulièrement partie du paysage audiovisuel et affectif de beaucoup d’Étatsuniennes et étatsuniens. C’est notamment pourquoi sa dernière publication Instagram émeut tant.
« Je lutte contre le syndrome de stress post-traumatique depuis 30 ans »
Le 8 juin 2022, l’actrice et productrice à succès de 49 ans a résumé comment elle vit avec son anxiété en tant que survivante de violences sexuelles :
« En tant que survivante d’un viol, je lutte contre le syndrome de stress post-traumatique depuis 30 ans.
Vivre avec des crises d’anxiété et de panique pendant toutes ces années n’a jamais été facile. Il y a des moments où l’anxiété est si forte qu’elle rétrécit ma vie. Quitter la maison ou tourner à gauche à un feu non contrôlé peut me remplir de terreur.
L’anxiété peut transformer mon anticipation d’une fête ou d’un événement amusant auquel j’ai été ravi d’assister (Met Ball) en une pure agonie.
Lorsque nous vous disons à tous ce que nous vivons, veuillez nous croire la première fois que nous le mentionnons. Non, ce n’est pas comme être nerveux et tout le monde vit et gère l’anxiété différemment, et ce n’est pas grave.
Je n’ai pas besoin que vous essayiez de me « réparer ». Je partage cela car j’espère que tous ceux qui vivent avec de l’anxiété savent qu’ils ne sont pas seuls ou « dramatiques ». Je te vois, je ressens ce que tu ressens et j’ai tellement d’amour pour toi. Toujours. Aimez et illuminez les bonnes personnes. Soyez bons les uns envers les autres »
Puisque Gabrielle Union est suivie par plus de 20,4 millions de personnes sur Instagram, cette longue légende pleine de puissance et de vulnérabilité résonnera sans doute auprès d’autres survivantes de violences sexuelles et de personnes anxieuses, en plus de sensibiliser le grand public à ces questions. Car autant qu’une libération de la parole, on a besoin d’une libération de l’écoute.
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Crédit photo de Une : Capture d’écran Instagram @gabunion
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