Chloébbbb, Diane Perreau, TheDollBeauty : autant de noms bien connus des utilisatrices et utilisateurs d’Instagram. Des influenceuses aux millions d’abonnés qui cumulent les vues… en s’adonnant au mélange des genres côté sponso.
Durant une partie du mois de décembre et ses myriades d’opés Noël, le média tech Numerama a mené l’enquête en suivant les contenus postés par 34 influenceuses (et un influenceur).
Sponsoring et mauvaise foi
Les résultats sont éclairants : sur 586 partenariats rémunérés recensés par Numerama, 43 % d’entre eux n’ont pas été déclarés, soit 252 posts et stories où la loi n’est pas respectée.
Posts mettant en avant un produit sans mention de partenariat, suites de stories au ton informel en réalité sponsorisé, « oublis », sponsoring mentionné chez certaines et pas chez d’autres… Les soupçons de mauvaise foi sont palpables.
Certaines influenceuses françaises très connues s’arrangent donc avec la légalité sans trop d’états d’âme. Dans notre pays, la loi sur la publicité est pourtant claire, comme le rappelle le média :
« Toute publicité, sous quelque forme que ce soit, accessible par un service de communication au public en ligne, doit pouvoir être clairement identifiée comme telle. Elle doit rendre clairement identifiable la personne physique ou morale pour le compte de laquelle elle est réalisée. »
Loi pour la confiance dans l’économie numérique
À quand les conséquences ?
Mais il y a la théorie, et il y a la réalité.
Pour l’instant, les conséquences de ces absences ou filouteries de mentions de partenariats dans le monde merveilleux de l’influence restent minimes, puisque ni la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes ni l’Autorité de Régulation des Professionnels de la Publicité n’ont rendu d’avis négatif sur une campagne réalisée avec des influenceurs.
Jusqu’à quand ?
Influenceuses dans l’illégalité : 4 pubs sur 10 ne sont pas déclarées, à lire sur Numerama
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Crédit photo de une : Maddi Bazzocco / Unsplash
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