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La ligne verte // Source : capture d'écran youtube
Culture

Sur Netflix, 5 chefs-d’œuvre qui font pleurer à chaque fois, à mater ce week-end (ou pas)

Des héros beaucoup trop purs pour ce monde cruel, des rendez-vous manqués, des sentences de justice qui n’ont de juste que le nom, des passions dévorantes empêchées par la vie… Bienvenue dans la sélection ultime des beaux films qui vont pleurer sur Netflix (et on vous prévient, on a gardé que des pépites).

L’une des meilleures sensations au cinéma est d’avoir éprouvé tellement d’empathie pour des personnages, de chaleur devant leur histoire d’amour ou d’adhésion à ses combats qu’on termine noyée dans ses propres larmes. Parce que les personnes sensibles sont les meilleures, on a sélectionné les 5 plus beaux films tristes sur Netflix. Sortez les mouchoirs et la tablette de chocolat.

1 : La ligne verte de Frank Darabont : John Coffey, le héros le plus touchant au cinéma

Paul Edgecomb, pensionnaire centenaire d’une maison de retraite, est hanté par ses souvenirs. Gardien-chef du pénitencier de Cold Mountain en 1935, il était chargé de veiller au bon déroulement des exécutions capitales en s’efforçant d’adoucir les derniers moments des condamnés. Parmi eux se trouvait un colosse du nom de John Coffey, accusé du viol et du meurtre de deux fillettes. Intrigué par cet homme candide et timide aux dons magiques, Edgecomb va tisser avec lui des liens très forts.

La ligne verte n’est jamais très loin du top 10 des meilleurs films de tous les temps. Casting parfait, personnages ultra-attachants et plot-twist que personne n’avait vu venir, ce film est un parfait condensé d’émotions. Revenez nous dire en commentaire si vous l’avez terminé sans pleurer. Mais, honnêtement, on ne vous croirait pas.

2 : Les demoiselles de Rochefort de Jacques Demy : les rendez-vous manqués

Delphine et Solange sont deux jumelles de 25 ans, ravissantes et spirituelles. Delphine, la blonde, donne des leçons de danse et Solange, la rousse, des cours de solfège. Elles rêvent de rencontrer le grand amour au coin de la rue. Justement des forains arrivent en ville et fréquentent le bar que tient la mère des jumelles. Une grande foire se prépare et un marin rêveur cherche son idéal féminin…

Des amoureux qui s’aiment sans jamais s’être rencontrés, des rendez-vous manqués, des couples qui se manquent à une minute près, des départs que l’on ne peut plus repousser…Malgré son aspect coloré, ses danses et ses chansons, Les demoiselles de Rochefort est un film magnifique, émouvant et, à sa manière, fait chialer.

3 : Call me by your name de Luca Guadagnino : un amour de jeunesse brûlant

Italie. Été 1983. Un jeune homme passe ses journées dans la demeure familiale, sorte de villa du XVIIème siècle perdue dans les pins parasols.

Elio Perlman a 17 ans ; il aime lire, flirter avec son amie Marzia, écouter et jouer de la musique classique. Elio a les boucles romantiques ; chez lui, on parle anglais, italien et français. Fils d’un professeur de culture gréco-romaine, et d’une éminente traductrice, il a reçu une très bonne éducation et dispose d’une grande culture générale. Autant d’atouts qui font de lui un garçon charmant, et surtout très mûr pour son âge. Un jour, Oliver, un Américain aux qualités physiques indéniables, vient travailler auprès du père d’Elio pour préparer son doctorat. Entre les deux corps réchauffés par le soleil sec de l’Italie, le désir monte…

Call me by your name // Source : capture d'écran youtube
Call me by your name

Call Me By Your Name est un récit initiatique né de la plume de James Ivory (Chambre avec vue) et Luca Guadagnino (A Bigger Splash). Une sorte de Première Éducation sentimentale, à la Flaubert, tellement brûlante que les draps s’en souviennent (sorry). Car Oliver et Elio vont s’aimer partout et tout le temps, sans se poser beaucoup de questions.

Un film qui a sans doute échauffé plus d’un corps et fait couler les larmes depuis sa sortie en 2018. On vous met au défi de regarder la scène finale sans pleurer toutes les larmes de votre corps.

(Notons cependant qu’Armie Hammer, est au cœur d’une affaire ultra-malsaine de harcèlement sexuel et de cannibalisme…)

4 : Le Château ambulant d’Hayao Miyazaki : l’émotion jusque dans l’imaginaire

La jeune Sophie, 18 ans, travaille inlassablement dans la chapellerie autrefois tenue par son père, malheureusement décédé. Résignée à son sort, c’est lors de l’une de ses rares sorties en ville qu’elle fait la connaissance du beau Hauru, un magicien. Mais la sorcière des Landes, jalouse de cette rencontre, jette un sort à Sophie, la transformant en vieille dame. Accablée par sa nouvelle apparence, Sophie s’enfuit dans les montagnes et tombe sur la demeure de Hauru : son Château Ambulant…

Je ne sais pas vous mais depuis que je suis petite, impossible de regarder Le Château ambulant sans finir en pleurs. Miyazaki a beau déployer un monde imaginaire, les personnages sont incroyablement attachants, intéressants, et l’on ne ressort pas indemne en découvrant leur passé. Un film parfait et ultra sensible.

Le chateau ambulant // Source : Ghibli
Le chateau ambulant

5 : 7. Koğuştaki Mucize : le film turc qui a bouleversé le monde entier

L’histoire d’un père, Memo (Mehmet), atteint d’un handicap mental, qui se retrouve séparé de sa petite fille de 7 ans après avoir été accusé à tort du meurtre d’une enfant. Cette enfant n’est autre que celle du commandant de la loi martiale, qui ordonne la peine de mort.Entraîné immédiatement en prison, dans la cellule 7, Memo vit un calvaire. lI se fait rouer de coups par les autres détenus, ne comprend pas ce qui lui arrive et souhaite seulement retrouver Ova, sa fille, et sa mère qui, dehors, tentent tout pour l’innocenter.

Sorti en salles en octobre 2019 en Turquie et mis en ligne le 13 mars 2020 sur Netflix, 7. Koğuştaki Mucize (prononcé « Quo-ouchetaki moudjizé » et signifiant littéralement « Miracle dans la cellule n°7 ») est le remake d’un film sud-coréen, Miracle in Cell No 7, signé Mehmet Ada Öztekin.

Rebaptisé « le film turc sur Netflix » à cause de son nom aux sonorités peu familières au public français, 7. Koğuştaki Mucize est une grosse claque mais surtout une belle leçon d’humanité. À sa sortie, le film a fait pleurer l’humanité entière et a déclenché de vives réactions sur les réseaux sociaux. Il parle de liens familiaux forts, d’amour, de solidarité et dénonce avec justesse l’injustice et l’abus de pouvoir, tout en apportant un éclairage digne et juste sur le handicap.


Les Commentaires

4
Avatar de Moonshade
27 avril 2024 à 00h04
Moonshade
Il faudrait juste mentionner que Le château ambulant est l'adaptation d'un roman, le Château de Hurle, de Diana Wynne Jones. Diana Wynne Jones est une autrice exceptionnelle. Elle a écrit pour la jeunesse des romans pleins de finesse, de magie, avec une plume reconnaissable entre mille. Un vrai univers, une imagination inimitable, avec une pointe de noirceur. Elle est décédée à présent, et un peu oubliée, ce que je trouve regrettable. Elle a écrit, outre le trilogie dont le Château de Hurle fait partie, une série qui s'appelle Les mondes de Chrestomanci, qui est une petite merveille pas du tout rééditée, que je vous encourage à lire, si vous avez la chance de mettre la main dessus.
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