Ce short Forever 21 vendu une somme folle sur un site de seconde main devient viral sur TikTok

Sur le site de seconde main Depop, quelqu’un vend un short léopard Forever 21 près de 300 dollars. Alors qu’il a sans doute coûté à peine une dizaine de dollars à l’achat il y a une dizaine d’années. De quoi choquer l’opinion publique sur TikTok, où une utilisatrice en fait le symbole des dérives de la seconde main et du vintage.

« Short vintage à sequins imprimés léopard Forever 21 RARE, identique à Charlotte Russe ! Je suis tellement tenté de garder, le prix est FERME », lit-on dans la description de ce short vendu sur Depop. Une TikTokeuse est tombée sur cette annonce sur le site de seconde main et s’en est indignée sur le réseau social chinois, suscitant plus de 3 millions de vues en seulement 24 heures.

« Devinez combien ce short coûtait chez Forever 21 à l’époque et combien il est vendu maintenant sur Depop »

@kaym0neyyy
These depop sellers must be stopped
♬ original sound – K mo

« Vous savez comment je sais que les gens sur Depop ont perdu la tête ? […] Combien pensez-vous que ce short coûte ? En considérant que c’est un Forever 21 d’une dizaine d’années ? Devinez combien il coûtait chez Forver 21 à l’époque et combien il est vendu maintenant ? », demande la TikTokeuse Kiana (@kaym0neyyy).

Ce short Forever 21 se vend 298 dollars sur Depop. Cet équivalent britannique de Vinted, adoré par les modeuses des États-Unis et du Royaume-Uni regorge en effet de pièces achetées dans des chaînes de magasins de fast fashion et revendues à prix d’or. « Comment peut-on avoir l’audace de revendre du Forever 21 aurait coûté une dizaine de dollars à l’époque cette somme-là aujourd’hui ? » s’insurge Kiana. Son indignation postée le 14 mai a déjà suscité plus de 3 millions de vues.

Oui, on pourrait presque racheter la moitié d’une boutique Forever 21 avec 298 dollars. Et surtout, les articles qui y sont vendues proviennent de productions de masse, donc sur lesquelles l’enseigne réalise d’importantes économies d’échelle. Le tout, sur le dos des ouvriers textiles, qui sont massivement des femmes, et sur celui de la planète. Alors revendre un short produit dans de telles conditions près de 300 dollars comme s’il s’agissait d’une pièce vintage rare a de quoi choquer.