Son histoire avait suscité un émoi national. Le 7 janvier dernier, Lucas, collégien de 13 ans, s’était suicidé après avoir subi un harcèlement homophobe de la part de camarades de classe.
Une affaire qui avait provoqué une vague d’émotion dans le pays. Mais ce lundi 6 novembre, le verdict final est tombé. La Cour d’appel de Nancy a finalement relaxé en appel les quatre élèves poursuivis pour des faits de « harcèlement ayant entraîné le suicide » de Lucas, a annoncé l’Agence France Presse.
Pas de « lien de causalité » entre les propos des adolescents et le suicide Lucas
Si la Cour a relevé le caractère « odieux » de propos qui avaient été tenus par les collégiens, elle souligne « l’absence d’effet démontré » de propos litigieux tenus par les quatre prévenus « sur la santé mentale de Lucas », et l’absence de « lien de causalité » entre ceux-ci et le suicide, selon la décision rendue consultée par l’AFP. Ainsi, le harcèlement sur Lucas n’est pas reconnu par la loi.
Une décision qui n’est pas sans surprise. En avril dernier, le parquet n’avait pas requis la reconnaissance du harcèlement comme cause du suicide, contredisant ainsi ses propres conclusions rendues à la fin de l’enquête.
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