La télévision, c’est un domaine qui m’attirait quand j’étais ado.
Enfin, certains programmes m’attiraient, où le concept était tout simple : raconter des conneries, sniper des invités, bref faire marrer les gens avec pas mal d’insolence. Être à l’écran, ça avait l’air fun mais aussi super périlleux.
Dans Studio Tarara, la série belge créée par Tim Van Aelst, le fun des plateaux télé a d’ailleurs largement laissé place au péril…
Studio Tarara, de quoi ça parle ?
Ricky est une star du petit écran. Il officie chaque jour dans une célèbre émission à sketchs, où il fait rire le public présent sur le tournage et bien sûr les téléspectateurs.
Ricky est drôle, Ricky est sympa, Ricky est un chouette papa, Ricky déclame ses textes avec aisance. Mais Ricky aime surtout faire la fête et repousser ses limites.
Un soir, alors que l’équipe de tournage célèbre l’anniversaire d’une costumière, Ricky s’enquille au champagne, à la vodka, sniffe un max de coke et finit par s’écrouler dans un coma dont on ne sait pas vraiment s’il est éthylique ou dû à une overdose.
Une chose est sûre, Ricky est allé trop loin !
À l’hôpital où il se réveille, tout le monde se presse à son chevet, et surtout ses collègues aimantes qui se font du mouron.
Ses proches comme les membres de l’hosto lui suggèrent d’arrêter l’alcool et la drogue rapidement avant qu’il ne soit trop tard.
Ricky, un peu pour lui et beaucoup pour les beaux yeux d’une jeune femme qui bosse sur La Roue de la fortune, décide d’essayer la sobriété…
Il se repose quelques jours chez lui, en attendant d’être de nouveau en forme. Pendant qu’il est absent, le Studio Tarara le remplace par Jean, un acteur talentueux qui fait hurler de rire l’audience.
Au retour de Ricky, il conserve d’ailleurs son rôle de favori auprès du public.
La jalousie s’installe alors entre les deux hommes.
D’autant que Ricky, pendant son sevrage, ne parvient plus à déclamer comme avant, et oublie ses textes souvent, pour ne pas dire à chaque fois…
Studio Tarara, humour et drame
Studio Tarara
, en compétition à CanneSéries, était l’un des programmes que j’attendais le plus.
Et la série s’est montrée à la hauteur de mes espoirs.
En réalité, Studio Tarara ne parle pas que d’une télévision rongée par le vice et l’autodestruction. Derrière l’intrigue que je t’ai explicitée plus tôt, il y a surtout une enquête.
Car un suicide étonnant est survenu au studio de télévision.
Un suicide dont on ne sait toujours pas, après deux épisodes de 45 minutes, qui en est l’auteur et donc la victime.
La série mêle donc enquête policière et quotidien sur un plateau sous pression où il est facile de péter les plombs.
Le tout est franchement passionnant, d’autant que porté par des acteurs méconnus en France mais hyper talentueux.
J’ai été très touchée par l’interprétation de Koen De Graeve, acteur principal que j’avais découvert dans La Merditude des Choses de Felix Van Groeningen, sur qui la caméra est quasiment toujours braqué.
Son visage hyper mobile laisse entrevoir chacune des émotions de Ricky.
Bref, Studio Tarara c’est une série plus profonde et ténébreuse qu’il n’y parait, dont j’ai très envie de voir la suite et fin.
Malheureusement, pour l’instant aucune date de sortie française n’a été annoncée, mais je te tiens au courant, douce lectrice, dès que j’en sais plus.
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