« Mais oui, on se connaît bien. T’as même voulu t’faire ma mère » : Stromae entame en ces termes éloquents, ou au moins perturbants, la mise en scène sinistre de son titre Quand c’est. Sinistre, c’est le mot — et pas uniquement parce qu’il s’adresse au cancer en lui demandant qui sera le prochain. Plutôt parce qu’il fait du cancer une entité arachnéenne qui n’attend qu’un moment d’inattention pour percer dans le décor et tomber sur sa proie…
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Si la chanson plonge très bien dans le malaise à elle tout seule, c’est définitivement la mise en scène, étudiée dans les moindres détails en un jeu d’ombres inquiétant, qui rend le message aussi percutant (et n’est pas sans rappeler le jeu vidéo Limbo).
Cancer, cancer, dis-moi quand c’est ? Cancer, cancer, qui est le prochain ?
Et Stromae de disloquer sa silhouette dans un vieux cinéma abandonné, avant de se faire emporter par la Bête. Excusez-moi, je retourne pleurer sous mon lit.
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Merci beaucoup uppyeyes: