S’il y a une chose qu’il faut retenir sur les Sud-Coréen-ne-s, c’est que ce sont des gros-ses gourmand-e-s ! De ce fait, la nourriture est très importante dans leur culture. ?Il est donc physiquement impossible de mourir de faim en Corée du Sud ! Où que vous soyez vous tomberez toujours sur quelque chose à manger directement dans la rue : glaces, tteokbokki (petites brochettes de patates douces), kimbap (riz fourré roulé dans l’algue), tok (pâte de riz), mandou (raviolis fourré), insectes, eomuk (poissons grillés en brochette), de nombreuses galettes comme le pajeon, une galette d’oignon… ?Vous trouverez votre bonheur quoi qu’il arrive !
Des stands de nourriture fleurissent à tous les coins de rue, avec parfois la possibilité de s’asseoir pour déguster directement sur place. Ils s’alignent dans certaines rues les uns derrière les autres. Les Sud-Coréen-ne-s appellent ces stands des pojangmacha, littéralement « tente restaurant » ce qui résume plutôt bien la situation.
Certain-e-s peureu-x-ses pessimistes diront qu’il ne faut pas manger là, que ce n’est peut-être pas frais, qu’il est possible de mourir d’une maladie grave si vous mangez quelque chose sur un stand, etc. Stop. N’ayons pas peur. Nous ne sommes jamais tombées malades à cause de la nourriture. De plus, les Sud-Coréen-ne-s vous conseilleront des endroits bénéficiant d’une très bonne réputation. Et pour cause : c’est délicieux et il existe une vraie culture de la « nourriture de rue » !
Passer à côté, c’est manquer toute une part de la vie des habitant-e-s et de leur culture, surtout le soir : les petits stands sont remplis de client-e-s de tous âges et s’animent jusqu’à très tard dans la nuit. Les Sud-Coréen-ne-s aiment s’y retrouver après le travail pour bavarder et manger.
Pour les touristes, c’est un très bon moyen de « se fondre dans la masse » et les « locaux » apprécient toujours le fait que les voyageurs soient curieux ! Attention tout de même, certaines cartes ne sont pas traduites. Dans ce cas, il vous suffira de montrer, tout bêtement, ce que vous voulez manger et on le cuisinera sous vous yeux. Et si vous avez la chance de trouver un stand avec des menus traduits, faites bien attention néanmoins que les prix soient identiques à ceux des cartes coréennes, histoire que le repas n’ait pas un goût amer par la suite !
Vous serez vraiment étonné-e-s par la finesse des mets : tout est bon et tout est cuisiné en direct ! Et parfois, les aliments sont encore vivants (âmes sensibles, amis des animaux, passez votre chemin pour ce paragraphe…) comme les pieuvres préparées à la coréenne : découpées vivantes, arrosées d’une petite sauce sympa et hop, on mâche le tout ! ?En bonus, il y a une autre façon très sympathique des les déguster : on vous amène un petit poulpe vivant dans un saladier avec de l’alcool à côté (du soju). Il vous suffit de choper la bête entre 2 doigts, de la fourrer dans votre bouche (quelqu’un s’est-il évanoui ?), de mâcher énergiquement puis, hop, un petit verre de soju pour faire macérer cela dans votre estomac. Voici une petite vidéo charmante pour vous faire découvrir cela (âmes sensibles ne dépassez pas 1 min. 20 !) :
Nos préférences vont néanmoins vers les choses sucrées (et donc non vivantes !). Même si vous ne savez pas toujours à 100% ce que vous mangez, c’est généralement une bonne surprise, niveau prix (entre 700 et 1000 wons la plupart du temps, c’est à dire moins d’un euro) et niveau goût ! Nos coups de cœur vont à la galette de caramel sculptée avec des dessins kawaii et au heottok, pancake coréen fourré aux noisettes, au miel et à la cannelle. Divin !
Maintenant, il nous reste à comprendre un mystère : comment les Sud-Coréen-ne-s font ils/elles pour autant manger sans jamais prendre un gramme ?
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