Cela fait seize ans que Stella McCartney s’affirme comme une pionnière en matière de mode végane et éthique. Alors, qu’elle annonce aujourd’hui se lancer dans la beauté paraît aussi logique qu’excitant côté innovation dans les formules, et même les packagings. Même si les personnes les plus fans se souviennent peut-être de Care, gamme de soins de la peau bio qu’elle avait lancé avec Yves Saint Laurent Beauté en 2006 avant de rapidement se mettre en sommeil.
Stella McCartney lance sa marque de vegan & clean beauty
Conformément à ses engagements écologiques, la créatrice revient donc pour voir les choses en petit et bien, plutôt qu’en grand. Stella McCartney commence par la base et, plutôt qu’un ras-de-marée de produits superflus, sort trois produits : un nettoyant, un sérum, et une crème, rapporte le WWD auprès duquel Stella McCartney s’est confiée :
« Je ne suis pas cette personne qui veut acheter un million de produits pour différentes zones de mon visage. Je ne veux pas de tout ça dans ma vie. »
Alors on lui demanderait bien pourquoi lancer une marque vu l’offre pléthorique qui existe déjà, mais elle y répond entre les lignes :
« Je veux moins et je veux que ça marche. Je veux que ce soit honnête et que ça complète ma façon de penser et de vivre la vie. Je voulais évidemment faire les soins de la peau les plus propres que nous puissions faire dans le luxe, les plus purs des purs. »
Des ingrédients, packagings et modes de livraison les moins polluants possible
En fait, cela fait trois ans que la créatrice de mode et maintenant de beauté travaille avec les actionnaires minoritaires au sein de sa marque, LVMH, à développer une gamme cosmétique. Si bien qu’une branche dédiée à la green & clean beauty a même été ouverte au sein du mastodonte français du luxe international, Luxury Beauty.
En sortira donc la marque Stella McCartney Beauty, certifié sans cruauté et vegan, bien sûr. Comme le rapporte également le WWD, les ingrédients cosmétiques proviennent du nord de l’Europe, fabriqués à partir de déchets alimentaires recyclés (par exemple, le squalène est sous-produit de l’industrie de l’huile d’olive).
Sont bannis les ingrédients dont la production ou l’extraction ont été jugées trop polluantes par la marque. Quant aux emballages, ils procèdent également d’éléments recyclés (déchets de bois upcyclés et verre recyclé) et peuvent être recyclé, lorsqu’ils ne sont pas rechargeables. Même le processus de livraison a été réfléchi pour polluer le moins possible, puisque les produits voyageront par bateau plutôt que par avion. Et 1% des bénéfices iront à l’ONG Wetlands Internationals (afin de financer la préservation de tourbières : des mousses qui représentent le plus grand réservoir de carbone au monde).
Stella McCartney Beauty fera-t-elle des émules au sein de LVMH et chez la concurrence ?
De bien belles promesses et politiques, certes, mais comptez tout de même 105 dollars pour la crème (et donc l’équivalent en euros, vu que 1$=1€ en ce moment…), 85 dollars pour sa recharge, 60 dollars pour le nettoyant, 45 dollars pour sa recharge, 140 dollars pour le sérum et 110 dollars pour sa recharge. Les produits seront rendus disponibles à partir de début septembre 2022 sur stellamccartneybeauty.com.
Même si la majorité du grand public n’aura sûrement pas les moyens de s’acheter du Stella McCartney Beauty, il reste encourageant de prévoir que le développement de cette marque fera sûrement des émules au sein du groupe LVMH (qui possède Dior, Louis Vuitton, Fendi, ou encore Sephora), et même au-delà. De quoi inspirer le marché de la beauté à toujours plus d’éco-responsabilité !
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Crédit photo de Une : Capture d’écran Instagram ; LVMH.
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