Les mannequins, c’est si surfait. C’est vivant, ça bouge, ça parle, ça respire, et en plus il faut les payer pour qu’ils acceptent de prendre la pose. Parfois, ils vont jusqu’à se mettre à la chanson. Bref, c’est un véritable enfer pour les photographes.
La marque de sous-vêtements canadienne Garçon Model a donc trouvé la solution idéale pour faire la pub de sa nouvelle collection en toute tranquilité, et sans s’embarrasser avec ces détails techniques bien relous. Elle a photoshoppé ses slips sur des statues et des oeuvres d’art classique. C’est ainsi que David, Doryphore et Marc Antonio Pasqualini se retrouvent affublés de sous-vêtements en lycra tels David Beckam lorsqu’il va chez H&M.
Le montage n’est pas forcément hyper subtil, mais il faut avouer qu’il est plutôt drôle de voir tous ces beaux gosses rester de marbre dans leurs slips Garçon Model « de qualité supérieure, dans lesquels les hommes se sentiraient sûrs d’eux ».
J’imagine que la marque canadienne a fait ce choix publicitaire pour appuyer son but modesque, celui donner aux mecs un « style décontracté tout en adoptant une coupe classique de qualité ». Je serais donc très curieuse de savoir si les éphèbes de pierre sont convaincus par la promesse technique de Garçon Model d’un « tissu en suède microfibre ultra-luxueux (qui) épouse votre corps pour un confort et un excellent maintien tout en mettant vos formes en valeur ».
Pas sûr que les mecs modernes arrivent à s’identifier à des canons de beauté d’une autre époque. « Tu vois David, eh ben il met son zboub en pierre que je ne saurais voir dans un calbut Garçon Model », ce n’est pas exactement le premier argument de vente qui vient à l’esprit lorsque tu veux refourguer un slibard à quelqu’un. Et puis tant qu’à habiller des statues, autant faire comme le graphiste Alexis Persani et ne pas se contenter de leur filer des sous-vêtements comme une radasse.
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