Cet article a été rédigé dans le cadre d’un partenariat avec The Walt Disney Company France. Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.
Ça y est ! Après deux ans d’une attente quasi-insoutenable, vous allez enfin pouvoir découvrir le nouvel opus de la saga Star Wars.
Moi, j’ai eu l’immense privilège de le voir lundi matin, en avant-première. J’ai fait la queue dans le froid, parmi une foule de journalistes qui ne savaient plus comment masquer leur impatience.
Ceci est un Porg.
Des vannes fusaient dans tous les sens, faisaint référence à l’opus précédent. Certains louaient Rey, d’autres Finn, d’autres encore s’émerveillaient devant le talent glacé de Kylo Ren…
Bref, nos têtes n’étaient plus là, mais bien
dans les étoiles, au coeur d’une galaxie très, très lointaine, à déjà trembler avec la Résistance (qu’on devrait renommer Reysistance si vous voulez mon avis).
Et puis après de longues minutes d’attente, le noir s’est fait, les bavards se sont tus, et les premières notes du thème adulé se sont fait entendre.
Ça commençait…
Star Wars : Les Derniers Jedi, un huitième volet exaltant
Je ne vais rien vous spoiler, ce serait bien malhonnête de ma part !
Il me faut cependant vous dire quelque chose de primordiale : Star Wars : Les Derniers Jedi, c’est deux heures et demi d’un spectacle à couper le souffle. Vraiment !
Ce qu’avait entamé J. J. Abrams avec l’épisode VII, Rian Johnson l’a continué avec brio.
Devant l’écran, j’étais comme une gosse.
Entre les enjeux shakespeariens qui tiraillent les héroïnes comme les antagonistes, les scènes de baston, l’intensité des acteurs et actrices, je suis restée plaquée au fond de mon siège, littéralement écrasée par le poids du film.
J’en suis ressortie épuisée, avec la sensation d’avoir moi-même livré une bataille pour la justice et la paix.
Avec Rey, Finn, Rose, Leia et les autres, j’ai échafaudé des plans pour que la Résistance soit victorieuse.
Star Wars : Les Derniers Jedi, un casting brillant
Cette année, vous allez apprendre à découvrir davantage les héros introduits par le précédent volet. Et vous rencontrerez également de nouveaux personnages tels que Rose et Amilyn Holdo.
Des nouvelles personnalités qui viennent éclairer le récit et nourrir encore l’univers de Star Wars.
Le casting des Derniers Jedi m’a éblouie.
Daisy Ridley fait toujours une Rey lumineuse, tandis qu’Adam Driver fait preuve d’une délicatesse éblouissante, même dans la colère.
Il livre un Kylo Ren profond et ambigu, un grand méchant comme on en voit peu.
Oscar Isaac quant à lui, prend du galon et devient un protagoniste essentiel.
De plus, un détail m’a amusée.
Le film s’ouvre notamment sur un personnage incarné par Billie Lourd, une jeune femme connue notamment pour ses rôles dans Scream Queens et American Horror Story.
Adam Driver a également été révélé dans une série, et pas des moindres : l’excellente Girls.
Star Wars : Les Derniers Jedi met ainsi en lumière de tout jeunes talents auxquelles est habituée une nouvelle génération de sériephiles : celle qui binge tous les soirs, et qui veut du contenu de qualité !
Star Wars fait l’oeil doux aux jeunes, et ne s’adresse donc pas seulement aux trentenaires et quarantenaires, habités depuis l’enfance par les deux premières trilogies.
Intelligent !
Star Wars : Les Derniers Jedi fait la part belle aux femmes
Les femmes sont mises à l’honneur dans ce huitième opus.
Si Rey fait toujours figure d’héroïne principale, d’autres actrices ont également un rôle déterminant.
C’est le cas de Laura Dern, qui fait ici sa première apparition dans la saga. Mais aussi de Kelly Marie Tran, qui tient le rôle de Rose.
La saga place la femme au centre de l’intrigue et fait souffler un vent de féminisme sur Hollywood !
Exit les héros de blockbuster bodybuildés, qui ne vivent que pour la baston, les bagnoles, les robots, et ne laissent aucune place à leur partenaire parfaite, habituellement revêtue d’un simple mini-short.
Bonjour au récit moderne, dépoussiéré, et surtout exempt de codes machistes.
Un progrès !
Star Wars : Les Derniers Jedi, un film DRÔLE
Dès les premières minutes, le ton est donné, et il sera bien sûr épique mais surtout extrêmement drôle.
Bourrées de second degré, les répliques fusent.
L’écriture des dialogues est minutieuse, l’humour bien calculé ne tombe jamais à plat. Il est également appuyé par toute une nouvelle floppée de créatures très attendrissantes, dont les bouilles et les mimiques n’ont pas manqué faire rire l’assemblée.
Tout comme le précédent volet, celui-ci laisse libre court à la marrade.
Star Wars : Les Derniers Jedi ne laisse aucune émotion de côté. Rian Johnson m’a baladée du rire aux larmes en un claquement de doigts, qu’il a fort agiles.
Résultat : à la fin du spectacle, j’errais dans la rue, peinant à trouver un café où écrire cet article, tant j’étais désorientée.
C’est qu’il est très dur de retourner sur Terre, les pieds ancrés dans le sol, après avoir voyagé aux confins de cette galaxie très, très lointaine, qui de plus en plus, est chère à mon coeur…
Star Wars : Les Derniers Jedi sort en salles ce mercredi 13 décembre. Foncez-y !
À lire aussi : 5 situations dans lesquelles je deviens une Jedi du quotidien
Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos newsletters ! Abonnez-vous gratuitement sur cette page.
Les Commentaires
D'ailleurs, John Boyega, l'acteur qui joue Finn a évoqué le racisme dont lui et son personnage ont été victimes: https://www.numerama.com/pop-cultur...isme-et-la-diversite-de-facade-du-cinema.html
Pour être tout à fait honnête, selon les premières bande annonce Finn était un personnage très prometteur. Un soldat impérial qui choisit de se retourner contre son camps. Dommage effectivement que ça a été écarté au profit de Rey et Kylo Ren.
J'étais très enthousiaste au début de la saga pour Rey et Finn mais honnêtement je m'en tiendrais à la série et à Star Wars Legend.