Ce soir, lundi 23 décembre, Star Wars VII : Le réveil de la force passe sur TF1.
L’occasion de relire la critique élogieuse de Fab, écrite en 2015, lors de la sortie du film.
Initialement publié le 16 décembre 2015
Avant de commencer, mettons les choses au point si vous le voulez bien : je ne suis pas un fan hardcore de Star Wars.
Il y en a chez madmoiZelle, évidemment, mais ayant été le seul de l’équipe désigné par Disney pour assister à cette projection — la deuxième dans le monde ou presque si je ne m’abuse — et la dite invitation étant nominative, j’y suis allé… guilleret certes, mais avec néanmoins la lourde responsabilité de me coller à l’exercice de la revue du non-expert !
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Star Wars VII ou l’émerveillement retrouvé
Les conditions de la sortie de Star Wars épisode VII sont un peu draconiennes pour la presse : zéro dossier de presse, zéro note de production, zéro synopsis contrairement à la coutume dans le métier.
Ça en a révolté quelques-un•e•s, mais quand le monsieur de Disney nous a expliqué que c’était pour nous mettre dans des conditions de découverte maximales, tout comme on avait découvert Star Wars dans notre prime jeunesse, j’ai repensé aux yeux de ma fille quand elle a pigé que qui-vous-savez était le père de son fils (QUI L’EÛT CRU)… et j’ai décidé que c’était pas si mal, pour 2h15, de retomber en enfance.
Alors j’ai ouvert grand les yeux et j’ai kiffé !
J’ai kiffé d’autant plus, d’ailleurs, qu’après avoir vu le premier teaser il y a un an, j’avais décidé ensuite de ne rien regarder ou lire sur le dit film, histoire d’arriver le plus vierge possible de toute information.
Eh ben laissez-moi vous dire que ça a marché à merveille sur moi, et d’autant plus dans les conditions folles offertes par Disney ce mardi matin, à base d’écran IMAX, pour une immersion totale !
Dans une galaxie lointaine, très lointaine…
Sur les premières notes, la salle, remplie de journalistes, « d’influenceurs » et de spécialistes du sujet, a vibré un p’tit coup.
Le logo Star Wars est suivi du classique prologue, qui nous explique que 30 ans après la chute de l’Empire, le côté obscur de la Force est revenu sous une nouvelle forme : le Premier Ordre.
Luke Skywalker, quant à lui, a disparu pour une raison inconnue et la Princesse Leia, devenue Générale, a envoyé son meilleur pilote sur la planète Jakku à la recherche d’une mystérieuse carte menant à Skywalker.
Voilà pour le pitch.
Pour plus de plaisiiiir, je ne vous dévoilerai pas plus l’intrigue, mais plutôt les trucs qui m’ont vraiment plu dans cet opus — et ceux qui a priori m’ont moins chauffé.
Rey & Finn sont sur une planète…
Signe des temps, le héros du film le plus attendu de l’année est une héroïne : l’actrice s’appelle Daisy Ridley, elle a 23 ans et elle incarne Rey, une jeune femme perdue sur Jakku qui va se retrouver dans cette aventure… un peu contre son gré. J’ai adoré ses airs de Keira Knightley — elle est également britannique — et le fait qu’elle soit totalement inconnue au bataillon, tout comme Mark Hamill quand il a incarné Luke Skywalker en 1977.
On sait peu de choses au sujet de Rey à la fin de ce septième épisode. Mais je peux vous dire que son personnage est vraiment cool, elle est indépendante, a ce qu’il faut de fêlures pour ne pas tomber dans le cliché de l’héroïne insubmersible et j’ai hâte de la présenter à mon enfant personnel (© Nadia rpz) !
Mention spéciale pour John Boyega alias FN-2187 alias Finn, déjà vu dans le fantastique Attack The Block en 2011, qui joue un Stormtrooper repenti et va aider Rey dans son aventure. Son personnage apporte vraiment du punch à la série, ça fait du bien !
Star Wars, trente ans plus tard
Impossible de ne pas mentionner le plaisir du revival : retrouver Han Solo avec des cheveux gris et le visage ridé, Leia avec toujours ce même mélange d’assurance et de tendresse dans le regard qu’il y a 30 ans, mais qui laisse entrevoir aussi beaucoup plus d’expérience que dans les années 80…
Et bien sûr, la joie de voir le Falcon Millenium voler à nouveau !
Le scénario, bien ficelé, est suffisamment « simple » pour qu’on puisse suivre sans se perdre, tout en gardant un côté haletant jusqu’à la fin qui amène vers l’épisode VIII, dont les différentes ouvertures promettent un nouveau très chouette moment de cinéma.
J’ai beaucoup aimé voir l’évolution des personnages et de leurs relations. Il s’en est passé, des choses, en 30 ans, et c’était vraiment chouette de voir la vie des héro-ïne-s avancer de la sorte.
Ceci dit, on a vraiment la sensation que ce Réveil de la Force ne livre qu’un bout de ce que l’univers de Star-Wars-30-ans-plus-tard compte nous offrir, et ça laisse rêveur pour la suite…
Je suis pour ma part un poil mitigé sur la crédibilité d’Adam Driver en tant que grand méchant. Faut dire que j’ai encore du mal à le voir autrement que le mec un peu loser de Lena Dunham dans Girls saison 1, donc autant vous dire que le découvrir en Chef des Vilains, ça m’a fait un choc — je vous ai dit, je ne savais rien du casting !
C’est sans doute le seul petit point négatif que je vois à ce Réveil de la Force, parce que j’ai vraiment passé un excellent moment. J’ai avalé l’histoire de bout en bout et si jamais vous réussissez à avoir une place dans les jours à venir, je vous conseille grandement de foncer en salles pour vous délecter de ce Star Wars vu par J. J. Abrams !
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