La semaine dernière, la rédaction a accueilli Mikis, 15 ans, pour son stage de 3ème. Puisqu’il avait un peu de temps devant lui, il a décidé de vous raconter, à sa façon, ce qui se passe tous les jours dans les coulisses de la rédac’. Comme il nous l’a lui-même expliqué :
« Étant donné que mon stage se déroule sur une semaine, cet article sera présenté tel un journal de bord écrit par Ernest Hemingway lui-même (#modestie). »
Jour 1 — Les madmoiZelles sans clé et la naïveté de Cy
C’est le matin, le métro est sale, comme d’habitude. Un gars bizarre s’approche de moi, puis tape un grand coup dans une porte et me fait sursauter. Rah !
La journée continue, mais sur un autre ton. Qu’est-ce que je fais dans cette rame ? Qu’est-ce que je fais cinq arrêts plus loin que d’habitude ? Où vais-je ? Arrêtez, vous le savez très bien, puisque j’écris ce journal de bord depuis la rédac’ de madmoiZelle. Hein, grosfuretmalin.com.
Bref, j’arrive dans la cour. C’est drôle, j’ai l’impression de connaître cet endroit… Je franchis une porte et j’atterris dans les escaliers (mais avant je suis monté sur un escabeau, bah oui, pour atterrir !) [NDLR : la rédac n’approuve pas cette blague]. Je monte, je sonne. Personne. J’attends, j’entends des bruits la nuit… Nan, attendez, ça part en cacahuètes là.
J’entends monter quelqu’un. Hop, une madmoiZelle sans clef apparaît dans les herbes sauvages. On attend. On entend des bruits en bas. Ce sont des filles, elles sont plusieurs, et elles prennent l’ascenseur. « De vraies madmoiZelles… », constate celle que l’on a vue apparaître il y a une phrase. Elles arrivent enfin, et, victoire, elles ont des clefs ! On rentre, ça discute. J’ai jamais vu autant d’ambiance à 9 heures du matin ! En fait, c’est plutôt 9h10, mais chut. Ça s’installe. Là, je ne vois pas une rédac’ : je vois une bande de potes qui s’amusent en faisant ce qu’elles font, et qui le font bien.
Pause de midi : « Moi, je mange des betteraves et du riz, mais franchement, je préfère manger un bol de caca », dit une rédactrice anonyme. C’est pour ce genre de phrases que je suis ici ! Depuis le début de la journée, j’en ai entendu au moins dix qui m’ont fait péter de rire.
Par exemple, Cy m’a dit que ce serait sympa d’expliquer comment je suis arrivé sur ce site. Je lui ai dit que c’était en trouvant un bébé chien qui portait un t-shirt madmoiZelle. Dialogue :
— C’est vrai ? — Ben non.
Toute la rédac’ s’est moquée d’elle en choeur. Pardon, Cy.
Aujourd’hui, j’en ai appris autant qu’en cours, et je me suis tout autant amusé ! Franchement, c’était cool, et je compte bien revenir demain.
Jour 2 — Die Hard et des sourires dans le métro
Hier soir, après une super journée à la rédac’ de madmoiZelle [NDLR : ça fayote grave], je suis rentré chez moi. En montant dans le métro, une jeune demoiselle de mon âge a franchi la marche en même temps que moi. Au lieu de lui lâcher un « wesh mademoiselle », je laisse ma bouche esquisser un sourire. Et là… elle me répond par un sourire aussi ! Ça faisait longtemps que je souriais aux gens dans le métro, parce que la vie est belle, et qu’on me regardait comme si on voulait ma mort. Ce sourire m’a fait du bien, alors j’ai continué, et on s’est fait de grands sourires pendant tous le trajet (soit l’équivalent d’une station).
On descend tous les deux du métro, on se retrouve face à l’autre, mais sur des quais différents, et on se re-sourit environ un million de fois, à croire que cette personne revenait d’un stage à la rédac’ de madmoiZelle. En montant dans la rame, elle me fait un grand coucou de la main au loin. Je n’ai pas eu le temps de lui répondre, mais décidément, elle était aussi heureuse que moi ! Ce que je ne vous dis pas, c’est que, comme un idiot, je me suis gouré de métro. En fait, j’aurais dû prendre le sien… Quoi qu’il en soit, madame, moi et ma doudoune bleue, on est impatients de te revoir pour une autre séance intensive de sourires.
Passons à la suite. Ce midi, on se met en mode « pépouze », et on mange une Pasta Box en parlant de Game Of Thrones. Le reste de l’après-midi a été intéressant pour moi, mais si je vous le raconte, ça ne sera pas très intéressant pour vous.
Dans la soirée, on se fait un petit CinémadZ, au calme, avec Die Hard. J’ai conclu de cette séance que John McClane (Bruce Willis) en bave bien comme il faut, et que ce film contient assez de têtes bizarres pour faire 150 gifs. Dans la salle, il y avait un acteur de la série Bref. À l’extérieur, j’ai rencontré deux de mes YouTubeurs préférés et j’ai enfin pu dire à Vincent Tirel que j’adorais sa barbe ! Bref, ce soir je me suis bien amusé. Voyons de quoi demain sera fait.
Jour 3 — Tracti, le scandale et la visite de Navo
Autant vous le dire tout de suite, ma matinée n’était pas très intéressante (pour vous). Je vais donc directement passer au déjeuner.
Ce midi, j’ai découvert que
la gardienne du forum sacré, Miquette, avait créé un compte Instagram à son tractopelle qui fait le tour du monde, @Tracti. C’est aussi ça, madmoiZelle. Le plus amusant, c’est que ce tractopelle n’est pas vivant. Comme la plupart des tractopelles, me direz-vous. Je vous rassure, cela n’influe en aucun cas sur la qualité des photos. Ce compte Instagram crée en tout cas de grandes tensions au sein de la rédac’ : Tracti ne « suit » pas toutes ses collèges de travail, ce qui pose un vrai problème. Plusieurs personnes sont blessées, d’autres vexées… Bref, ce compte fait beaucoup de mal.
https://instagram.com/p/zhgLGPtolU
Ce midi, j’ai aussi pu faire un peu visiter la rédac’ à ma soeur, grande fan de madmoiZelle. Ensuite, j’ai assisté à la réalisation d’un magnifique street style vidéo. D’ailleurs, lorsque vous le regarderez, vous pourrez m’entendre inspirer et expirer.
Juste après, je croise Navo dans la rédac’, posé ! Au moment où j’écris, il est encore là. Je pense que si lui aussi se concentre, il peut entendre le bruit de mes petits doigts qui tapotent sur le clavier. Peut-être devrais-je aller lui parler, lui dire que j’ai adoré Bref, prendre un selfie, le serrer dans mes bras, l’embrasser, lui demander de signer un de mes pieds. Dix minutes se sont écoulées, et je suis encore là. Je vais essayer de trouver une petite histoire rigolote, en attendant d’aller le voir, ou qu’il s’en aille. Alors, c’est l’histoire d’un pingouin qui respire par le cul, il s’assoit, il meurt. Désolé j’ai pas mieux. Tiens, il est parti… Une autre fois !
Bon, aucune membre de la rédac’ n’a l’air décidée à faire un scandale devant mes petits yeux. Je vais donc m’arrêter là pour aujourd’hui.
Jour 4 — Des sessions acoustiques et une blague ratée
Je ne savais pas quoi écrire, jusqu’à ce qu’on reçoive un colis d’échantillons de produits dont je ne citerai pas la marque. Dans une entreprise, quand on reçoit des colis, on les met de côté, je crois. Mais pas ici. Ici, quand on reçoit du déodorant et du parfum, on le teste tout de suite. On s’en met les unes sur les autres, sous les bras, dans les yeux, et même sur le crâne pour certains (vous voyez à qui je pense).
Après vous avoir conté ce moment difficile à la rédaction, nous allons décompresser avec une petite histoire de ma propre vie. Elle a quand même un rapport avec mon stage ici, je ne vais pas vous raconter ce dont j’ai rêvé cette nuit non plus. (Quoique… UNICORNS, UNICORNS EVERYWHERE).
En fait, quand je suis venu pour la première fois à la rédac’, Fab a signé ma convention. Dans la case « horaires », il a marqué 9-12 et 14-17. Le génie que je suis a pensé que je commençais à 9h12 et que je finissais à 14h17. Ca peut vous sembler peu important, mais dans ma famille, quand tu fais ce genre d’erreur, on se fout de toi gentiment pendant au moins une semaine, et tu sais très bien qu’on va y faire référence aux 20 prochains repas de famille. Chez nous, quand on dit une bêtise, on la note sur un post-it et on en colle partout. Si vous venez nous voir, vous pouvez lire huit ans d’âneries collées sur les murs.
Je vais assister à une session acoustique tournée ici, donc je vais arrêter d’écrire, sinon je ne pourrais plus m’arrêter. Ça y est. Pour vous, ça fait une seconde que j’ai arrêté, mais il vient de s’écouler plus d’une heure. Cette session acoustique était fantastique ! Je vous invite à aller la voir quand elle sortira sur le site. Le groupe s’appelle Théodore, Paul et Gabriel, et leur chanson Darling (darling), était sublime. J’ai même eu un album promo, quoi !
Bon, deux heures se sont écoulées. J’ai assisté à la deuxième session acoustique, et c’était encore une fois super cool ! Cette fois, je n’ai pas le nom de l’artiste.
Sinon, j’ai tenté de raconter une blague à Léa B. Je vous le dis tout net, ça a raté. Mais je continue de penser que la blague n’était pas trop mauvaise. Ce matin, je m’étais habillé de mon magnifique pull sur lequel est dessiné un tatou. Je demande donc à Léa B. s’il est possible que je fasse un street-tattoo (car tatoo = tatou, vous avez compris ?). Ça n’a pas manqué, elle n’a pas ri, parce qu’elle n’a pas compris.
Jour 5 — Un gâteau et de la joie
Aujourd’hui, j’ai pu comprendre un peu mieux comment fonctionne madmoiZelle.com, et aussi grâce à qui. Il n’y a pas que les rédactrices. Certes, elles écrivent les articles, mais derrière, il y a des petites mains qui font un super boulot, Asdine et Amélie, pour que le site fonctionne et qu’il y ait le moins de bugs possible. Bravo à eux ! En plus, ils sont super sympa.
Je ne vous l’ai pas dit, mais hier soir, j’ai préparé un gâteau pour la rédaction, pour les remercier d’avoir fait de ma deuxième semaine de vacances un super beau moment que je n’oublierai jamais.
J’approche de la fin de mon stage, je tiens donc à vous remercier d’avoir passé ce temps avec moi. J’ai pu raconter ma vie dans un journal de bord pendant une semaine, et c’était cool. Alors je vous fais de gros bisous ! Et lisez madmoiZelle.com !
Note de la rédac : Mikis a créé un blog juste après son stage. On vous donne de ses nouvelles très bientôt…
Pour témoigner sur Madmoizelle, écrivez-nous à :
[email protected]
On a hâte de vous lire !
Les Commentaires
Moi ! (J'ai quand même envoyé ma candidature avec l'adresse mail de mon école, pour avoir l'air sérieuse !)