Mise à jour du 12/09 – Aujourd’hui, c’est la journée mondiale de promotion du préservatif féminin, ce grand pestiféré de la contraception. Protégeant des IST (Infection Sexuellement Transmissible) comme des grossesses non désirés, il est pourtant idéal pour pratiquer le coït en toute sécurité. MadmoiZelle vous en avait parlé au printemps dernier par le biais d’une vidéo de promotion plutôt bien fichue. En cette journée de promotion, c’est l’occasion de la voir ou de la revoir ci-dessous afin d’en apprendre un peu plus sur cette fameuse membrane protectrice.
(Et pour en savoir encore un peu plus, n’hésitez pas à vous rendre sur le site du préservatif féminin, par Sida Info Service).
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Le 10 avril 2012 – Le préservatif féminin est de nos jours encore méconnu, la plupart des couples privilégiant le condom traditionnel. Pourquoi ? Parce qu’on dirait qu’on a une membrane de boudin qui dépasse des lèvres, parce que ça fait un bruit disgracieux (que je traduirais graphiquement par « schpouink – schpouink ») et parce qu’il est réputé pour insensibiliser le conduit à plaisir de la femme.
Pour contrecarrer ces clichés récalcitrants, les Étudiants Relais Santé Sexualité du Service Interuniversitaire de Médecine Préventive et de Santé des Étudiants de Bordeaux (SIUMPS) et l’Agence Régionale de Santé d’Aquitaine ont mis sur pied un spot pour familiariser le public à ce moyen de contraception et de protection contre les IST (Infections Sexuellement Transmissibles). Une vidéo légère, fraîche, nous narrant une situation qui aurait pu arriver à chacune d’entre nous.
Avec le temps, ce moyen de contraception, jadis assez ingrat, a bien changé et présente quelques avantages non négligeables :
- Il est désormais fait d’une matière, le nitrile, qui conviendra aux allergiques au latex, évite les nuisances sonores et permet aux deux partenaires de ressentir la chaleur provoquée par le frotti-frotta,
- C’est une bonne alternative si ton éventuel partenaire masculin ne souhaite pas couvrir son charmant appendice (il existe une autre alternative un peu moins douce et moins bien perçue en société. Ça s’appelle le coup de boule.),
- Il est possible de le mettre avant le début des festivités sexuelles afin de profiter sans interruption de l’acte, des préliminaires aux étreintes post-coïtales, ce qui est impossible avec un préservatif masculin (essaie de mettre une capote sur une quenelle de poisson crue, tu verras c’est pas facile),
- Il n’est pas nécessaire de le retirer tout de suite après l’acte,
- Et là, tu me dis, « Il reste la membrane de boudin qui dépasse« . Enfin, après tout, il n’y a visuellement rien de folichon dans un pénis enveloppé de latex, mais c’est primordial tant que le dépistage n’a pas été fait. Problème résolu.
Alors ? Convaincue ?
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