En partenariat avec Roxy (notre Manifeste) Publié le 21 août 2018
Il y a quelques semaines, je te parlais de la campagne Roxy Make Waves, Move Mountains. Un mantra incarné par une belle bande de sportives badass, du surf au ski acrobatique.
J’en profitais pour te demander de me partager par mail TON sport qui te donne envie de repousser tes limites, de déplacer des montagnes, de casser des gueules.
Vous avez été très TRÈS inspirées par ce thème et vos témoignages étaient nombreux, merci infiniment !
À l’approche de la rentrée, tu vas peut-être t’inscrire à un sport, alors je me suis dit que c’était le bon moment pour donner la parole aux madmoiZelles qui pratiquent des sports originaux. Elle te donneront peut-être envie d’y goûter à ton tour !
Se dépasser plus que tout avec le CrossFit
C’est le sport qui a suscité le plus de témoignages de votre part !
Marie-Charlotte explique que le CrossFit combine des mouvements d’haltérophilie, de gymnastique et de cardio (course, corde à sauter, rameur…). Pour chaque séance, le programme est différent, donc impossible de s’ennuyer.
« La philosophie de ce sport est d’effectuer un effort de haute intensité sur une période plutôt courte. Pour chaque séance, le programme est différent, donc impossible de s’ennuyer.
Le CrossFit peut paraître violent et dédié à une élite. C’est tout le contraire ! »
Gabrielle a commencé le CrossFit lorsqu’elle a décidé de devenir pompier volontaire et la réputation du sport l’avait également impressionnée.
« C’est vrai que c’est un sport qui a la réputation d’être extrême et réservé aux plus sportives et sportifs.
En réalité, j’ai vu que tous les niveaux étaient représentés : confirmés, débutants, hommes (en majorité, certes), femmes, jeunes et moins jeunes… Bref, je ne faisais pas tache au milieu. »
Ce qui apporte la plus grande satisfaction selon la jeune femme, c’est de dépasser ses limites.
Peu importe le niveau.
Gabrielle explique :
« J’ai appris à mieux connaître mon corps, et à découvrir une capacité à dépasser mes limites que je n’imaginais pas ! »
Laure s’est réapproprié son corps grâce au Cross Training, elle qui avait une image d’elle-même « toute niquée ».
« J’ai choisi ce sport car il prône le dépassement de soi sous toutes ses coutures. Sortir de sa zone de confort est le mantra principal.
Les séances, très intenses, permettent de repousser les limites, autant physiques que mentales. J’ai choisi ce sport car il me rend fière de moi. »
Pour Marie-Charlotte, la force du CrossFit transparaît dans son quotidien.
« Lorsqu’on arrive à soulever 30kg au-dessus de sa tête, on a une autre vision du monde. On a l’impression de soulever littéralement des montagnes !
Il en faut aujourd’hui beaucoup plus pour m’atteindre. J’aurais aimé avoir cette force de caractère il y a quelques années. »
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S’ouvrir à la grande famille du cirque
Trapèze, clown, jonglage… Les madmoiZelles recommandent vivement de commencer le cirque ! Océane l’aime pour sa diversité.
« Je peux faire exploser mon énergie et mon dynamisme avec l’acrobatie au sol ou avoir l’impression de voler avec le grand trampoline et la bascule.
Je vainc mon vertige avec toutes sortes d’agrès aériens (comme le trapèze, la corde, ou le tissu).
J’améliore mes réflexes avec le jonglage. Je travaille en équipe et ne crains plus la proximité lors des portés acrobatiques, et je peux redevenir une enfant quand je suis en clown (et croyez moi, c’est pas si facile de se lâcher).
Et bien sûr, je peux exprimer toute ma créativité avec ces disciplines mélangées — et plus encore dans un spectacle ! »
L’une des forces du cirque, c’est qu’il s’agit d’une grande famille. Océane raconte encore :
« Sous la magie et l’ambiance joyeuse du chapiteau et des guirlandes multicolores, nous sommes connectés. Nous partageons cette force, cette puissance, cette cohésion, cette complicité.
Nous sommes tous dans le moment présent quand nous sommes sur scène. Et ça, pour moi, ça n’a pas de prix. »
Pour Mina, qui pratique depuis 8 ans, c’est un des points fondamentaux de la pratique :
« Ce sport fonctionne surtout grâce au partage, au respect de l’autre, et dans mon cas surtout grâce à la solidarité.
C’est un sport incroyable, qui m’a permis de devenir courageuse, forte et fière de moi. Grâce à lui je me sens vivante, heureuse et tellement bien. »
Zoom sur le trapèze
Lisa, elle, pratique le trapèze.
« J’encourage tout le monde à tester le cirque, et plus précisément le trapèze. Il n’y a aucune raison d’avoir peur, les profs sont là pour vous, et les sensations sont géniales.
Je mesure 1m57, alors je me sens grande sur mon trapèze à deux mètres de hauteur. C’est moi qui maîtrise et je ne serai pas capable de faire du trapèze à deux, parce que ça m’enlèverait cette liberté qui m’est si chère.
Ce qui est exceptionnel, c’est qu’avec une simple barre et des cordes, on peut faire des choses magiques.
L’improvisation est de mise quand on atteint un certain niveau, pour découvrir de nouvelles transitions entre les figures. C’est une véritable danse ! C’est super libre comme performance.
Le trapèze, c’est se pousser toujours plus loin.
C’est vaincre son vertige, ne pas avoir peur de tout lâcher pour se retrouver suspendue par les chevilles, et c’est voir le sourire des enfants à la fin du spectacle.
C’est surprendre les gens, qui ne s’attendent pas à ce qu’on puisse faire autant de trucs sur une petite « balançoire » ! »
Lisa nous a même envoyé une vidéo !
La concentration et la rigueur du tir
J’ai décidé de regrouper deux types de tir ici, parce qu’ils ont en commun de requérir une grande concentration.
Laura est archère depuis six ans. Elle a commencé à s’intéresser au tir à l’arc pour s’intégrer.
« Je me suis intéressée au tir à l’arc parce que j’ai été élevé dans un monde de garçons.
Pour m’imposer lors des jeux de batailles, je devais trouver le moyen de montrer que je pouvais être aussi forte qu’eux. C’était un symbole d’intégration dans un monde de garçons. »
Charlotte, qui pratique le tir sportif à l’arme à feu a aussi du s’imposer dans ce milieu très masculin.
« Nous sommes deux pratiquantes régulières en gros calibre, et l’arme à feu est LE symbole phallique par excellence, alors on n’attend pas d’une « gamine » qu’elle ait des bons résultats.
C’est devenu un bizutage de laisser les nouveaux à côté de moi me proposer leur aide et m’expliquer comment tenir l’arme, ne pas en avoir peur…
Et de voir leur tête quand je sors mon matériel (j’ai notamment un pistolet que je ne peux pas tenir à une main tellement il est gros) et que je fais des bons scores. »
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Laura a appris beaucoup de choses sur elle grâce au tir à l’arc.
« D’abord sur moi-même parce que cela nécessite de bien connaître son corps pour pouvoir faire avec nos petites particularités. Ensuite, parce que le tir à l’arc demande énormément de rigueur.
Quand je tire, c’est vraiment un moment d’introspection totale où je ne pense rien qu’à moi. Et ça fait du bien.
J’ai longtemps été une fille complexée et peu sûre d’elle mais quand je tire à l’arc j’ai l’impression que je suis invincible. »
Pour Charlotte, la concentration que lui apporte le tir sportif à l’arme à feu est semblable au yoga.
« Bon, pour travailler la souplesse on repassera, mais la gestion de la respiration et ma concentration sont clés pour réussir de bons scores (faire des beaux cartons). »
La pratique mixte avec l’Ultimate Frisbee
Si tu pensais (à tort, comme moi) que l’Ultimate Frisbee ne se jouait qu’en bikini au bord de la Méditerranée, tu peux compter sur Charlotte, 19 ans, pour remettre tes pendules à l’heure.
« C’est un sport d’équipe qui se joue en 7 contre 7 en outdoor, 5 contre 5 en indoor et sur plage. Tu l’auras compris, l’Ultimate se pratique partout, ce qui est un vrai point fort.
C’est un sport collectif et mixte qui oppose deux équipes. Le terrain ressemble à celui du rugby en un peu moins large avec les zones d’en-but aux extrémités.
Le but est qu’un membre de ton équipe attrape le Frisbee dans la zone d’en-but en face pour marquer un point.
Comme il est impossible de marcher avec le Frisbee, il faut se faire des passes entre coéquipiers/coéquipières pour marquer. »
Le point fort de ce sport, c’est qu’il repose sur l’auto-arbitrage. Chaque joueur peut arbitrer et ce sport repose sur le fair-play.
« Le maître mot est le RESPECT, peu importe le niveau de compétition. Ça m’a aidée à communiquer dans des moments compliqués.
Lorsqu’on est à bout de souffle, communiquer avec ses adversaires comme ses coéquipiers n’est pas mince affaire. J’ai appris la communication et le respect sur le terrain. »
Le sport étant mixte, il repose aussi une certaine parité.
« Si on prend l’exemple de l’outdoor (7 contre 7) il faut qu’il y ait minimum 3 filles et maximum 4 par point sur le terrain pour chaque équipe. »
Rien n’est officiel, mais Charlotte pense que l’Ultimate Frisbee sera présent pour les JO de 2024. Si tel est le cas, je ne manquerai pas d’y jeter un œil !
Les sensations fortes du parachutisme
Amandine a découvert le parachutisme à 15 ans. Les études supérieures ainsi que la vie, tout simplement, l’ont éloignée de son sport. Elle est finalement parvenue à y retourner et nous partage le récit d’un saut.
« L’excitation vient dès la montée d’avion. La plus part du temps je suis la seule fille dans l’avion (c’est encore un sport assez masculin mais ça change) et je me sens privilégiée.
Arpès 15/20 min de montée, je vois la Picardie, puis les nuages tel un brouillard à 2km du sol. Le summum vient quand je suis au-dessus des nuages telle une crème chantilly dans laquelle j’ai envie de me jeter.
Mon altimètre indique maintenant la distance de 3km du sol, nous commençons à nous préparer (casque, lunettes, vérifications du sac parachute), la pression monte.
On ouvre la porte, l’air frais rentre (mais ne nous sort pas de l’avion comme les films le montrent). Un premier flyer part, en 1 à 2 secondes on ne le voit plus.
À mon tour, je me mets en position pour sauter, cette fois-ci je sors en faisant un roulé-boulé en avant. Quelle sensation !
Je me mets ensuite en position sur le ventre, les bras et les jambes vers le ciel.
Avec mes brevets, je peux faire des figures (rotation, tour, tonneaux, dérapage, avancer, reculer, roulade avant arrière …) et je peux aussi sortir de l’avion en même temps que mon compagnon.
À deux nous prenons d’autant plus conscience de nos mouvements dans les airs et encore plus quand il nous arrive de traverser un nuage : c’est mon moment préféré ! »
Hyper chill
« Ayant un casque intégral, je n’ai plus de mal à respirer, mon casque sonne , je regarde mon altimètre : je suis à 1,2 km du sol, il est temps pour moi d’ouvrir mon parachute.
Il y a toujours un petit stress que la voile de parachute ne s’ouvre pas bien ou que les suspentes s’emmêlent mais c’est très rare et nous savons y remédier (démêler ou ouvrir notre parachute de secours).
Me voilà sous voile, j’ai mes commandes en main, il ne me reste plus qu’à me diriger vers la zone de pose, facilement repérable avec la piste de décollage /atterrissage.
J’ai bien 5 à 10 min pour profiter du paysage , je me sens libre et fière de faire ce sport !
À quelques mètres du sol, je tire sur mes commandes vers le bas pour réduire la vitesse de ma voile et j’atterris le plus doucement possible.
Je souffle, je rejoins le hangar pour plier ma voile et discuter de mon saut avec mon compagnon. »
Merci encore à toutes celles ayant participé à cet appel à témoignages, et merci pour tous vos commentaires, vous donnez envie de tester plein de nouveaux sports !
Quel sport cité te tente le plus ?
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