C’est un film Sony qui écrase littéralement la concurrence au box-office, devenant le film le plus rentable de la crise.
Il faut que je vous le précise, j’écris cet article depuis ma maison de campagne, quelque part dans le perche.
Et hier, j’ai été revoir le West Side Story de Steven Spielberg, qui est sans doute le film le mieux mis en scène de l’année 2021.
Dans la salle, seulement 10 personnes, dont 4 de ma famille. Autant dire le pied. Enfin pour nous. Pour le film, c’est une moins bonne nouvelle.
En effet, la splendeur inspirée de la comédie-musicale de Broadway fait un four. En revanche, devant la salle qui diffusait Spider-Man : No Way Home, il y avait une queue de tous les diables, promettant une salle comble.
Rien d’étonnant puisque le film Sony signé Jon Watts écrase littéralement tous les autres films au box-office.
Spider-Man : No Way Home, un énorme succès
S’il est parfaitement divertissant mais demeure loin d’être dans le top des meilleurs films de l’année, Spider-Man n’a fait aucun cadeau à ses concurrents.
D’ailleurs, ils sont rares les films sortis en 2021, en pleine crise due au Covid, à littéralement cartonner au box-office.
Ils se comptent même sur les doigts d’une main.
Voyons voir, il y a cette horreur de Venom, dont je critiquais l’ignominie assumée dans Le seul avis qui compte, le nouveau podcast cinéma de Madmoizelle, il y a également Mourir peut attendre, l’excellent (et aussi woke que peut l’être un film de la franchise) nouveau James Bond et évidemment, celui qui se hisse désormais tout en haut du classement : Spider-Man : No Way Home.
On constatera que ce sont 3 blockbusters américains, qui appartiennent soit à l’univers des super-héros, soit à une franchise culte, qui ont le droit à la venue des spectateurs en salles.
Né du partenariat un poil nébuleux entre Marvel et Sony, Spider-Man : No Way Home a rapporté plus d’1 Milliard de recettes au box-office, ce qui met du beurre dans les épinards (déjà bien gras) de l’entreprise japonaise.
Un succès qui peut s’expliquer, premièrement, par la popularité extraordinaire du super-héros arachnéen. Ensuite parce qu’en période de crise, les gens ont besoin d’évasion ET de réconfort.
Deux éléments clés de tout programme estampillé Marvel.
Si je suis ravie pour les cinémas, car une belle sortie, peu importe sa provenance ou sa qualité, demeure une belle sortie, j’ai l’âme en peine pour tous les pauvres concurrents de Spider-Man, parmi lesquels Matrix : Resurrections — qui malgré sa force dénonciatrice et rebelle n’atteint pas les chiffres espérés — dont les scores sont très mauvais, et qui n’augurent pas que du bon pour le futur des salles.
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Les Commentaires
Vu ce que tu dis ça peut être bien mais malheureusement tout le monde aime pas le côté "méta". Je parle pas vraiment des journaux mais plutôt des influenceurs qui vont au cinéma et qui donne leur avis ensuite sur Youtube ou même... Twitter.
Par exemple, Frédéric et Sébastien (Joueur du Grenier) n'ont vraiment pas aimé le film donc forcément leur communauté ne va pas aller voir le film.