La spartiate c’est, comme son nom l’indique, une chaussure rudimentaire faite de bandelettes de cuir qui retiennent une fine semelle. On l’imagine souvent aux pieds des gladiateurs et autres figurantes vestales dans un épisode de Xena la Princesse guerrière (mythique série dont je suis toute disposée à te parler en MP). Et si a priori ce n’était pas franchement le genre de pompes avec lesquelles on pouvait se la raconter (« vise un peu les attaches entre mes oreilles »), aujourd’hui elle prennent leur revanche ! Plus tendance que jamais, la spartiate s’offre une place confortable dans la liste très select des must de l’été et s’offre notamment quelques déclinaisons plus ou moins sophistiquées. Spartiates version été 2008, mode d’emploi.
La basique : apparue en 2006 et démocratisée l’été dernier, elle lasse déjà les bêtes de mode mais demeure encore une valeur sûre pour qui se contente d’être à la page sans excès. Elle a pour gros avantage d’aller avec tout ou presque. Aussi, s’il n’y a qu’un modèle à s’offrir, c’est celui-ci. Les plus fortunées iront chez K-Jacques (de 150 à 200€ la paire…), les autres s’orienteront vers des modèles moins chers, trouvables presque partout (Halles aux chaussures, Bata, boutiques de quartier, etc ). A tenter : plutôt que le très classique beige ou marron, on pense au noir verni, à l’or ou à l’argent. C’est plus tendance, plus stylé et ça s’accorde tout aussi facilement avec les vêtements ! (photo Asos)
La cloutée : voilà la petite merveille de l’été ! Plus guerrière et rock’n roll que sa cousine basique, la spartiate version armure-bijoux se porte en opposition à un look romantico-bobo, simple, féminin, fragile. On brouille ainsi les pistes plutôt que de suivre le clou au premier degré en lui associant une panoplie slim, perfecto et foulard tête de mort, façon congrès annuel de bière et de Harley. Vue chez tous les grands dealers de tendances et à pas cher (New Look, Mango, Topshop, Urban Outffiter, Asos). (photo Asos)
La montante : très remarquées sur les podiums, ces « bottes d’été » ne sont pas franchement ce qu’il y a de plus facile à porter… Ca peut néanmoins faire un tabac pour des occasions spéciales telles que l’anniversaire surprise de Jean-Claude Jitrois à Saint-Tropez, une soirée costumée pour les 30 ans de Christiane du service de la comptabilité ou Chez Aphrodite, le club libertin qui fait des soirées calins & raisins à volonté – tous les mercredis soir, je recommande. Jouable en ultraplat, à talons, version soft ou plus travaillées (serpent, clous, franges, strass, etc). (photo Jeffrey Campbell)
A talons hauts : tu trouves la spartiate rustique à gerber, selon toi ça tasse la silhouette et ça raccourcit les jambes à tel point qu’un permis spécial devrait être nécessaire pour en acheter (mais que fait la fashion police ?). Bonne nouvelle ! Les spartiates version tapis rouge existent et c’est même LA chaussure sexy-chic de la saison. On la privilégie sophistiquée (beau cuir, talons très hauts, boucles dorées) et riche en jeux de lanières. Attention, si ces dernières emprisonnent le pied dans une dimension presque sadomasochiste, elles ne doivent pour autant trop le saucissonner : la frontière subtile entre un clin d’œil bondage et un rôti de veau est mince, mais d’importance. Méfiance. (photo Nine West)
Et toi les spartiates, qu’en penses-tu ? Y as-tu succomber ? Possèdes-tu l’un de ces modèles ? Et surtout oserais-tu la spartiate montante ?
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Les Commentaires
J'aimme assez les basiques ...d'ailleurs , j'en ai une paire .mais pas parce que c'est la mode , c'est surtout parce que c'est déjà plus mon style ...