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Vos souvenirs de rentrée les plus marquants — Les madmoiZelles témoignent

Cette semaine a marqué une nouvelle rentrée pour de nouveaux écoliers et autres travailleurs. À cette occasion des madmoiZelles nous ont raconté leurs rentrées les plus marquantes !

Septembre est pour beaucoup synonyme de rentrée, et parmi toutes celles qu’elles ont faites, des madmoiZelles nous ont livré leurs rentrées les plus marquantes, des meilleures aux plus douloureuses.

Des rencontres inattendues

La rentrée c’est souvent de grandes étapes, des changements de niveaux, d’environnement, d’entourage… Tout un nouveau quotidien à affronter ! Marion se souvient tout particulièrement de son entrée au lycée :

« Quand je suis entrée au lycée, je commençais à être une ado « rebelle » en conflit avec mes parents. J’ai donc choisi d’entrer en internat. Entrer en seconde ET en internat la même année a été la source d’un énorme stress pour moi ; j’en rêvais la nuit, je me faisais des films de dingue ! Et finalement c’est passé comme sur des roulettes.

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Je me revois entrer dans ma chambre d’interne. Je devais la partager avec deux autres filles. J’ai dit bonjour à l’une d’elles, arrivée avant moi ; mon père m’a aidée à ranger mes affaires dans l’armoire et à faire mon lit, et il est parti. Je ne me souviens pas que ça ait été dur pour moi puisque j’ai directement commencé à discuter avec les autres internes. Au bout de deux jours on formait déjà une petite bande de potes. Je me suis habituée très vite au rythme spécial de l’internat — très minuté, studieux avec beaucoup de temps de travail.

Mais plus tard mes parents m’ont dit qu’ils s’étaient sentis un peu « abandonnés » au début, et qu’ils pensaient que c’était juste un caprice pour ne plus être avec eux, que je regretterais mon choix. Au final cette décision de partir en internat contre leur volonté a été constructive puisque comme on ne se voyait pas la semaine, les week-ends semblaient bien courts et étaient super zen. Mes années lycée ont été mes meilleurs souvenirs, et ma première colocataire est aujourd’hui une de mes meilleures potes ! »

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Leurs rentrées ont ainsi souvent apporté de belles rencontres au madmoiZelles, comme le raconte Nina :

« Personnellement mon souvenir de rentrée le plus marquant est celui de ma rentrée de CE1. Je venais de déménager et je ne connaissais donc personne. Au moment de se mettre en rang devant la maîtresse pour aller en classe, j’étais tout au bout du rang sans personne pour me donner la main. Et là, la mère d’une petite fille m’a vue et a poussé sa fille à me donner la main. Il s’est avéré qu’elle aussi venait de déménager et était aussi paumée que moi.

On est donc allées ensemble en classe, on s’est assises à côté… Et on est restées meilleures amies jusqu’en sixième. Je me rappelle encore qu’elle portait un pull multicolore en alpaga/laine, du genre de ceux qu’on trouve sur les marchés, et que ma tenue devait l’égaler en swaggance.

Même si on n’est plus en contact aujourd’hui, je garde des souvenirs très chouettes de notre amitié, qui n’aurait sûrement pas été aussi fulgurante sans ce premier contact. »

Et ces belles rencontres ne dépendent pas du niveau d’études ou du milieu, comme cette madmoiZelle en témoigne :

« Mon souvenir de rentrée le plus marquant remonte à mes 25 ans. J’avais un boulot qui me plaisait moyennement et je me suis lancée pour accomplir mon rêve : devenir médecin ! J’ai donc repris le chemin de la fac, motivée pour travailler mais pas spécialement à l’idée de me retrouver entourée de jeunes.

Je pensais rester dans mon coin, limiter mes relations avec eux aux travaux de groupes… Finalement je me suis fait de très bon amis et de très chouettes connaissances ! De plus il y avait quand même quelques autres personnes également en reprise d’études, avec des parcours variés, ce qui se permet de se sentir moins seule dans cette situation assez particulière. »

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C’est des rencontres que dépend la réussite de la rentrée, pour beaucoup. Océane a ainsi adoré son arrivée en prépa :

« L’année dernière je suis rentrée en hypokhâgne, et je crois que c’est, sans conteste, le meilleur souvenir de rentrée que je garde. Pour la première fois de ma vie, j’allais vivre loin de chez moi (même si je rentrerais tous les week-ends, ma prépa n’étant qu’à une heure et demie de chez mes parents) et en plus, j’allais passer l’année en internat, à partager la chambre d’une fille que je ne connaissais pas du tout. L’angoisse.

Mon esprit trop imaginatif inventait les pires scénarios possibles, et j’ai eu le ventre noué pendant tout le trajet. Je suis finalement arrivée, mon père m’a aidée à porter mes bagages (vive les chambres au troisième étage !). Ça ne commençait pas très bien : mes valises étaient lourdes et j’ai créé un embouteillage avant même d’avoir atteint le premier étage. Quelqu’un derrière moi n’a rien arrangé en plaisantant là-dessus, ce qui m’a beaucoup embarrassée. J’ai cependant été un peu rassurée en arrivant dans ma chambre et en voyant ma coloc, une fille qui avait l’air calme et douce, un peu comme moi. Je me suis dit qu’on s’entendrait peut-être bien.

Et puis, à peine une demi-heure plus tard, mon père et sa mère étaient encore là pour nous aider à déballer quand quatre personnes sont apparues dans l’encadrement de notre porte et nous ont lancé : « Bonjour, on est les khâgneux ! On va manger des pizzas ce soir, ça vous dit de venir avec nous ? On emmène tous les hypokhâgneux internes aussi ! ». Ma coloc et moi avons échangé un regard indécis, mais on a accepté en se disant que l’ambiance avait l’air bonne — il faut dire que ces étudiants de deuxième année avaient l’air très sympathiques. Ils sont repartis aussi rapidement et joyeusement qu’ils étaient arrivés.

Une fois nos parents partis, ma coloc m’a proposé d’aller faire un tour en ville. On a passé pas mal de temps à discuter et faire connaissance, sans qu’il n’y ait vraiment de gêne en dépit d’une certaine timidité. Et le soir on a rejoint les khâgneux et d’autres hypokhâgneux pour aller manger tous ensemble.

Le lendemain, avant le début des cours, ils nous ont fait visiter le lycée et nous ont montré les lieux où on pourrait avoir besoin d’aller, en nous racontant des tas d’anecdotes. Les cours ont commencé, j’ai retrouvé ma meilleure amie (on avait demandé la même prépa pour être ensemble) et l’une des meilleures années de ma vie a commencé (même si ça n’a pas toujours été facile) ! »

À lire aussi : Tu rentres en prépa ? Voici nos conseils pour réussir cette année !

Aurélie se souvient de ses premiers pas de professeur :

« Il y a quatre ans, je commençais ma thèse et je devais donner des travaux dirigés à la faculté de droit en parallèle de mes recherches. C’est donc avec un noeud à l’estomac que je suis arrivée dans ma salle de cours, plus tôt que prévu pour me préparer mentalement (comment j’allais me présenter, etc.).

Dans la salle, une femme aux cheveux grisonnants a relevé la tête et m’a interpellée :

— Salut ! Ça va ? Tu la connais la prof ?

Sourire gêné. J’ai timidement levé la main.

— Oui. C’est moi ! — Ah ! Excusez-moi ! Bonjour !

On a fini par en sourire toutes les deux.

Cela m’a tellement surprise que j’en ai perdu toute anxiété ! Étant de fin d’année et ayant un an d’avance, je m’attendais à avoir des étudiants plus âgés que moi mais pas à ce point ! Elle avait 60 ans et se trouvait en deuxième année de droit, hors formation continue. Elle reprenait ses études pour essayer de passer un échelon dans son travail avant la retraite. Elle a réussi à valider son année puis sa licence, en parallèle de son travail, sans aménagement horaire, et c’est vraiment tout à son honneur.

Depuis, à chaque reprise des cours je repense à cet après-midi et cela me fait passer toute anxiété. »

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Souvenirs de rentrées… plus ou moins ratées

Parfois, les rentrées ne se passent cependant pas comme prévu, et sont chamboulées par l’inconnu… Valentine se souvient ainsi d’une journée de septembre bien pénible :

« Quelques jours avant la rentrée en CM2, j’étais allée passer une journée à la plage avec ma tante. Mais j’avais attrapé des coups de soleil sur tout le corps, visage compris… J’ai donc eu droit aux cris d’effroi puis aux moqueries des enfants me voyant arriver avec la peau du visage et des bras qui pelait et partait en lambeaux… »

La rentrée marquante de Laurent fut également un grand moment de gêne pour lui :

« À ma rentrée en troisième je venais de déménager chez mon papa, et comme on est du genre à ne jamais se prendre la tête, la rentrée se faisait sans trop de stress malgré le changement de collège — surtout que je quittais un collège dans lequel j’avais très peu de bons souvenirs.

Le premier jour de cours je suis allé à l’arrêt de bus, qui se trouvait en face de l’établissement de mon papa (il est directeur de maison de retraite). Je suis monté dans le bus, et après dix minutes je me suis rendu compte qu’il ne me faisait pas descendre dans le bon village mais qu’il continuait. J’ai commencé à stresser. Je suis descendu du bus à un autre collège d’un autre village. Les larmes ont commencé à monter. L’heure de la sonnerie était passée, la rentrée venait de commencer dans mon collège.

J’ai appelé mon papa en urgence — il se tenait prêt au cas où. Il est arrivé un quart d’heure plus tard tandis que je pleurais sur mon sort. Il m’a embarqué et m’a rassuré : « Au moins toute la classe te connaîtra dès le premier jour ! ». Je suis donc arrivé avec trente minutes de retard. Paie ton premier jour de troisième !

C’est à la fois mon pire et mon meilleur souvenir de rentrée, car si j’ai énormément pleuré quand c’est arrivé, maintenant quand on en reparle avec mon père ça nous fait bien rire ! »

Valentine n’était pas en reste en maternelle :

« En grande section de maternelle, ma maman et moi avions passé un marché pour que je ne prenne plus tout le temps mon doudou avec moi. Le matin de la rentrée, elle m’a déposée à l’école, mais au moment de partir, elle a oublié de reprendre la peluche. Et moi, dans toute l’honnêteté dont je faisais preuve, je me suis mise à courir après elle pour la lui rendre. Sauf que j’étais ressortie de l’école pour aller jusqu’au bout de la rue !

Ce fut l’une des plus grosses disputes dont j’ai été la cible par la maîtresse ET ma maman, ce que je ne comprenais pas vu que j’avais seulement voulu respecter l’accord passé ! »

Cette confusion se retrouve dans la rentrée d’Aleynia :

« Je suis arrivée à Montréal à 6 ans. À la rentrée, je me suis rendu compte que les gens parlaient très « bizarrement », et j’ai essayé de comprendre. À la fin de la première journée, la maîtresse nous a demandé de « serrer » nos affaires. Sans comprendre, j’ai attrapé tous mes cahiers et crayons et je les ai serrés très fort contre moi dans un gros câlin.

La maîtresse m’a regardée un peu étonnée et m’a demandé ce que je faisais. Je lui ai donc répondu que je serrais mes affaires. Attendrie, elle m’a expliqué que je dois mettre tout ça dans ma table. Ah, serrer ça voulait dire ranger ! »

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Pour Myriam ce fut carrément épique :

« La pire rentrée de ma vie, je l’ai vécue à l’âge de dix ans pour mon entrée en sixième. L’arrivée au collège c’est compliqué pour tout le monde, d’accord, mais je crois que je remporte un prix.

Pour commencer, ma famille venait tout juste de déménager littéralement à l’autre bout de la Terre. On venait de quitter la Bretagne pour le Burkina Faso. Si aujourd’hui je sais que ça a été la meilleure expérience de ma vie, je ne m’en rendais pas encore très bien compte et je ne vivais pas très bien ce déménagement et la chaleur. Pas encore installés, nous dormions à l’hôtel.

Pour cette rentrée, mes parents avaient décidé de se partager les charges : ma mère s’occupait d’emmener ma petite soeur qui commençait plus tôt à l’école primaire, tandis que mon père, prof dans le même lycée où j’allais étudier, m’emmènerait avec lui. Le fait est que mon père n’avait jamais fait ça et, évidemment, tout s’est très mal passé : il m’a oubliée devant les dessins animés et n’avait aucune idée de comment faisait ma mère pour démêler ma tignasse.

Je suis donc arrivée en cours avec 1h30 de retard, non coiffée et avec un sac qui devait littéralement peser plus lourd que moi, puisque j’avais pris l’INTÉGRALITÉ de mes fournitures scolaires (tu les vois les trois pochettes de papier millimétrés, les douze cahiers et les vingt-cinq critériums et crayons à papier 2B ?).

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C’est donc les cheveux en pétard, et avec une heure et demie de retard que j’ai fait la connaissance de mes petits camarades du lycée français. La matinée a passé. Personne ne m’a vraiment parlé à la récré,en dehors d’une autre petite nouvelle, Virginie, qui m’a rejoint devant le panneau d’affichage où je lisais scrupuleusement toutes les listes pour ne pas avoir l’air trop seule (on s’occupe comme on peut à 10 ans).

À 11h45, la journée de rentrée terminée, Virginie et moi avons attendu nos parents devant le lycée. Tout comme moi, elle attendait que l’un de ses parents viennent la chercher comme ils l’avaient fait pendant les années de primaire. Vers 12h30, les parents de Virginie sont arrivés, mais pas les miens. À 13h, ne voyant toujours personne venir, je me suis dit que l’hôtel n’était finalement pas si loin, et que j’allais rentrer à pieds. D’autant qu’il faisait bien chaud en plein soleil à Ouagadougou entre 12 et 13h si vous voyez ce que je veux dire…

J’ai donc regardé à gauche puis à droite comme on m’avait bien appris, et je me suis engagée sur le passage piéton de mon pas décidé de petite sixième avec un sac à dos bien trop lourd (vu qu’en plus j’y avais ajouté mes manuels scolaires de l’année entière, rentrés par un miracle miraculeux)…

Et ce qui devait arriver arriva : je me suis fait renverser par une mobylette, sortie de nulle part et passant bien trop vite devant l’école. Rien de grave ; techniquement elle m’a surtout bousculée. Je me suis retrouvée à plat ventre sur le goudron, incapable de me relever sous le poids du fameux sac à dos pendant les minutes les plus longues de ma vie, jusqu’à ce qu’un parent d’élève vienne me relever (fun fact : c’était le papa d’une fille qui deviendrait l’une de mes meilleures amies plus tard).

Heureusement je ne me suis rien cassé, j’ai juste eu quelques éraflures et un bon gros traumatisme… D’autant que le chauffard s’était barré depuis longtemps.

Je suis donc rentrée en boitant, accompagnée des marchandes de fruits de la rue, pour pleurer dans les bras de la serveuse de l’hôtel où l’on dormait.

Comble de tout ça, mes parents sont arrivés tout guillerets parce qu’ils étaient allés chercher ma soeur ensemble, cadeaux à l’appui, de peur que sa rentrée à elle se soit mal passée (ce qui n’était pas le cas) ! Il leur semblait évident que je rentrerais à pieds mais ils ne me l’avaient pas dit.

Je vous rassure, après cela je n’ai pas connu de rentrées de l’enfer, si ce n’est le drame du choix de la tenue à préparer. »

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À lire aussi : Ces odeurs qui me rappellent la rentrée des classes

Des étapes difficiles

Enfin, il y a les rentrées qu’on aurait aimer éviter mais par lesquelles il faut passer. Marion en a ainsi fait une à contre-coeur :

« J’ai raté deux fois le concours de médecine et j’ai dû me réorienter. J’ai choisi le génie civil un peu par élimination : c’est ce qui m’intéressait le plus à la fac près de chez moi, et je devais me dépêcher pour ne pas rater la dernière phase d’Admissions Post Bac. Le jour de la rentrée je me sentais complètement nulle, sans confiance en moi, sans aucune envie de me mêler aux bacheliers qui n’avaient aucune idée du travail que j’avais fourni pendant deux ans pour rien.

Je n’étais pas très motivée, pas super à l’aise au milieu d’étudiants beaucoup moins studieux que ce à quoi j’avais été habituée les années précédentes. J’étais loin de mes potes de médecine.

À lire aussi : Le cafard de la rentrée — Chroniques de l’Intranquillité

Les premières semaines on faisait des rappels de lycée en cours, donc je galérais puisque ça faisait longtemps que j’avais oublié tout ça. Tout me semblait gris, je crois que j’étais un peu dépressive. J’ai mis quasiment deux mois à sortir de cette sorte de brouillard et à commencer à me faire des amis. Je crois qu’il fallait que je fasse le deuil de la médecine.

Finalement j’ai réussi mes années de licence génie civil et j’entre cette année en master. J’ai pris goût au BTP même si de base ce n’était pas une vocation, et aujourd’hui je suis contente d’avoir choisi cette voie qui me correspond entièrement. »

Pour Inès, la rentrée est associée à un souvenir douloureux :

« Mon pire souvenir de rentrée reste celui de la cinquième, car nous étions une bande d’amis très soudée, et l’une d’entre nous était morte dans un incendie accidentel début août. Il a fallu faire face aux listes de classes sur lesquelles son nom était barré, les enseignants dont les feuilles n’étaient pas mises à jour qui prononçaient son prénom en faisant l’appel, et puis la chaise vide à côté de l’un d’entre nous, car nous étions désormais un nombre impair.

Cette aventure traumatisante a fait de nous une équipe indéfectible, et nous avons pu compter les uns sur les autres jusqu’à la fin du collège, en souvenir de celle qui nous avait quittés. Je me souviens qu’en fin de troisième nous avions monté un club de théâtre avec notre prof de latin, et nous avions eu une pensée pour le rôle qu’elle aurait aimé jouer.

La vie s’est par la suite chargée de nous séparer, mais ces amitiés adolescentes, et toutes les rentrées qui ont suivies, ensemble coûte que coûte, m’ont marquée irrémédiablement. Cette rentrée, c’était à la fois le pire et le meilleur d’une petite bande d’amis. »

À lire aussi : Lettre d’amour à mon amie d’enfance décédée

En conclusion…

Em a collectionné les rentrées ratées, mais tient à dire qu’elles ne sont pas nécessairement représentatives de l’année qui commence !

« La rentrée, je l’attendais généralement avec impatience. Puis ça s’avérait être une catastrophe. Puis tout allait mieux pendant l’année, alors j’attendais la rentrée suivante avec envie. Et c’était une horreur à nouveau.

Pendant mes années collèges et lycée adorées (non), j’ai réussi à me coltiner cinq fois sur sept une rentrée calamiteuse — au point où ma mère me disait même « Bon, la période de la rentrée on sait que généralement c’est pas ton fort hein… Octobre-novembre sera mieux, allez ! ».

Pourtant j’adorais l’école ! Je devais être l’une des seules parmi mes copines à aimer la rentrée, mais faut croire que ce n’était pas réciproque. J’ai toujours eu le droit à trois options :

  • Toutes mes amies étaient regroupées dans une classe, et moi j’étais non seulement dans une autre classe, mais avec des gens qui ne me connaissaient pas voire avaient décidé de ne pas m’aimer.
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  • J’étais dans une bonne classe, mais comme la tradition voulait que mes rentrées soient toutes pourries, une de mes meilleures amies me lâchait à ce moment spécifique de l’année. J’ai eu le droit à trois « ruptures relationnelles de rentrée » pendant ma scolarité : à croire qu’elles s’étaient fait passer le mot !
  • Et si on combinait les deux, tiens ? Une classe où tu ne connais personne et une bonne amie qui te lâche (généralement sans t’expliquer la raison sinon c’est pas drôle). C’était le cocktail parfait pour commencer l’année bien dans sa peau et pleine de confiance en soi !

Heureusement, j’ai toujours eu d’autres personnes sur qui compter, et j’arrivais toujours à me faire des amis au sein de ma classe. La chance a fini par tourner à la fin du lycée, et en terminale j’ai eu la meilleure rentrée de ma scolarité !

Mais il n’empêche que cela m’a appris pas mal de choses. Je sais dorénavant que, si au départ j’ai la sensation que je ne me ferai jamais d’amis dans une classe ou un groupe, il suffit d’attendre un peu, de laisser les gens apprendre à me connaître et de m’intéresser à eux en retour. Il y a forcément au moins quelques personnes avec qui je m’entendrai !

Cela prend du temps, ce n’est pas forcément facile de commencer une année en se disant « je vais encore passer la journée assise seule », mais cela dure rarement très longtemps ! À la fin des cours, on regarde en arrière et on se dit « bah voilà, c’était pas si difficile en fin de compte ». Et surtout ça valait le coup de passer par là !

Je vais d’ailleurs retenter l’expérience cette année car je change d’orientation ! Je croise les doigts pour que ma malédiction soit partie, et que cela se passe sans encombre. Mais de toute manière, je finis toujours par bien retomber. Alors, même après tout mes soucis avec, j’aime toujours la rentrée ! »

À lire aussi : « Premier matin », un joli album réconfortant sur la rentrée des classes

Et toi, c’était quoi ta rentrée la plus marquante ?

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Les Commentaires

11
Avatar de Lilas DUPONT
4 septembre 2017 à 12h09
Lilas DUPONT
Je me suis tjrs fais des copines facilement pourtant je n allais pas vers les gens mtn ca va mieux
Ma pire rentree ( et pire annee) et celle du CP. J etais dans une ecole de campagne donc pas bcp de classe ( une maitresse/un maitre = une classe) il y avait pas deux classes de CP pu deux classes de CE1 par exemple.
Bref j arrive a 6 ans en classe en CP et surpriiiiise la classe etait trop chargee et il restait 4 eleves a placer. Deux garçons deux filles. Dont moi. Et ou avons nous ete placés ? Dans une classe de CM2 oui oui. Alors imaginez comment j etais timide et avec une classe entier de "grand" de 10-11 ans qui nous lorgnait h24.
De plus j ai eu droit au fameux jour negeux ou j etais ma seule petite CP parmis les CM2. La joie. Heureusement j avais une maman qui suivait bien mes avances.
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