Live now
Live now
Masquer
souvenirs-de-gravity-falls
Culture

Souvenirs de Gravity Falls – Jack & the TV

Souvenirs de Gravity Falls, c’est la nouvelle série animée de Disney Channel qui a fait fondre de bonheur Jack Parker !

Article initialement publié le 6 septembre 2012

Après la découverte de Bob’s Burgers, je croyais avoir trouvé mon âme soeur en matière de nouvelle série animée. Et si Souvenirs de Gravity Falls ne rivalise pas vraiment avec l’esprit tordu de Bob’s Burgers, elle s’en rapproche suffisamment pour faire battre mon petit coeur tel un papillon de lum… épiléptique.

X-Files + Twin Peaks = Disney Channel ?

Dans une interview, Alex Hirsch, le créateur de la série, a cité Les Simpson, X-Files et Twin Peaks comme influences directes pour sa série animée. Sachant que Souvenirs de Gravity Falls est diffusée sur Disney Channel, y a de quoi rester sceptique… Et pourtant, dès le premier épisode – mieux, dès le générique, qui me transporte de bonheur à chaque fois – on sent effectivement qu’il a dû piocher deux ou trois idées dans ces trois séries. Plus X-Files et Twin Peaks que Les Simpson, par ailleurs.

https://www.youtube.com/watch?v=dDXjAbzp0hU

Dipper et sa soeur jumelle Mabel sont envoyés chez leur grand-oncle Stan pour les vacances, dans le petit bled paumé de Gravity Falls. Stan tient un piège à touristes, une cabane aux mystères toute pourrie, avec des attractions fabriquées avec trois bouts de carton et un trombone. Rien de bien mystérieux là-dedans, si ce n’est que Gravity Falls est en réalité une ville pleine de trucs trèèèès étranges, de phénomènes paranormaux, de créatures mythologiques modernisées et autres intrigues à mi-chemin entre X-Files et Supernatural

version junior.

Point très très fort, qui me force à vous encourager à tester la VO si c’est dans vos possibilités : c’est Kristen Schaal qui double Mabel, soit celle qui double déjà l’extraordinaire Louise dans Bob’s Burgers. Dipper, quant à lui, est doublé par Jason Ritter, dont la voix semble bien fade à côté.

Disney Channel déniaisée

Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir cette série dans le contexte Disney Channel. La chaîne multiplie les séries pour ados qui chantent, qui dansent, qui font des trucs que des ados normaux font rarement dans la vraie vie – que des émules d’Hannah Montana et des Sorciers de Waverly Place, en somme. En dehors de quelques séries récurrentes peu connues et sans grand intérêt pour les ados attardés comme nous, on n’avait pas grand chose à se mettre sous la dent.

C’est donc avec les yeux pleins d’étoiles que j’ai accueilli Souvenirs de Gravity Falls. L’humour est accessible à tous, chaque épisode est blindé de références et de blagues plus ou moins bien déguisées, et on se sent pas pris pour un con (chose rare dans les dessins-animés récents) (c’était la minute vieille conne, « c’était mieux avant« ). L’esprit complètement tordu de Mabel (une version vachement allégée de Louise, mais assez bien dosée) est un outil fabuleux pour les auteurs qui sortent une tripotée de répliques cultes à la minute, qui font vraiment rire. Pas juste sourire ou souffler du nez, nan, je me suis vraiment marrée devant la série.

Et ce qui est cool, c’est que ni Mabel ni son créateur n’ont peur des excès. Comme en témoigne cette extraordinaire scène de trip sous poudre acidulée périmée dans un supermarché hanté.

Et ça, c’est cadeau, c’est un extrait exclusif de l’épisode en question – et pour le voir en entier, il suffit de regarder Disney Channel tous les mercredis à 17h.

https://www.youtube.com/watch?v=7A0bfLs-hfY

Les autres personnages ne sont pas en reste. Si Dipper reste relativement « normal », les autres en tiennent une bonne couche. Le grand-oncle Stan est un vieux rabougri tout blasé, très porté sur l’arnaque, et ses deux employés ne l’aident pas des masses. Il y a Wendy, la lycéenne qui s’emmerde sec, doublée par Linda Cardellini de Freaks and Geeks, mais surtout Soos, le gros balourd qui a su garder son esprit d’enfant. Pas très dégourdi, un peu gauche, il est cependant toujours partant pour se joindre aux jumeaux dans leurs missions hebdomadaires.

https://www.youtube.com/watch?v=Q-JSCcT5DGU

Viennent ensuite les divers habitants de Gravity Falls, tous plus pétés du casque les uns que les autres, que je vous laisse le plaisir de découvrir parce que franchement, moins on en sait, meilleur c’est.

Gravity Falls, paradis du paranormal

La ville de Gravity Falls regorge de mystères qui occupent les journées de Mabel et Dipper, toujours avides de sensations fortes. Gnomes trompeurs, Minotaures machos, fantômes grabataires et enfants maléfiques, il y en a clairement pour tous les goûts. Et si chaque épisode ne dure que 20 minutes, attendez-vous à vous en prendre plein la gueule parce que ça n’arrête jamais. Il y a toujours un rebondissement, une réplique à saisir au vent, une référence cachée en arrière plan, les cris de Mabel et ses réflexions philosophiques sorties de nulle-part, et ça ne fait que nous donner la meilleure des excuses pour se remater chaque épisode une petite dizaine de fois (minimoume).

Évidemment, puisque chaque série vient avec son lot de nostalgie, ça donne envie de retrouver ses douze ans et d’aller courir dans les bois en chassant le yéti – sauf que dans nos campagnes à nous, il ne se passe pas grand chose de paranormal, alors si c’est pour cueillir des champignons et se retrouver avec des araignées dans les cheveux, non merci.

Mais pour conclure sur une note positive, Souvenirs de Gravity Falls est une série animée drôle, bien foutue, pleine de bonnes choses et de nutriments essentiels à la croissance et d’oligo-éléments. Mangez-en, plein, beaucoup, et revenez vite me dire ce que vous en avez pensé.

Coup de bol, la série est diffusée sur Disney Channel depuis le 5 septembre 17 heures (pour une fois que je vous parle d’une série récente qui passe à la télé française, je vous prierai de bien vouloir m’applaudir). Et pour vous mettre en appétit, voici les premières minutes de l’épisode 1 de Souvenirs de Gravity Falls. Hop, cadeau.


Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos newsletters ! Abonnez-vous gratuitement sur cette page.

Les Commentaires

7
Avatar de Lalie Bulle
10 novembre 2012 à 19h11
Lalie Bulle
Jahlia moi j'assume et je revendique même ! Des bons DA comme ceux-ci, mais aussi des bons vieux de mon enfance, genre Les Razmoket ou Princesse Sissi. Je ne m'en lasse pas ! J'ai même un site web sur les dessins animés .

Mais c'est vrai que des fois c'est pesant quand les gens te regardent bizarre parce que "quoi t'es adulte et tu regardes encore ?"... Et là comme toi j'aimerai avoir des nièces pour me justifier mdr.
0
Voir les 7 commentaires

Plus de contenus Culture

Capture d’écran 2024-11-05 à 16.53.34
Culture

Comment bien choisir sa liseuse : le guide pratique pour les amoureux de lecture

[Image de une] Horizontale (26)
Vie quotidienne

Black Friday : le guide ultime pour trouver l’aspirateur laveur fait pour vous et enfin mettre le Swiffer au placard

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-15T163147.788
Livres

Samah Karaki : « C’est la culture sexiste qu’il faut questionner, pas la présence ou l’absence de l’empathie »

[Image de une] Horizontale (24)
Culture

3 raisons de découvrir Agatha, le nouveau thriller psychologique à lire de toute urgence

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-16T173042.478
Culture

Louise Chennevière (Pour Britney) : « La haine de la société pour ces femmes est immense. Cela m’a donné envie de la décortiquer. »

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-17T105447.652
Culture

Pourquoi on a adoré Culte, la série qui revient sur la création de Loft Story ?

4
© Charlotte Krebs
Féminisme

Mona Chollet : “Se sentir coupable ne mène vraiment à rien”

3
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-09-19T102928.481
Santé mentale

« Toutes ces musiques ont été écrites sous antidépresseurs » : Lisa Pariente raconte sa dépression

[Image de une] Horizontale (18)
Vie quotidienne

Ménage de rentrée : la serpillère 2.0 existe et avec elle, vous allez mettre le Swiffer au placard 

Geek Girl
Mode

Cette série Netflix à binge-watcher en une soirée est numéro 3 en France et dans le monde

La pop culture s'écrit au féminin