Imaginez un soutien-gorge qui fonctionnerait comme un taser dans un pays où le viol et les agressions sexuelles sont banalisés. Plutôt utile en effet. Et bien c’est chose faite grâce à trois ingénieurs automobiles de Chennai qui ont inventé le premier soutien-gorge anti-viol
. Ce soutif d’auto-défense s’appelle SHE (Society Harnessing Equipment) et peut envoyer jusqu’à 3 800 kV dans les dents de l’agresseur grâce à un système de capteur de pressions (attention aux câlins trop rapprochés quand même). Les chocs peuvent être émis jusqu’à 82 fois histoire de bien assommer l’assaillant. Mieux encore, SHE est équipé d’un système GPS qui est non seulement capable de localiser la position de la victime mais également d’envoyer un signal d’urgence à ses parents, ses voisins ou ses cousins puisqu’il est possible d’y enregistrer une centaine de numéros d’urgence (on sait jamais, une panne satellite est si vite arrivée).
Prends garde, j’ai 3 800kv dans mes boobies.
Aujourd’hui, cette arme d’autodéfense presque nécessaire est encore au stade de prototype (oui parce que laver son GPS en machine… c’est tendu) mais devrait être commercialisée en Inde courant avril. Et il se pourrait même que ce soutif de guerrière atterrisse un jour en France s’il fonctionne bien. Bon, en terme de visuel je vous l’accorde c’est pas de la folie, ça ressemble d’ailleurs plus à un débardeur qu’à un soutien-gorge à proprement parler. Mais quand on sait qu’une femme est violée toutes les 20 minutes en Inde, peu importe ! Un peu de push-up par ci, un peu de dentelle par là et ça fera largement l’affaire.
On peut estimer que ce soutien-gorge n’est qu’un moyen de plus de protéger les femmes du viol plutôt que d’apprendre aux hommes à ne pas violer. Mais l’un n’empêche pas l’autre et si cette innovation permet aux Indiennes de vivre plus librement sans être freinées par la crainte du viol, cela ne peut être que positif !
Qu’en penses-tu ? Tu serais prête à porter un tel soutien-gorge ?
Les Commentaires
Il y a un problème pour lequel ils ne sont pour rien et qu'ils déplorent sans doute. Ils proposent une solution (foireuse) parce qu'ils soupçonnent une demande sur le marché. Pas la peine de surinterpréter ou de moraliser à tout-va. Cette histoire révèle plus une question de société qu'une volonté "d'instrumentaliser la peur pour faire du profit" ou de "faire porter symboliquement la responsabilité aux victimes".
Je sens l'affaire comme ça.