La vie c’est pas toujours super rigolo, il y a des hauts et des bas, des moments où l’on a envie de bouffer le monde tout cru en chantant la Cucaracha avec des plumes dans la rondelle et d’autres où l’on est, comment dire, chafouin.
Il suffit d’un rien, d’un syndrome pré-menstruel, d’un appel de sa banque, de l’actualité, d’une dispute, d’une rupture, d’un projet en lequel on croyait et qui n’aboutit pas ou que sais-je.
Il y a plein de raisons de devenir bougon•ne voire déprimé•e. Étant de nature un peu cyclique (comme tout le monde, je pense, à des degrés divers), je laisse parfois mes émotions négatives l’emporter sur ma bonne humeur et ma rigolardise.
C’est chiant. Ça me fait perdre ma joie et ma productivité, et puis ça me rend un peu relou, on ne va pas se mentir.
Il y a plein de raisons de devenir bougonne voire déprimée.
Heureusement, pour ces moments-là, j’ai un plan. Un truc marche vraiment trop bien : piocher dans la liste des multiples trucs qui me font sourire presque instantanément. Il y en a plein et ça marche vite, c’est magique.
Sans déconner, je fais des listes tout le temps et je vous conseille d’en faire autant. C’est fou comme ça m’aide réellement dans chaque situation de ma vie.
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Je pioche donc dans ma liste des trucs qui me font sourire, et je l’utilise jusqu’à ce que j’ai le cœur plus léger. Parce que d’accord, sourire, ça ne règle pas les problèmes, mais ça fait du bien et c’est déjà pas mal.
Viens, ce qu’on fait, c’est que je te file 6 astuces sur ma liste et tu en fais autant en commentaires !
C’est notre poignée de main secrète à toutes les deux, mais tu ne le sais pas encore.
Enfiler une fringue neuve me redonne le sourire
C’est complètement superficiel, mais eh oh, on n’est pas des bêtes, on ne peut pas être hyper profondes tout le temps.
Il n’y a pas besoin de mettre une fortune dans ce vêtement pour que ça me rende jouasse (personnellement, je n’ai jamais mis beaucoup d’argent dans quoi que ce soit).
Hier, par exemple, j’ai enfilé un haut à paillettes que j’avais acheté 3 balles, et ça m’a mise de bonne humeur pendant une bonne demi-heure.
Chaque fois j’oubliais et, quand je me croisais dans un miroir ou que je baissais les yeux, je me disais « Ouh c’est vrai, c’est joli ça, j’aime bien ». Efficace, rapide et économique.
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Ma technique pour sourire : me glisser propre dans des draps propres
Il n’y a pas à tortiller, tout le monde le dit et le sait : ce moment merveilleux où l’on se glisse dans des draps qui sentent le frais est un des petits plaisirs les plus intenses. Et c’est pas compliqué, parce qu’il suffit de changer ses draps et de se laver soi.
Se glisser dans des draps qui sentent le frais est un des petits plaisirs les plus intenses.
Je me demande d’ailleurs pourquoi je ne le fais pas plus souvent.
…
Attends. Ça implique aussi de remettre la housse de couette, le truc si chiant que je préfèrerais encore faire une partie de bingo en écoutant du Michel Sardou, les pieds posés sur une plancha brûlante. Bien sûr que c’est pour ça que je ne le fais pas plus souvent, p’tain.
Moi quand finalement je décide que je vais rester dans mes draps sales encore quelques jours.
Déposer un morceau de fromage sur du bon pain : la recette du bonheur
Je ne PEUX PAS être déprimée avec la perspective de manger du bon fromage de façon imminente.
C’est contre ma nature et c’est encore plus flagrant depuis que j’ai ré-équilibré mon alimentation et que c’est devenu un plaisir hebdomadaire ou bi-mensuel plus que quasi-quotidien.
Une partie précise de Moonage Daydream de David Bowie
J’aime beaucoup David Bowie et cette chanson est une de mes préférées de lui. Mais c’est surtout un passage précis qui me fait succomber et me donne irrémédiablement envie de sourire.
Quand l’artiste chante « Make me Baby / Make me know you really care / Make me jump into the air » à 1mn13, ça me démange dans le visage, le cerveau et le ventre.
Je me surprends même parfois à soupirer de soulagement ou d’aise quand je l’entends, je ne sais pas bien pourquoi.
Je suis presque sûre que ça peut s’expliquer scientifiquement ou rythmiquement. Dernièrement, ça me le fait avec le moment où Alex Turner chante « At least as deep as the Pacific Ocean I wanna be yours » à 1mn35 de I Wanna Be Yours. Il y a forcément un truc.
https://www.youtube.com/watch?v=Y4NGoS330HE
Regarder des photos des copains petits
Qu’on ait eu une tête d’enfant cheum ou mignon, on a tou•tes eu une gueule trop marrante petit•e. Franchement, même pas par politesse, je suis incapable de me retenir de sourire lorsque je vois des photos de gens que je connais quand ils étaient mioches.
Même quand j’ai déjà vu les clichés, je me marre. Même avec les miens, je rigole.
Tellement de vulnérabilité, de mignonnerie et d’expressions faciales absurdes DANS UNE SEULE ET MÊME PHOTO, bien sûr que ça m’fait marrer. ÉVIDEMMENT. Je ne suis qu’humaine, après tout.
REGARDE ! C’est MARRANT ! RIS !
Organiser un apéro
Depuis toujours, les apéros font partie de mes trucs préférés. Même quand ça ne rimait pas avec « binouze et pinard », hein. Petite, j’aimais énormément savoir que mes parents recevaient et, pourtant, je tournais au Volvic thé-pêche.
Et c’est resté. J’aime beaucoup envoyer des invitations à des gens, préparer des trucs à bouffer, voir les invité•es rigoler ensemble et être content•es de manière générale.
Alors quand j’ai un gros coup de mou, bim : j’organise un apéro. Ça ne guérit pas les gros questionnements mais je sais que je vais passer un bon moment.
Appeler des amis pour retrouver le sourire
Dans le top 1 des trucs que je ne fais pas assez, il y a ça. Je suis nulle pour garder le lien avec les amis qui sont loin, j’ai zéro réflexe téléphonique pour prendre des nouvelles.
Je suis super loyale et quand je donne mon amitié, je ne la reprends jamais, du moins pas sans raison. Mes amis restent mes amis et quand je les revois, c’est comme si je les avais vus la veille. Mais avec le téléphone, c’est pas pareil.
J’ai peut-être été traumatisée par cette scène dans Lolita Malgré Moi.
Pourtant j’ai joué aux Sims pendant des heures quand j’étais ado et je sais bien que décrocher le téléphone pour dire « comonn snala » à ses potes ça permet d’arroser l’amitié comme les fleurs ou un truc du style, mais je n’y pense pas. Je ne prends pas le temps.
Mais quand je les appelle, ou lorsqu’ils m’appellent, c’est toujours pareil : ça dure une heure et j’suis trop contente. Après coup, ça fait un bien fou. Direct.
Bon allez, n’oublie pas notre deal, c’est ton tour ! Cite six trucs qui te font sourire instantanément, qu’on s’échange les bons procédés.
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
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